Le renard est un prédateur opportuniste qui ne refuse jamais de faire un bon repas, même si c’est au dépens de quelqu’un.
Les basses-cours sont donc toujours une occasion intéressante, qu’il soit ouvert ou fermé.
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En effet, bien que les défenseurs du canidé soient persuadés qu’il ne consomme que des mulots, maître goupil ne rechigne tout de même pas à ajouter une petite volaille ou deux dans son menu.
Dans cette vidéo le renard est parvenu à pénétrer dans un poulailler pourtant fermé et à emporter avec lui l’une de ses pensionnaires. Probablement que le propriétaire n’a pas creusé assez profondément pour installer le grillage autour de son poulailler…
3 réflexions sur « [Vidéo] Un renard fait son marché dans un poulailler »
Dans le Roman de Renart, c’est Tiecelin le corbeau qui vole un fromage bien puant que la fermière a mis à sécher. Renart s’en empare alors que Tiecelin est perché sur un hêtre. Finalement, si le corbeau peut manger du fromage, le renard ne rechigne pas non plus à changer de menu. « Par Dieu ! voilà vraiment un excellent fromage ; je n’en ai jamais mangé de meilleur ; c’est juste le remède qu’il me fallait pour le mal de jambes.» Et Renart repris le chemin du bois.
Ce qui était vrai hier, l’est toujours aujourd’hui. Ventre affamé ne crache pas sur un bon repas.
Les ruraux savent très bien que le goupil délaisse le mulot s’il peut manger une poularde. C’est comme les humains (non végans) qui choisiront si on le leur propose une belle entrecôte aux morilles plutôt qu’un plat de choux bouilli. Au Moyen-Âge, les ruraux connaissaient parfaitement cet animal rusé, celui qui, dans le « Roman de Renart » vola à la fermière un délicieux fromage puant, tout comme il s’empara, quelques siècles plus tard, du fromage de Maître Corbeau dans la Fable. Le temps n’a en rien eut raison de ses préférences.
Si les écolos hors sol avaient l’esprit un peu plus aiguisé et connaissaient mieux le monde rural, ils comprendraient qu’une poularde au menu du goupil, ou à l’occasion un délicieux fromage odorant, sont plus appétissants qu’une chétive souris.
La connaissance du monde rural n’est pas donnée à tout le monde, surtout aux écolos des villes !
Bonsoir,
1) le proprio a mal conçu son poulailler
2) les agriculteurs, utilisent trop de pesticides, ce qui raréfie les mulots
3) Ce canard devait avoir la grippe aviaire
4) A mon avis , il n’y a pas assez de poulaillers « en service » (c’est certainement ce que pensent les défenseurs du goupil ).
Conclusion: tout le monde a tort, sauf…………. surtout n’oubliez pas de remercier » Zorro » qui a peut être évité la propagation de la grippe aviaire. Pauvre de nous !!!!