Impressionnante vidéo, pas forcément de France, mais peut-être d’Allemagne ou des pays de l’est, qui nous montre à quel point les sangliers sont des animaux surprenants.
Alors qu’un champs de maïs est en pleine récolte, et où il ne reste que quelques rangs à abattre, on aperçoit plusieurs compagnies de sangliers sortir du champs, non sans mal.
Comprenant qu’à la vue de tout le monde la compagnie serait potentiellement en danger, les laies meneuses ont attendu le dernier moment pour fuir, en toute quiétude finalement
On imagine, en revanche, que les dégâts dans le champs ne doivent pas être minimes…
8 réflexions sur « [Vidéo] Comprendre les dégâts de sanglier en 1 leçon ? »
Je reconnais en vous un homme de bon sens.
J’ajouterai le besoin de chasser le même jour que les voisins (surtout de janvier à février)
Cette scène se passe en Allemagne, mais nous vivons le même scandale cynégétique en France.
En préambule, nous sommes favorables à 1000% à la chasse et défendons totalement les chasseurs qui sont indispensables à la régulation de l’équilibre agro-sylvo-cynégétique.
Nous sommes surtout victimes de cet envahissement cynégétique sur les parcelles agricoles, et de façon encore plus intense sur les parcelles de régénération forestières qui sont totalement saccagées par les très grands excès cynégétiques non seulement des sangliers dont les populations ont été multipliées par 25 en 50 ans mais aussi par les troupeaux incontrôlés de cervidés dont les effectifs ont cru encore plus vite pour être multipliés par 30 en 20 ans.
Les arguments avancés par les chasseurs (FNC) dans cet article sont réels et incontestables.
Mais une très grande quantité de chasseurs (chasses commerciales, chasseurs d’origine urbaine, ….dont le premier objectif est d’avoir le maximum de grands animaux au bout du fusil afin de valoriser au maximum les droits de chasse), sont responsables de cette très grande dérive qui est malheureusement recherchée et développée par les artifices suivants :
I) des nourrissages intensifs par centaines de tonnes de maïs sur de petits territoires de quelques centaines d’hectares ouverts ou semi-fermés. Ces pratiques réalisées par des chasses commerciales sous couvert d’opération d’agrainage de dissuasion deviennent de véritables nourrissages déguisés qui sont totalement incontrôlés car incontrôlables sur le terrain. Les Fédérations de chasseurs exercent à minima, voir pas du tout, les contrôles d’agrainages. Les Fédés de chasse ne peuvent être juge et partie d’actions dévoyées réalisées par leurs propres électeurs.
II)des consignes de chasse qui visent à protéger au maximum les animaux reproducteurs (cervidés, ongulés). Une grande quantité de chasses commerciales, et plus petites propriétés entretiennent en permanence ce discours au démarrage d’une chasse sous peine de pénalités pour les fauteurs sur certains territoires.
III) l’entretien de très grandes zones de protection, de réserves d’animaux, afin de concentrer et protéger un maximum d’animaux. Ainsi des centaines de cerfs élaphes et de sangliers continuent de défiler à l’issue de période de chasse -fin février- dans ces réserves semi fermées, nourries, non chassées.. Effectivement les zones non chassées posent problèmes, mais les chasseurs eux même entretiennent des sanctuaires préservés sur leurs propres territoires (de véritables zoos).
IV)des plans de chasse très insuffisants sur certains territoires, en ce qui concerne d’extravagantes populations de cerfs élaphes. Les plans de chasse des plus gros territoires qui cherchent une valorisation commerciale maximale se calent sur les minimum très insuffisants fixés par les services préfectoraux. En général les demandes se situent 30% en dessous des plafonds maxi fixés par l’Administration.
V) Les Fédérations de chasseurs fixent des règles de chasse beaucoup trop strictes et sélectives, si bien que les actions de régulation deviennent impossibles dans le pourtour des grands massifs; Condition d’attribution de bracelets cervidés beaucoup trop strictes (surfaces, ….) et contraintes trop sélectives (ages, …)
D’autres facteurs favorisent cette dérive délétère, en particulier le développement de très grandes zones de friches agricoles qui se développent à cause du réchauffement climatique. Ces surfaces ne peuvent plus être boisées à cause des très grands excès cynégétiques et se transforment donc en friches qui favorisent le développement de réserves de grand gibier. Par ailleurs ces zones de broussailles deviennent des sources de départ d’incendies qui deviendront de plus en plus incontrôlables. Les surpopulation de la grande faune jouent contre la protection de la planète dont les forêts sont de plus en plus malmenées (attaques de parasites,réchauffement climatique, incendies, destruction des régénérations forestières, ……)
Il existe une très grande incohérence de l’État et de l’Europe qui distribuent des pognons de dingue (NOS IMPÔTS) pour favoriser le développement de la forêt , et qui dans le même moment laissent se développer des excès cynégétiques prédateurs de plus en plus incontrôlés sous la pression de puissants lobbies de chasse.
Les actions pour le rétablissement de populations supportables par les activités agricoles et sylvicoles sont possibles. Les actions de lutte contre la peste porcine, contre les destructions de certaines forêts (ONF,…..), ont montré la faisabilité de ces actions.
Il faut arrêter d’entretenir l’idée que cela est infaisable, que les populations mondiales explosent sans que personne ne puisse juguler ce fléau – c’est un mensonge entretenu par certains chasseurs qui veulent le maximum de grande faune, soutenu par leur Fgédération nationale et par les défenseurs animalistes, écolo, …..uniquement sensibles à la cause de Bambi et Porcinet, alors que ceux ci détruisent toutes les forêts du futur à cause de leur trop grande présence. Ce phénomène de déséquilibre écologique est récent (3 décennies), concomitant avec les nouvelles règles de gestion de la chasse dans les années 80, mais il ne cesse de croître de façon exponentielle. Jusqu’à quand ??????????? Quand le bon sens reviendra t-il enfin?
Toutes les références citées dans cette contribution sont réelles et vécues dans le département de la Sarthe. Elles deviennent de plus en plus insupportables pour le monde agricole et sylvicole.
L’objectif principal de la chasse, qui est la régulation des équilibres faune-flore, a totalement dérivé au profit d’intérêts très mercantiles contre des préoccupations autrement plus essentielles pour la protection de la planète, en particulier la défense de la forêt du prochain siècle.
Les chasseurs sont en train de tuer leur loisir à cause d’excès de certains acteurs qu’aucune autorité n’ose réguler (Fédération des chasseurs, Administration, ….
En l’absence de faune prédatrice de régulation, par la désinvolture de gestion des chasseurs, la gestion des équilibres devra être effectuée par des agents fédéraux comme cela se pratique déjà dans certains pays. Certes cette action aura un coût pour le citoyen, mais elle permettra de rétablir les équilibres économiques des activités agricoles et sylvicoles de certains territoires totalement saccagés.
QUE VIVENT LA CHASSE RAISONNABLE ET LES CHASSEURS HONNÊTES .
si les sociétés de chasse ne les introduisaient pas il n’y en aurait pas autant
Bonjour a tous moi je pense qu’il faut que les écologistes aillent gardé les sangliers avec leur bâtons de pèlerins et leur faire payer les dégâts
C une excellente idée
Ridicule par rapports à la surface
et en plus le champ a été clôturer on la voie a la fin de la vidéo…
Et vous croyez vraiment que l’agriculture mondiale a perdu 25% de son efficacité depuis 1996 a cause des sangliers ? Si oui c’est vraiment que vous êtes stupide !