La chasse et le véganisme sont des opposés qui entrent assez souvent en conflits car si les chasseurs se moquent bien du régime alimentaire adopté par les autres, ce n’est pas le cas des véganes qui essaient par tous les moyens de convertir le reste de la population, et par la même occasion de faire interdire la chasse.
Ces sujets intéressent beaucoup les médias et de nombreux intellectuels reconnus dans leurs domaines sont régulièrement interrogés sur ces questions.
C’est le cas de Charles Gave, un économiste et homme d’affaire reconnu dans sa profession, connu également pour son investissement auprès du club de rugby de Biarritz Olympique, qui a été interrogé sur les véganes lors d’une interview donnée il y a quelques mois.
La réponse qu’il donne est sans détour : « Le gars qui est végane c’est parce que son assiette a toujours été pleine. Le jour ou son assiette devient vide pendant trois jours de suite, s’il trouve un steak haché il le bouffe. On a une espèce d’environnement aujourd’hui d’enfants gâtés qui vivent dans une société magique où ils pensent que leurs désirs doivent être transformés en réalité. »
6 réflexions sur « [Vidéo] Charles Gave, entrepreneur et économiste : « Le gars qui est végan c’est parce que son assiette a toujours été pleine » »
Depuis quand M. Grave est économiste ? Quels travaux académiques a-t-il mené pour être qualifié comme tel ? Quelles publications, pour quelles recherches ?
Aucun ! Il est un financier, bourgeois et réactionnaire. A en juger par sa corpulence et son teint rougeot, lui non plus n’a jamais eu affaire à une assiette vide. Et c’est tant mieux, que ce soit pour lui ou les autres.
Il n’est ici pas question de chasse, ni de vegan mais d’une certaine France qui méprise sa propre histoire. Qu’ils mangent de ma brioche !
Le risque c’est plutôt pour le bourgeois qui avec les crises en tout genre, va se retrouver un jour au niveau de vie du Bengali moyen, avec entre autre zéro protéines animales, trop chères pour lui. Les limites du réalisme économique de Charles Gave, qui au final fait régulièrement de faux pronostics.
Aïe aïe aïe, ce qu’il faut pas lire. Ni entendre …
La chasse et l’exploitation animale sont deux choses. Et c’est l’exploitation animale que combattent les vegans. Les conflits avec les chasseurs sont des dérives malheureuses. Ces conflits s’étalent car ce n’en sont pas les protagonistes les plus éclairés qui prennent la parole.
Par rapport à l’intervention de M. Gave, les gens ne sont pas vegans parce que leur assiette a toujours était pleine… Je suppose qu’il y a un grand nombre de personnes dont l’assiette a toujours été pleines et qui ne sont pas vegan pour autant. L’inverse aussi.
D’ailleurs, il y a chez les vegans un consensus sur le fait que le veganisme permettrait d’avoir plus de nourriture et donc de remplir plus d’assiettes.
Au sujet de la période de famine, il est évident que personne ne se laissera mourrir de faim. Une période de famine serait par ailleurs l’occasion de se repencher sur les coût en céréale ou en eau ou en espace de la production de denrées animales, c’est le genre de sujet plus pertinent que pourrait abordé un économiste ou autre intellectuel plutôt que de tomber dans des généralisations foireuses.
Mais l’on s’éloignerait de la chasse, puisqu’encore une fois les chasseurs et les vegans n’ont pas de réels sujets de désaccord.
Un vegan qui s’oppose aux chasseurs ne s’est peut-être jamais retrouvé face a un sanglier. Même si dans la majorité des cas là bête fuit, ça en calmerait peut être certains. Un vegan qui s’oppose à la chasse n’a peut être jamais non plus eu ses récoltes saccagées, ou ces bêtes tuées.
C est pas faut
Faux !
Je suis flexitarienne,mange de la viande 2 fois par semaine et adhérente de greenpeace.le souci de la chasse est la manière dont elle est faite. Oui j ai signé contre la chasse à la glue etc.et si nous laissions du repis aux animaux!
Le fait de manger comme je fais permet d’économiser du carbone et de l’argent. Et oui en plus je fais de sérieuses économies. Un français en moyenne émet 14 tonnes de co2.moi c est 5 tonnes. Il est grand temps de penser aux générations du futur. Mr pensez donc à vos petits enfants plutôt de nous soumettre vos idées d’un autre âge