La semaine dernière, dans une vidéo publiée sur ses réseaux sociaux, l’actrice Française Hélène de Fougerolles avait insulté gratuitement les chasseurs ce qui n’a pas manqué de faire réagir ces derniers. Dans une nouvelle vidéo publiée cette semaine, l’actrice a décidé de s’excuser pour ses propos et indique vouloir mieux comprendre la chasse.
Une vidéo dure et une insulte publique envers les chasseurs.
La semaine dernière, Hélène de Fougerolles avait posté sur les réseaux sociaux une vidéo dans laquelle elle explique avoir retrouvé des détritus en pleine nature alors qu’elle était partie ramasser des champignons.
Dans cette même vidéo, elle montre les déchets retrouvés et explique qu’il s’agit assurément des « connards de chasseurs » allant même jusqu’à dire que « chasseurs » et « connards » étaient synonymes.
La publication n’a pas manqué de faire réagir puis la colère des nemrods n’a pas tardé à se faire sentir après avoir été insultés de la sorte et accusés sans preuves.
Les chasseurs se battent toute l’année pour préserver la nature des déchets abandonnés par l’homme et même si ce dépôt était l’œuvre de l’un d’entre nous qui, pour le coup, entrerait dans la catégorie citée par l’actrice, ce n’est tout de même pas une raison pour en faire une généralité.
Face aux réactions suscitées par ses propos, Hélène de Fougerolles a repris la parole une nouvelle fois dans une vidéo bien différente de la première.
Des excuses aux chasseurs et un début de dialogue.
Dans cette nouvelle vidéo, l’actrice demande pardon aux chasseurs qu’elle n’aurait pas dû accuser sans preuves. Elle explique avoir investi dans un piège photographique qui lui permettra, au mieux, d’obtenir des images des grossiers personnages qui abandonnent leurs bouteilles vides en pleine nature et, au pire, de récolter des images de la faune locale.
Elle explique également ne pas comprendre comment s’exprime la passion de la chasse. Quel peut être le plaisir de tuer un animal qu’on a vu vivant quelques secondes auparavant?
Hélène de Fougerolles a l’air plutôt sincère dans sa démarche et affirme souhaiter un débat apaisé et bienveillant sur le sujet car elle a besoin de comprendre.
Et on peut la croire sur parole car la propagande anti-chasse fait des merveilles auprès d’un public qui ne connaît rien du monde cynégétique ni de la manière dont se pratique la chasse.
Certes la mise à mort de l’animal en fait partie mais chasser ce n’est pas juste tuer une bête. C’est un rapport à la nature que l’on a choisi, une complicité avec son chien, passer des heures sur le terrain, chercher à être meilleur que l’animal sur son propre territoire, etc.
De plus, dans une société ou l’éthique et le bien-être animal est au centre de certains débats, la chasse devrait avoir une place de choix car quelle est la meilleure option si l’on souhaite manger de la viande? Consommer un animal qui n’a connu qu’un espace confiné pour être élevé avant de partir à l’abattoir ou chasser soi-même un animal sauvage qui aura vécu une vie bien remplie auprès de ses congénères et qui a toutes les chances de s’en sortir face aux chasseurs?
On espère que la démarche d’Hélène de Fougerolles est sincère car si c’est le cas, il y a énormément de gens compétents pour lui expliquer ce qu’est vraiment la chasse avec bienveillance et pédagogie.
Peut-être même qu’elle finira par passer son permis?
![[Vidéo] Moissonner un sanglier, c’est possible](https://www.chassepassion.net/wp-content/uploads/2024/11/sanglier-a-la-moissonneuse.webp)
8 réflexions sur « [Vidéo] Après avoir insulté les chasseurs, Hélène de Fougerolles demande pardon »
Méfiance avec ce genre de personnage cherchez le piège…..il doit y en avoir un
J’adore ce commentaire magnifiquement écrit et expliqué où rien n’est oublié : j’espère qu’elle aura une réponse aussi sensée et intelligente de la part de certains de nos détracteurs ( herbivores)
Les chasseurs ont aussi le droit d’être respectés : les injures et les mensonges :vous les gardez….
Chez certains d’entre nous, les humains, il est resté une once ou plus d’instinct! Et c’est heureux, souhaitons que cela perdure, car si par malheur c’est instinct disparaissait et que notre société s’effondre, ce serait la fin de l’humanité, seuls resteront les chasseurs à l’instinct le plus développé ! Faites vous copains avec des chasseurs, sachez être prévoyants !
« cet instinct » bien évidemment ! Mea culpa !
Dans sa deuxième vidéo, celle du mea culpa, Hélène de Fougerolles a manifesté son envie de « mieux comprendre » la chasse, et a invité à ce qu’on lui recommande des lectures pour qu’elle puisse se renseigner.
Je lui ai donc proposé via Instagram de lui offrir un exemplaire de mon livre « Repenser la chasse » (éditions du Gerfaut) dont le but est justement d’expliquer la chasse à celles et ceux qui ne la connaissent pas.
Elle m’a remercié pour la proposition qu’elle a néanmoins déclinée, préférant acheter elle-même le livre. elle m’a même promis de revenir vers moi une fois qu’elle l’aura lu.
À suivre donc…
En tout cas, si sa démarche pouvait en inspirer d’autres, nous aurions tous à y gagner.
Ils s’en foutent de la boucherie qui tue sans aucune pitié les animaux qu’ils mangent les anti-chasse de canapé….Peu leur importe qu’ils soient entassés dans des bétaillères avant d’être livrés stressés dans l’ antichambre de la mort qu’ils sentent arriver….
Ils se croient détenteurs de la bonne morale ces gens là.
Madame Hélène de Fougerolles,
Les chasseurs prennent bonne note de vos excuses après avoir été traités de « connards ».
Le motif de vos insultes était les déchets jetés dans la Nature par les chasseurs qui, comme chacun le sait, sont les seuls à la fréquenter et à mettre leur nom sur les boites de conserve, les papiers gras, les bouteilles en plastique et les couches-culottes.
En réalité, vos attaques contre la chasse sont motivées par la défense de la cause animale – tout à fait louable – mais que vous avez élevée au rang d’une religion d’intolérance.
Comme la plupart des Français, les chasseurs connaissent votre éthique végétarienne et, comme la plupart des Français, ils consomment de la viande et respectent votre choix alimentaire. Ils vous demandent donc de ne pas l’imposer aux autres.
Le respect de l’animal vous honore et s’entend parfaitement pour tout individu doté de morale. On conviendra donc que faire souffrir un animal d’élevage, sauvage ou domestique est inadmissible et qu’il est nécessaire d’agir dans ce sens pour lui garantir la plus grande dignité possible.
L’acte de tuer fait partie de la chasse dont c’est la finalité. Il fait partie aussi de la vie.
Penser que les animaux ont des « droits » reviendrait à reconnaître les mêmes droits à tout être vivant qui marche, vole, nage ou rampe et même à considérer que les insectes, les bactéries ou les virus ont aussi des droits. Un jour viendra, peut-être, où pour nourrir des milliards d’humains il faudra élever et consommer des insectes pleins de protéines comme des sauterelles ou des grillons, faute de céréales en abondance ou de steaks artificiels.
L’acte de tuer ou d’utiliser un animal pour le mettre au service d’une autre espèce fait partie de la vie. Tout comme certaines fourmis élèvent des pucerons pour les traire, l’homme fait de même avec les vaches ou les brebis.
Peut-on reprocher à un miséreux qui ne mange pas tous les jours à sa faim d’élever de la volaille pour se nourrir, ou même d’utiliser un âne pour moudre le grain porter le bois de chauffage ou les sacs de farine ? Nos ancêtres qui utilisaient les animaux de trait (âne, cheval, bœuf) ne se posaient pas ces questions s’ils voulaient vivre et manger. Le tigre mange la gazelle et les gentils dauphins se nourrissent de poissons qui eux-mêmes mangent d’autres poissons. Et bien avant Adam, les dinosaures carnivores étaient de redoutables prédateurs.
La prédation a toujours existé dans la Nature. La chaîne alimentaire est une réalité : le fort mange le plus faible, ce n’est pas contraire aux lois de la Nature. Même si l’homme est capable de réfléchir à ces questions, cela ne veut pas dire qu’il doit « descendre » du sommet de la chaîne alimentaire où l’évolution l’a placé. Bien entendu, en tant qu’ « animal doté de raison» il fera en sorte en donnant la mort qu’elle soit rapide et sans douleur.
Pour éradiquer les rats, les cafards, les puces, les punaises de lits et autres indésirables, l’homme le fera sans se poser aucune de ces questions et les exterminera jusqu’au dernier.
Un philosophe disait que l’homme est au-dessus de l’animal car s’il était un animal « comme les autres » il ne se préoccuperait pas d’eux et les mangerait sans se poser de questions.
Finalement, c’est parce que l’homme primitif a mangé de la viande que son cerveau a pu grossir et évoluer. Sans quoi nous serions encore des Homos Erectus à la merci des grands fauves aux dents aiguisés. Si nous privons nos enfants de viande au moment crucial de leur développement, nous pouvons être assurés que nous n’en ferons pas de futurs Einstein.
Pour finir, personne n’ignore aujourd’hui que le chasseur n’est pas « un porteur de fusil » grossier, alcoolique et inculte, comme ses détracteurs se plaisent à le dépeindre, parfois en utilisant leur notoriété avec la complicité de médias, mais une personne respectueuse des autres et de la Nature avec laquelle il entretient une étroite complicité.
J’aurai peut-être l’occasion de revenir sur ce dernier point, « le rapport du chasseur avec la Nature », qu’il vous est difficile de comprendre et que vous aimeriez connaître.
Cordialement,
Carole, chasseresse
Excellent Texte – tout est dit – Je rajouterai simplement que je serai curieux de savoir dans quel type de forêt mme de Fougerolles ramassait-elle ses champignons …. et à qui en avait-elle demandé l’autorisation ? De même son idée de placer un piège photographique….. dans quel type de forêt et avec quelle autorisation ? Je pense que son revirement est dû essentiellement à l’impact négatif qu’a eu son comportement sur son image ….. à laquelle elle est très narcissiquement attachée ….