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A bientot
 

Accident de la route : 0 victime mais 10 sangliers de morts !

 

 Il est environ 20h30 quand les faits ont lieu, au niveau de l’échangeur de Feillens, sur l’autoroute A40.

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Photo : Bien Public

Ce 1er novembre, un couple, roulait paisiblement sur l’autoroute quand soudain il heurta de plein fouet une grosse harde de sangliers. On ne connait pas la vitesse du véhicule au moment de l’accident, mais à au moins 110 km/h on imagine la violence du choc. Autre preuve du terrible de l’impact, et non des moindres, les services d’autoroutes vont dénombrer pas moins de 10 sangliers morts dans l’accident !

Fort heureusement les 2 passagers vont s’en sortir avec une énorme frayeur. Seule la compagne fût légèrement blessée. Probablement que leur 4×4 Volvo leur a permis d’éviter le pire…

Interrogé sur le sujet, APRR ne savait pas encore par où les sangliers étaient entrés.

Test nouveau Benelli Colombo

ESSAI : NOUVEAU BENELLI COLOMBO

C’est en 1967 que Benelli inventa le système à inertie. Voilà près de 50 ans que cette technologie a séduit de très nombreux chasseurs à travers le monde entier. Fier d’une gamme complète proposant des armes adaptées à chaque mode de chasse, Benelli a dévoilé au cours de cette intersaison une nouvelle version de son célébrissime Montefeltro spécialement conçue pour les chasseurs de pigeons. Le Colombo, ainsi baptisé, nous a été confié par l’importateur Humbert afin que nous lui fassions subir notre batterie de tests.

colombo-benelli-essai

 

À propos du fabricant

Benelli figure parmi les leaders des fabricants de fusils semi-automatiques. Auteur de la technologie à inertie qui a fait le succès de la marque, Benelli a été racheté par le groupe Beretta en 2000. Benelli propose une gamme complète d’armes de chasse, dont chaque modèle s’est initié comme une référence dans son domaine : le Super Black Eagle 2 est, depuis les années 1990, l’arme ultime des sauvaginiers, la carabine Argo a rencontré un immense succès auprès des chasseurs de grands gibiers en battue ou encore, plus récemment, le 828U, premier superposé du fabricant et qui a déjà séduit nombre de passionnés.

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Présentation

 

Le Benelli Montefeltro est un fusil semi-automatique polyvalent. Conçu pour les chasseurs de petits gibiers, il convient tant pour les chasses à l’affût qu’en battue. Il est également décliné en de multiples modèles spécialisés. Sa nouvelle version, le Colombo, est quant à lui conçu pour les chasseurs de pigeons. La popularité de cette chasse est grandissante à travers toute l’Europe. Benelli ne déroge donc pas à ses habitudes de proposer une arme spécialement adaptée à un mode de chasse particulier. Ainsi, le Colombo a été dévoilé au cours de l’intersaison avec pour objectif d’apporter aux pratiquants de ce mode de chasse un plus grand confort lors du tir et une meilleure qualité de gerbe.

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 Dès le premier regard posé sur le Colombo, on reconnaît les signatures du fabricant. Une longuesse quadrillée et creusée, une carcasse sobre et élancée et une crosse en bois veiné à l’extrémité de laquelle on retrouve le fameux sabot et système anti-recul qui ont fait le succès de Benelli. Pour résumer, esthétiquement, le Colombo est une copie conforme du Montefeltro, l’original, avec tout de même quelques améliorations d’ordre technologiques.

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Le Benelli Colombo est donc dédié aux chasseurs de pigeons, mais quelles sont leurs réelles attentes ? Généralement, le pigeon ramier est chassé à l’affût. Que ce soit depuis une palombière, un simple poste dans un champ ou en lisière de bois, le tir du pigeon demande une certaine dextérité. Le choix de l’arme n’est donc pas à laisser au hasard : le fusil doit être maniable, parfaitement équilibré, offrir une excellente qualité de gerbe, capable d’accepter les munitions de 70 à 76 mm et garantir un grand confort lors du tir. Cette version améliorée du Montefeltro peut-elle répondre à ces exigences ?

Quoi de neuf ?

 Si, esthétiquement, le Benelli Colombo n’apporte aucune évolution, il peut se targuer de bénéficier des dernières technologies développées par le fabricant. L’Inertia Driven System, le Progressive Comfort ou encore le Wood FX sont autant d’innovations qui agrémentent le fusil semi-automatique Colombo.

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L’Inertia Driven System est la technologie clé de Benelli. C’est grâce à ce mécanisme que le fabricant a rencontré le succès qu’on lui connaît. Il s’agit d’une technologie concurrente aux armes à emprunt de gaz. « L’inertie d’un corps est sa tendance à conserver sa vitesse en l’absence d’influence extérieure. Tout corps ponctuel perdure dans un mouvement rectiligne uniforme. » (source : Wikipedia) Pour vous donner un exemple concret, c’est l’inertie qui explique la stabilité d’un vélo ou encore d’une toupie. Pour les armes de chasse, cette technologie permet au mécanisme non seulement d’éjecter la munition tirée, mais aussi d’engager dans la chambre la cartouche suivante.

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L’inertie joue donc un rôle prédominant dans la polyvalence des armes Benelli : cette loi physique est valable pour tous types de munitions. Lorsque vous pressez la détente, un marteau frappe le percuteur logé dans la culasse. L’amorce de la munition est percutée, la poudre s’embrase et le projectile est expulsé en dehors du canon. Une quantité de gaz est alors accumulée derrière la bourre et les billes de plombs. La technologie à inertie permet l’évacuation de ces gaz de manière linéaire sans aucun contact avec le mécanisme. Grâce à ce procédé, l’encrassement de l’arme est réduit au minimum. Les composants internes qui constituent le Benelli Colombo ont également été simplifiés au maximum afin de faciliter l’entretien de l’arme.

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Le Progressive Comfort est une nouvelle technologie qui a pour principal objectif de réduire le recul lors du tir. Comme son nom l’indique, ce nouveau procédé permet à l’arme d’absorber davantage de recul que la charge tirée est lourde. Intégré au sabot, le Progressive Comfort permet donc de réduire non seulement le recul, mais également le saut de l’arme. Il est donc plus facile de garder la mire et de suivre l’animal en joue.

 

Autre technologie apportée par le Benelli Colombo, le WoodFX est un procédé purement esthétique. Il s’agit d’un traitement particulier qui permet de faire ressortir les veines naturelles du noyer de la crosse et de la longuesse. Le résultat est plutôt satisfaisant, l’allure générale du Benelli Colombo est soignée. Le canon ainsi que le boîtier de culasse sont noir mat, orné d’une gravure du logo Colombo d’un plus bel effet.

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Enfin, avec ce Benelli Colombo, en plus des traditionnels chokes Crio lisse, ½ et ¾ vous retrouverez un embout supplémentaire : le Wide Shot si vous optez pour le modèle doté d’un canon de 66 cm ou le Long Shot pour sa version 71 cm. Le premier est conçu pour offrir une gerbe optimale à courte distance : de 15 à 25 mètres d’après le fabricant. Le second, version que nous avons pu tester, est quant à lui réservé pour des tirs plus lointains. Ces chokes permettent d’obtenir une meilleure densité de gerbe, ils sont externes au canon et estampillés de leurs noms respectifs en plus du logo Colombo.

En pratique

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 Nous avons testé le Benelli Colombo de 2 différentes manières. Une première fois lors d’une très agréable journée de chasse au petit gibier devant soi au domaine de la Loge, puis au poste, au pigeon. Bien que, comme son nom l’indique, le Benelli Colombo soit destiné à la chasse de la palombe, il n’en demeure pas moins un fusil de chasse polyvalent. En effet son canon de 71 lui permet aisément d’être utilisé en plaine par exemple. Nous ne disposions pour notre essai que du choke Long Shot, pas idéal en revanche pour les tirs proches, mais au final ne chassant pas avec des chiens d’arrêt cela n’a pas posé de problème, au contraire. Nous chassions notamment avec une jeune golden, qui faisait sa première vraie sortie à la chasse, du coup pas mal d’oiseaux sont partis assez loin! Très peu de ratés furent à déplorer et aucun animal abimé. Pour l’occasion nous chassions avec des cartouches classiques, chargée à 32 grammes.

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Concernant le pigeon, nous le chassons habituellement au champ avec des appelants, les tirs sont donc relativement proches, mais pour essayer le choke Long Shot dans son élément, nous nous sommes postés en lisière de bois, le soir, à attendre les palombes rentrer au dortoir. Dès le premier tir réalisé avec le Colombo, un chasseur aguerri reconnaîtra immédiatement les technologies Benelli. L’ensemble des actions du mécanisme se fait dans une harmonie parfaite, l’action de la culasse est fluide et silencieuse. Des munitions 12/67 à petit culot en 30gr jusqu’à la magnum 12/76 50gr, tout y est passé sans aucune difficulté. Pour un bon tireur des tirs au-delà de 40m sont tout à fait réalisables, à condition d’avoir une cartouche bien adaptée.

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Amoureux du Super Black Eagle 2, il faut avouer que la nouvelle technologie Progressiv Comfort est plus performante que le Comfortech. Avec le Colombo, le recul devient insignifiant et le saut du canon inexistant. Il est donc extrêmement facile de garder la mire ou d’enchaîner sur l’oiseau suivant pour, qui sait avec un peu de chance, réaliser le doublé ! La bande ventilée droite en acier couplée au point de mire en fibre optique vert permet une visée immédiate, elle aussi grandement facilitée par le poids réduit (3,1kg) du Colombo.

Alors qu’il est spécialement conçu pour les chasseurs à l’affût, le Benelli Colombo est équipé de bois veiné, du plus bel effet, certes, mais fragile pour cette utilisation. Le chasseur de migrateurs est également souvent confronté à des conditions météorologiques difficiles. De plus, dans le poste, l’arme est généralement posée au sol et la boue n’est pas l’amie de bois de ce type. Un peu d’entretien sera nécessaire pour garder votre arme en belle état.

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Conclusion

Finalement, il n’aura pas fallu beaucoup de tirs pour prendre en main ce Benelli Colombo. Nous avons particulièrement apprécié le système anti-recul Progressiv Comfort, il s’avère très efficace à l’usage et apporte un réel gain. Le mécanisme est à la hauteur de l’expertise du fabricant : fluide et fiable. On regrettera simplement l’usage de bois plutôt qu’une version synthétique qui aurait été plus judicieuse pour l’utilisation donnée à ce fusil semi-automatique. Les puristes apprécieront tout de même. Le Benelli Colombo est commercialisé à 2 200€ ce qui le place incontestablement dans le haut de gamme des fusils semi-automatiques. À un tel tarif, les attentes du chasseur sont grandes, le Benelli Colombo sera à la hauteur.

Caractéristiques techniques

Calibre : 12/76
Longueur canon : 66 ou 71 cm
Poids : 3,1 kg

Longueur de la crosse : 365 mm

Boîtier de culasse : Ergal noir anodisé

Bois : Noyer avec traitement WoodFX
Système anti-recul : Progressiv Comfort
Guidon de visée : Fibre optique verte

Contenu de la valise : 3 chokes Crio (Lisse – ½ – ¾ ) – 1 choke Wide Shot ou Long Shot selon le modèle choisi – Clé à chokes – Calles d’ajustement – Grenadières à attache rapide – Burette d’huile Benelli

 

Liste des revendeurs sur humbert.com

 


Test réalisé par Nicolas Carlier

Test réalisé le 04/11/2016

La chasse en Europe pèse 16 milliards d’€

Une conférence sur « Le poids économique de la chasse en Europe » s’est tenue à Bruxelles en septembre dernier, de nombreux officiels et parlementaires y ont assisté ainsi que des représentants du monde associatif et de l’industrie cynégétique.

Lors de cette conférence, l’organisme FACE, (Fédération Européenne des Association de Chasse et de Conservation) qui a pour mission de représenter les chasseurs au niveau de l’Europe, a dévoilé un chiffre clé : 16 milliards. C’est la contribution des quelque 7 millions de chasseurs européens à l’économie de l’Union. Parmi les intervenants, Karl-Heinz Florenz, le Président de l’intergroupe parlementaire sur la biodiversité, chasse et ruralité, a affirmé son souhait de faire reconnaître le rôle de la chasse et des chasseurs ainsi que leurs contributions à l’économie. Renata Briano, Vice-Président du groupe Chasse, a également ajouté : « l’impact de la chasse sur l’économie nationale ainsi que sur l’économie européenne est décisif et doit être pris en considération et surtout intégré dans les politiques nationales et européennes relatives à la biodiversité et au développement rural ».

Le Président de la FACE, Michl Ebner, a conclu cette conférence : « Le monde cynégétique est très complexe et ne peut être mesuré qu’en terme monétaire. La chasse doit être considérée comme un écosystème à part entière qui produit des bénéfices intangibles pour l’économie, mais elle permet également le maintien de nombreux emplois ruraux, contribue à la qualité de vie à la campagne et permet la transmission d’une identité culturelle et de traditions. »

Les récentes études menées par la Fédération Nationale des Chasseurs permettent de mettre en évidence non seulement le poids économique de la chasse en France, mais également les contributions, difficilement monétisables, des chasseurs sur les territoires et la biodiversité. D’autres états membres de l’UE ont également lancé ces études comme l’Italie, l’Autriche ou encore la Grèce. Ces précieuses données permettront aux parlementaires de disposer de solides arguments lors de prochaines négociations.

Un ricochet mortel lors d’une battue

Dimanche, lors d’une battue organisée dans la forêt de Caudebec-lès-Elbeuf, dans l’agglomération de Rouen, un chasseur a été atteint par un projectile suite à un ricochet.

Un chasseur âgé d’une cinquantaine d’années est décédé ce week-end lors d’une battue. La balle aurait ricoché sur un arbre avant d’atteindre la victime au flanc. Les tentatives de réanimation des secouristes sont malheureusement restées veines. Une enquête pour « homicide involontaire » a été ouverte, tous les participants de la chasse ont été soumis à un test d’alcoolémie, qui s’est révélé négatif pour chacun d’entres eux. Tous les participants, 32 individus au total, ont été auditionnés.  L’un d’entres eux, présumé auteur du tir, habitant du département voisin de l’Eure, a été placé en garde à vue. Les forces de l’ordre ont également saisi dix-neuf fusils afin d’effectuer différentes analyses et de déterminer avec certitude l’auteur du coup de feu mortel. Le substitut du procureur, un médecin légiste ainsi que la police scientifique se sont rendus sur place pour examiner les circonstances du drame. Les résultats de l’enquête seront communiqués rapidement. 

Le célèbre chef, Thierry Lassala, retrouvé mort


Il était parti lundi dernier à la chasse à la bécasse, comme il le faisait depuis des années et des années… depuis 15h30, date du dernier appel téléphonique de sa part, sa famille était sans nouvelle de lui. Le PGHM de Pau avait alors engagé rapidement les recherches pour tenter de le retrouver.

Thierry Lassala

Malgré les moyens et les efforts déployés, ce n’est que ce samedi, avec l’aide de sauveteurs bénévoles, que Thierry Lassla fut retrouvé, sans vie, au Pic du Mail d’Arrouy (1251m). La zone montagneuse peut laisser présager à un accident, mais à ce stade de l’enquête les causes du décès ne sont pas encore connu.

Thierry Lassala était un chef cuisinier très connues dans le Béarn. Il avait ouvert en 2010 à Pau le restaurant « Ze Bistrot » (une Toque au Gault-Millau). Mais avant cela Thierry avait fait ses armes auprès de Michel Guérard (3 étoiles au Michelin) et chez Firmin Arrambide. Dans les années 1990 il avait repris le restaurant familial, Au Bon Coin à Lurbe-Saint-Christau.

Le président de la FNC, Willy Schraen, reçu par François Hollande.

Willy Schraen recu par francois hollande

Ça s’est passé hier, et on ne connait pas encore le compte rendu de cette entrevue… Néanmoins si on écrit ces quelques lignes, c’est bien uniquement pour vous donner l’info de cette rencontre, et rien d’autre. A quelques mois des élections présidentielles, nous savons très bien que ce genre de rencontre n’a d’autre objectif que de récupérer des voix… D’autant plus lorsqu’elle a lieu avec le président du déshonneur et des promesses non tenues…

Bref ça s’est passé le 27 octobre 2016 et ça n’a (surement) servi à rien !

Sur cette news, pas des plus intéressante, on en convient, toute l’équipe Chasse Passion vous souhaite un excellent week-end de chasse ! Vous savez, sur le terrain, dans nos marais, nos campagnes, nos bois, loin de Palais de L’Elysée quoi….. !

Il confond un cheval avec une biche et le tue

Ce week-end, dans une petite commune de Savoie, un chasseur a confondu un cheval avec une biche et l’a abattu, l’enquête est en cours et la FDC promet une sanction. 

L’histoire est incroyable, et pourtant vraie, la Savoie est de nouveau touchée par un accident de chasse qui fait déjà beaucoup de bruit. Le week-end dernier, sur la commune de Mottes-en-Beauges, un chasseur a confondu un cheval avec une biche. L’issue fut fatale pour l’animal. Les faits sont relatés par un quotidien local, partagés sur les réseaux sociaux et les milliers de commentaires récoltés sont effroyables. De tels agissements sont une véritable peine pour l’image de la chasse, déjà fortement entachée par les polémiques à répétition de ces derniers jours.

Le jeune président de la fédération départementale, élu en juillet dernier, a immédiatement réagit « Il est indéfendable de dire que l’on a confondu une biche avec un cheval. » avant d’ajouter « « J’attends la conclusion de l’enquête de gendarmerie mais s’il y a bien eu faute, il y aura une forte condamnation de notre part ». La sécurité est au cœur des priorités de la FDC, un groupe de travail a été réunit sur ce thème et partira à la rencontre des associations de chasse sur le terrain. 

Les chasseurs Manchois appelés à la rescousse pour lutter contre les étourneaux

10 000€ par exploitation et par an, soit environ 2 à 5 millions d’euros de dégâts par an. Ces chiffres sont ceux de la FDSEA, et ils concernent… Les étourneaux ! Véritable fléau, ce ne sont pas tant les nuisances sonores habituelles qui dérangent les responsables locaux, mais plutôt les risques sanitaires.

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En effet, la Manche est un département où il existe de nombreuses exploitations bovines, dans lesquelles les étourneaux trouvent de la nourriture en abondance. Les oiseaux viennent directement piller la nourriture des bovins et souillent les tables d’alimentation. Conséquence directe, les vaches mangent moins et produisent donc moins de lait… En outre en volant d’une exploitation à l’autre, les étourneaux peuvent créer des contaminations croisées.

Dans les marais du Cotentin, les populations sont estimées à 550 000 oiseaux (contre 400 000 en 2014). Les mesures d’effarouchement classique ne suffisent plus… Pour lutter contre cette invasion la FDSEA, la Fédération des chasseurs et enfin la FDGDON (fédération départementale de défense contre les organismes nuisibles de la Manche) ont décidé de faire appel aux chasseurs. Ainsi un site internet vient de voir le jour afin de mettre en relation les chasseurs et les éleveurs. Sur ce site, les éleveurs pourront donc faire par leur besoin de destruction auprès de chasseurs désireux de tirer les étourneaux. Adrsse du site : http://agri-chasse-etourneaux50.fr/

Pascal Olmeta répond aux antis-chasse

Après l’incroyable polémique lancée autour de Luc Alphand, quelques jours plus tard, c’était au tour de Pascal Olmeta de subir la folie des antis-tout. L’ancien footballeur ne se laisse pas désarçonné et fait usage de son droit de réponse.

L’ancien gardien de but de l’OM subit depuis quelques jours les foudres verdâtres au sujet d’une chasse à l’éléphant réalisée il y a plus de 5 ans. Dans le Huffington Post, qui n’a pas mâché ses mots à l’encontre de Pascal Olmeta, celui-ci a publié aujourd’hui le droit de réponse du passionné :

« En décembre 2011, afin de pallier les dommages causés par la surpopulation d’éléphants au Zimbabwe, Pascal Olmeta a participé à une chasse légale et encadrée par le parc organisateur.

Né dans une famille de chasseurs, Pascal Olmeta ne s’est jamais caché de pratiquer la chasse. Il a d’ailleurs de nombreuses fois répondu à des interviews et fait la couverture de supports spécialisés.

En 2011, Pascal Olmeta se rend au Zimbabwe afin de participer à une chasse annuelle à l’éléphant qui est non seulement légale, mais qui a pour but de pallier les risques causés par la surpopulation d’éléphants sur le territoire.

Le problème de surpopulation des éléphants au Zimbabwe est un réel enjeu pour le pays. Les éléphants, en surnombre, provoquent des dégâts irréparables pour les habitations. Ils sont aussi à l’origine de nombreux morts au sein des populations locales.

Au total, plus de 17.000 éléphants sont présents sur le territoire zimbabwéen, un nombre bien trop important pour la superficie disponible d’accueil.

Pour cette raison, le Zimbabwe organise chaque année une chasse légale et encadrée afin de répondre au besoin de régulation de l’espèce. Les animaux concernés sont choisis au préalable par les autorités. Et seuls les animaux les plus âgés et causant le plus de dommages auprès des populations locales sont chassés.

Le seul but de la chasse à laquelle Pascal Olmeta a participé en 2011, et qui s’est déroulée dans la région de Tuli, dans un territoire de 40.000 hectares aux confins du Zimbabwe et du Botswana, était de participer à la pérennité de l’espèce, en maintenant un indispensable équilibre entre les sexes, et les tranches d’âge.

Le parc national organisateur avait autorisé la chasse de cet animal, qui menaçait les villages et les habitants alentours.

Les défenses ont été remises au parc national et la viande a été distribuée aux villageois.

Par ailleurs, le Zimbabwe souscrit au principe de l’utilisation raisonnée de ses ressources naturelles. Ce qui signifie que tous les revenus tirés de la chasse sont utilisés pour contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations locales vivant avec la faune ou à proximité des aires protégées, et pour soutenir les programmes de conservation.

Pascal Olmeta rappelle qu’il est engagé depuis de nombreuses années dans des causes philanthropiques. Il a d’ailleurs créé sa propre association « Un sourire, un espoir pour la vie ». A laquelle il a toujours reversé l’intégralité des sommes qu’il a pu toucher via, notamment, ses partenariats avec des marques de chasse. »

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