L’ancien président de la fédération départementale des Bouches du Rhône, déchu suite à une première condamnation en justice, Joseph Condé était tout de même resté dans le bureau directoire de la fédération au poste de secrétaire. Il a de nouveau été condamné par le tribunal correctionnel d’Aix.

Pour des faits de subornation de témoins et de destruction d’espèce protégée, Jo Condé a donc de nouveau été condamné par un tribunal qui lui inflige une peine de prison ferme de six mois, une interdiction d’exercer une activité professionnelle en lien avec la fédération durant 5 ans ainsi qu’une interdiction pendant 3 ans de détenir une arme et d’avoir le permis de chasser, des dédommagements devront également être reversés aux parties civiles constituées sur ce dossier. L’actuel président de la fédération, Jean-Marie Rimez a quant à lui été condamné à 6 mois de prison avec sursis, il devra également verser des dédommagements aux plaignants. 

Rappel des faits : Le 29 Mai 2013 un héron cendré est abattu au sein de la propriété de la fédération, Jo Condé est accusé d’être l’odieux tireur depuis son confortable bureau de secrétaire général, poste de repli accordé à l’accusé d’ors et déjà condamné par la justice et interdit de se porter candidat à la présidence. Un employé fédéral a assisté à la scène et filmé à l’aide de son smartphone, un autre a été invité par Joseph Condé a se dénoncé à sa place en échange d’un poste de cadre au sein de la fédération, les accusations de subornation de témoins ont donc été portée contre le secrétaire mais également l’actuel président, Jean-Marie Rimez. Les deux protagonistes ont décidé de faire appel de la décision du juge. 

Une actualité qui provient aujourd’hui encore des Etats-Unis. En effet entre le Congrès américain situé sur Capitol Hill et la Maison Blanche se trouve un immense parc naturel qui abrite de nombreux monuments et musées et un bassin, baptisé Reflecting Pool, de près de 600 mètres de long sur 50 de large. Cet espace de verdure s’est vu colonisé par une population d’oies bernaches, en constante croissance, qui commence à causer de nombreux dégâts.

Plus qu’une nuisance pour les promeneurs, les bernaches peuvent produire jusqu’à 1,4 Kg de fientes par individu et par jour, ces déjections détériorent grandement les systèmes de pompes et filtres du bassin mais également la végétation du parc, sans compter les risques potentiels pour la santé publique.

Les gestionnaires du parc ont donc eu l’idée de faire appel à une race de chiens de berger pour mettre en déroute ces oies, les chiens dérangent sans cesse les volatiles qui finiront par définitivement quitter l’endroit. Les border collie sont une race de chiens de berger d’origine Ecossaise, ils sont alertes, énergique, tenaces et intelligents. Les services du parc assurent qu’aucun oiseau ne sera physiquement maltraité durant ces opérations.

C’est ce que nous devons redouter ! En effet, très discrètement hier à l’Assemblée Nationale était présenté en première lecture un texte de loi visant à mettre un terme à la chasse à la glue.

13 députés étaient présents lors de cette séance, sur les 577 que compte l’hémicycle, la première lecture de ce nouveau texte a été favorable, il sera donc prochainement présenté au Sénat puis de nouveau devant l’Assemblée avant d’être définitivement adopté. Rien n’est donc perdu pour le moment, mais l’heure est grave.

Durant cette séance, il a également été question d’un jour national de non chasse, les débats ont été fournit mais Mme la Ministre Ségolène Royal conclu : « Il me paraît plus intelligent de laisser les partenaires locaux décider de ce qu’il convient de faire pour résoudre d’éventuels conflits d’usage et de cohabitation et inciter les usagers à se respecter. Jusqu’à présent, nous avons essayé de bâtir un texte équilibré, susceptibles de prendre en compte les aspirations et les convictions des uns et des autres. En l’occurrence, le dispositif juridique en vigueur permet parfaitement d’aplanir les conflits d’usage. » Le choix d’une journée de non chasse dépend des compétences du Préfet, l’écriture d’un texte national à ce sujet ne semble donc pas d’actualité.

« Un dimanche sans chasse », une idée soutenue par 200 associations. 

« Un grand merci aux usagers pour leurs témoignages de soutien. » Depuis le 3 mars 2015, sur le site de la Fédération départementale des chasseurs de Seine-Maritime, un message interpelle. Les chasseurs insistent – beaucoup – sur le soutien que leur accordent « des adeptes de nature, cyclistes et randonneurs », qui les accompagnent dans leur combat. Le combat ? Empêcher le collectif  Un dimanche sans chasse de parvenir à ses fins.

200 associations

Un dimanche sans chasse, c’est un collectif créé en novembre 2014, qui réunit plus de 200 associations et clubs sportifs dans toute la France, et qui prône l’instauration d’une journée « où toutes les activités de plein air, comme la randonnée, l’escalade, le cyclisme, puissent être pratiquées sereinement sans avoir à composer avec les chasseurs. Et ce jour, bien évidemment, c’est celui du dimanche, une journée que l’on peut partager en famille ».

Le collectif est offensif. Il a lancé, sur son site internet, un appel pour le dimanche sans chasse, dans l’intention de se faire entendre du gouvernement. L’introduction de la pétition est sans appel : « La chasse, faisant usage en plein air d’armes à feu dont la portée atteint plusieurs kilomètres, est de fait un loisir dangereux. Si toute activité comporte une part de risque, la chasse se distingue en ce qu’elle est le seul loisir qui blesse et tue fréquemment des personnes ni pratiquantes, ni spectatrices. »