Hier avait lieu l’Assemblé général de la FNC, un grand moment…….. de campagne présidentielle..

Photo : AFP / Christophe ARCHAMBAULT

Alors bien sûr des sujets de fond ont été abordés, mais si vous avez suivi, comme nous (nous avons posté le live sur notre page Facebook), vous aurez constaté que les points d’orgue, les attractions, de cette assemblée générale furent les discours de Monsieur Fillon et Monsieur Macron, qui avaient fait exprès le déplacement s’il vous plait !

En fait, un peu comme le salon de l’agriculture, l’AG de la FNC c’est tout les 5 ans un point de passage obligé pour tout bon candidat à l’élection présidentielle qui se respecte. En général on y apprend que nous sommes les principaux acteurs de la ruralité ou encore que nous, chasseurs, nous sommes les mieux placés pour gérer la faune sauvage… du neuf quoi !

Cette année on a quand même eu droit à de la vraie nouveauté de la part de Monsieur Macron : la réouverture des chasses présidentielles, supprimées par Nicolas Sarkozy en 2010 rappelons-le. « C’est quelque chose qui fascine partout, ça représente la culture française » dit il. C’est vrai qu’en terme d’avancée pour la chasse, loisir populaire, qui devient de plus en plus cher et qui perd chaque année des milliers de participants, c’est une mesure phare, utile !
Quand un chasseur dans la salle questionne Monsieur Macron sur sa proximité avec EELV, ce dernier répond subtilement « Je me suis arrêté à la ligne sur le nucléaire et ça m’a suffi. Je sais là-dessus à quoi m’en tenir. » »….

Du côté de François Fillon, cette assemblé générale avait un petit côté « bouffée d’oxygène », de trêve vu le contexte…. « « Je peux vous confier en souriant qu’il ne me déplaît pas d’être aux côtés de vrais chasseurs » ». (NDLR : qui sont les faux chasseurs ?) avouait-il avant d’ajouter : « Je me sens parfaitement à l’aise parmi vous » ». Il faut dire que CPNT a annoncé son soutien au candidat des Républicains et qu’historiquement le vote des chasseurs penche davantage à droite.

Finalement les chasseurs ont au moins un point en commun avec la classe politique : le bois. La langue pour certains, le territoire de chasse pour d’autres !

Quand tu as envie d’être au calme sur ton rocher !

Impossible de ne pas rire quand ce panda, filmé par un des visiteurs du zoo, décide de faire place nette du haut de son perchoir

Depuis plusieurs années on entend de plus en plus parler de cette maladie véhiculée par le renard, mais savez-vous qui est-elle vraiment ?

L’échinococcose est effectivement véhiculée par le renard, mais a besoin de plusieurs hôtes pour se développer, et ce n‘est pas non plus son urine qui est en cause, explications. Le renard porte en lui un ténia du nom d’échinoccocus multilocuralis qui va émettre des œufs dans l’intestin du goupil. Ses œufs vont se retrouver dans les excréments du renard (ce n’est donc pas l’urine qui est en cause comme certains le croient) et donc se répendre sur les végétaux présents au sol.
Mulots et autres campagnols, qui vont s’alimenter de végétaux contaminés par les œufs vont quant à eux développer des larves, au niveau de leurs foies. En mangeant ces petits rongeurs, le renard développe au final le ténia adulte, contracte la maladie, et le cycle continu ainsi.

L’échinococcose chez l’homme

L’échinococcose est un zoonose et est donc parfaitement transmissible à l’homme. On estime qu’un 1 homme sur 10 en contact avec les œufs va développer la maladie, le reste du temps l’homme y résiste.

Vous l’aurez compris, pour attraper l’échinococcose alvéolaire, il ne suffit pas seulement de toucher un renard, mais le simple fait de consommer un végétal en contact avec les œufs peut suffire. D’où l’intérêt de bien laver tout ce que l’on trouvera à manger dans la nature, surtout au niveau du sol, mais aussi de bien se laver les mains régulièrement. Même si le risque est faible, votre chien de chasse qui aurait léché (il peut aussi contracter l’échinococcose) des œufs, et qui vous lèche ensuite, peut suffire.

Si on prend le temps de parler de cette maladie, c’est qu’elle est tout simplement mortelle pour l’homme. Elle s’attaque au foie, telle une hépatite, et aucun traitement ne peut tuer le parasite (seulement le ralentir). Seule une opération au niveau du foie et notamment une greffe peut aider un patient à en guérir. Actuellement en France environ 600 personnes sont soignées pour la maladie, on estime par ailleurs qu’ 1/3 des renards serait porteur.

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Alors que vendredi dernier le nouveau directeur de l’ONCF était nommé, dans le même temps le ministère de l’Environnement, de l’Énergie et de la mer renouvelait une partie des membres du Conseil National de la Chasse et de la Faune Sauvage. Ainsi :

– Madame Sandrine Bélier, (membre d’EELV !), titulaire, remplace  Me Christophe Aubel
– M. Daniel Roques, suppléant, en remplacement de M. Marc Dudognon
– M. Jean Masson, suppléant, en remplacement de M. Frédéric Herbet

Pour rappel le rôle du CNCFS est : 
– de donner son avis sur la préservation de la faune
– de développer le capital cynégétique dans le respect des équilibres biologiques
– d’améliorer les conditions d’exercices de la chasse

Le CNCFS est composé de 3 catégories de membres : ceux qui représentent les pouvoirs publics (État et collectivités locales), ceux qui représentent les chasseurs, et enfin des scientifiques et personnes qualifiés. Voici la liste complète :
–  Le directeur chargé de la chasse ou son représentant ;
– Le directeur chargé de la forêt ou son représentant ;
– Le directeur général de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage ou son représentant ;
– Le directeur général de l’Office national des forêts ou son représentant ;
– Le président de la Fédération nationale des chasseurs ou son représentant ;
– 6 présidents de fédérations de chasseurs proposés par la Fédération nationale des chasseurs ;
– 3 présidents d’associations nationales de chasse proposés par la Fédération nationale des chasseurs ;
– Le président de l’Association nationale des lieutenants de louveterie, ou son représentant ;
– 4 personnalités qualifiées en raison de leurs compétences cynégétiques ;
– Un représentant des collectivités territoriales proposé par le ministre de l’intérieur ;
– 4 représentants des organisations professionnelles représentatives de l’agriculture et de la forêt proposés par le ministre de l’agriculture ;
– 4 représentants des organismes scientifiques ou de protection de la nature compétents dans le domaine de la chasse, de la faune sauvage ou de la protection de la nature.

Par un décret publié le 9 mars au JO, le ministère de l’Environnement a annoncé la nomination d’Olivier Thibault en tant que nouveau directeur général de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage.

Monsieur Thibault remplacera donc à partir du 15 mars 2017 Jean-Pierre Poly, président depuis de très nombreuses années.

Olivier Thibault est ingénieur en chef des ponts, des eaux et des forêts.

Tout est bien qui finit bien, tel aurait pu être le titre de cette news.

Sans doute avez-vous entendu parler de Top, une petite chienne jagd qui avait disparu il y a 10 jours lors d’une chasse en Dordogne. Cette dernière a poursuivi un renard jusque dans son terrier, mais n’a jamais pu en ressortir. C’est alors qu’un formidable élan de solidarité s’est mis en place à Saint-Pierre-de-Côle, pour venir prêter main forte à son maître, Michel Feymendie, mais aussi aux pompiers, afin de tenter de retrouver la chienne prise au piège dans les galeries souterraines. Sa chienne étant munie d’un collier GPS, Michel avait la certitude qu’elle était vivante, du moins les premiers jours, puisque celui-ci indiquait des déplacements de l’animal.

Malgré tous les efforts des bénévoles, après plusieurs jours de déblayage, Top était toujours introuvable. Un nouvel élan de solidarité s’est mis en place, y compris sur les réseaux sociaux, Facebook en tête, afin de trouver une pelleteuse pour déblayer plus efficacement le terrain. Rapidement de nombreuses personnes se sont manifestées et c’est finalement un entrepreneur de la région qui a dépêché, et conduit lui-même, 2 pelleteuses au milieu des bois.

Cela n’a malheureusement pas suffi, et dimanche dernier, après une semaine de recherche, le propriétaire a du se résoudre, la mort dans l’âme, à abandonner sa chienne sous terre. On imagine toute la détresse de ce chasseur, et la tristesse que ce dernier a du encourir les jours suivants.

Le miracle

Forest Gump disait « la vie c’est comme une boite de chocolat, on ne sait jamais sur quoi on va tomber »…Alors que tout espoir était perdu, et sans que l’on ne sache par quel moyen, hier matin la petite chienne Top est revenue comme pour miracle d’elle-même dans la cour de son propriétaire !

Bien que quelque peu déshydratée, et ayant perdu 2 kilos, Top est manifestement en forme, ce que va confirmer le vétérinaire. D’après son propriétaire elle a pu survire en mangeant le renard qu’elle à surement tué d’après ses déjections retrouvées avec du poil dedans.

C’est un fait totalement hallucinant, et d’un genre nouveau, qu’a vécu le Zoo de Thoiry dans la nuit de lundi à mardi. Des braconniers sont entrés par effraction, forçant plusieurs grilles métalliques, afin de tuer par balle un des 3 rhinocéros blanc présent dans le zoo. Une fois mort, les braconniers ont prélevé sa corne, surement à la tronçonneuse. Ils ont pris la corne principale, mais n’ont pas eu le temps de prendre la deuxième, probablement dérangés. Ce rhinocéros s’appelait Vince, et vivait des jours heureux à Thoiry depuis 2015, il été née aux Pays-Bas dans le zoo d’Arnhem.

Il parait surprenant de pouvoir pénétrer ainsi dans un zoo d’une telle renommée, et ce même en pleine nuit, mais quand on voit l’essor considérable que prend le braconnage des rhinocéros depuis quelques années, on comprend vite que les braconniers sont prêts à tout. En parallèle le personnel du zoo (5 personnes vivent sur place) n’est bien évidemment pas préparé à de tels actes.

Pour mieux comprendre ce qui motive les braconniers, 1 kilo de corne de rhinocéros est vendu 51 000€, dans les pays asiatiques notamment (la corne de rhinocéros est vendue en poudre pour ses vertus soi-disant aphrodisiaques), un tarif exorbitant qui les rends complètement fous.
En 2007 13 rhinocéros blancs ont été comptabilisés comme braconnés en Afrique du Sud, leur principal habitat, en 2015 pas moins de 1175 pauvres bêtes ont été abattues pour les mêmes raisons que Vince. Un massacre que les autorités locales, même s’il elles y mettent des moyennes grâces notamment au soutien de nombreuses ONG, n’arrivent pas endiguer. À l’heure ou les hommes, notamment en Afrique, se massacrent entre eux comme jamais, il n’y a rien d’étonnant à voir toute cette cruauté se répercuter sur le monde animal.  Pas plus tard que le 21 février dernier, des braconniers s’en sont pris à l’orphelinat pour rhinocéros de Thulas, en Afrique du sud en tuant plusieurs jeunes individus.

Cette situation n’est pas rare, nous dirons même qu’elle est présente dans tous les départements, néanmoins dans le Loir-et-Cher, la grogne des agriculteurs se fait de plus en plus présente.

Ce sont nos confrères de la nouvelle République, en allant à la rencontre d’un agriculteur de Thellay, qui ont mis en lumière cette exaspération montante. En effet, Hubert Lambert, agriculteur depuis 1988, ne cache pas son « mal-être » face aux dégâts de sangliers, devenus beaucoup trop importants selon lui. Son exploitation, située au cœur de la Sologne est bordée par de grandes propriétés de chasse; Conséquence directe: les sangliers viennent très régulièrement labourer ses champs. « Depuis 10 ans c’est véritablement l’explosion des populations » déplore-t-il. « L’indemnisation des dégâts ne fonctionne pas si mal » reconnait-il, mais elle finit par ne plus couvrir l’ensemble des pertes subies. En effet, l’agriculteur dit passer beaucoup de temps à remettre en état ses champs, et cela n’est jamais pris en compte. La cause de tous ses maux : les chasseurs, qui agrainent de façon considérable la bête noire afin de les concentrer sur les territoires de chasse, qui en plus ne sont chassées que quelques fois par an. 

Même son de cloche à la FDSEA, qui par l’intermédiaire de son président, Florent Leprêtre, a déclaré récemment devant le préfet du Loire-et Cher : « On voit bien qu’on n’a pas les bons outils, alors soit on est courageux et on teste de nouvelles mesures, soit on se prépare à faire face un jour à un gros risque sanitaire, comme on l’a frôlé avec le cas de tuberculose bovine de 2015 ! ». Florent Leprêtre souhaite voir l’agrainage interdit sur certaines zones, à titre expérimental, tout « en accompagnant des agriculteurs, car dans un premier temps, les dégâts pourraient être énormes »… paradoxal…

Le président de la fédération des chasseurs du département, Hubert-louis Vuitton, n’a évidemment pas manqué la sortie du président de la FDSEA et a fait savoir très clairement « Ce ne sont pas les agriculteurs qui vont gérer la chasse dans notre département ! ». Il ne ferme pas du tout la porte au dialogue, bien au contraire, mais a fait savoir sa volonté de conserver une population de sangliers suffisante dans le département pour satisfaire les chasseurs. Partant de là, il ne voit aucun inconvénient à discuter avec des agriculteurs afin de remédier au mieux aux problèmes « très localisés « comme celui de Monsieur Lambert. Ça sera d’ailleurs un des points de débat lors de la réunion de révision du plan cynégétique départemental, qui se tient aujourd’hui même.