L’affaire date de fin 2016 sur a commune de Lansac, dans le Tarbes. L’association de chasse « la Diane de l’Arrêt-Darré, du village dispose de miradors pour la chasse au grand gibier, mais un spécifiquement fait l’objet depuis quelques semaines d’actes malveillants.

Cela a commencé par 2 barreaux sciés à l’échelle. Aussitôt remplacés, ils sont de nouveau cassés… Les jours passent et les chasseurs observent que des boulons du mirador disparaissent. Des boulons qui ne sont pas là que pour la décoration comme chacun se doute… Les faits continus avec le plancher du mirador qui se retrouve enduit de graisse puis de savon. 
S’en est assez pour les chasseurs qui risquent à présent un réel et grave accident de chasse…. Ils décident de partir en « chasse » contre le, ou les personnes, mal intentionnées. Ils dissimulent une première caméra type piège photographique, et arrivent à filmer l’auteur des faits, mais de dos. Malheureusement ce dernier la découvre et ira jusqu’à déposer un panneau devant le rendez-vous de chasse « souriez, vous êtes filmés ! ».

Passablement énervés, les chasseurs décident de cacher une nouvelle caméra, mieux cette fois –ci. Courant janvier c’est enfin le « jackpot », la caméra enregistre nettement un homme s’affairant autour du mirador, clé de 13 à la main ! Les chasseurs se rendent directement à la gendarmerie, qui va très rapidement identifier un médecin qui exerce à Tarbes ! C’est la stupeur dans tout le village, comment un homme de médecine, qui a consacré sa vie aux autres peut-il saboter ainsi un mirador et mettre en danger la vie d’autrui ?

C’est le médecin lui-même qui devra répondre à cette question devant le tribunal correctionnel de Tarbes au mois de juin !

La Cigogne, emblème de toute une région, et amie de toute une population, sauf peut-être quand elle court-circuite le réseau Enedis (ERDF) !

L’histoire se passe à Bainville-aux-Miroirs en Meurthe-et-Moselle. Ce lundi, aux alentours de 9h du matin, un couple de cigognes qui s’était installé en haut d’un pylône, a créé un méga court-circuit privant ainsi 1000 habitants d’électricité pendant près de 3h !

La cause : l’un des 2 oiseaux (certains disent la femelle, d’autre le mâle !!) aurait lâché une branche permettant de faire son nid, et celle-ci aurait touché 2 fils électriques en même temps ! L’histoire ne dit pas si les 2 cigognes ont décidé de déménager, jugeant l’endroit dangereux !

Vous souvenez-vous de cette histoire rocambolesque ou un maire avait organisé une chasse au pigeon en pleine ville, et avez dû s’en expliquer devant la justice ?

Crédit photo : Archives P. -A. É – sudouest.fr

Le maire de Villeréal, Pierre-Henri Arnstam ne pensait faire autant la une des journaux quand en janvier 2016 il décida de détruire de réduire la population de « pigeon de clocher ». En effet pour faire face au dégât que ces derniers occasionnent sur les bâtiments, le maire avait choisi d’utiliser une procédure tout à fait légale : le tir de destruction. Ainsi 80 chasseurs avaient abattu 300 pigeons en 1 seule journée. Seulement, le maire de la commune avait commis une erreur administrative en n’envoyant pas à temps l’arrêté municipal en préfecture. Il n’en fallait pas moins pour que 5 associations se portent partie civile et porte plainte contre le maire !

Lors de son 1^er passage devant une juridiction de proximité, le ministère public avait requis une amende de 35€ en février dernier. Vendredi 14 avril 2017 le tribunal d’instance a rendu son délibéré et a choisi de relaxer entièrement le maire de la commune, déboutant les associations de leur demande de préjudice !

Le chasseur à la pelle comme on le surnomme, bien que ce terme ne nous plaise pas particulièrement, c’est ainsi que l’on appelle Jean-Marc Dutouya, ce chasseur ayant eu affaire à la LPO  aujourd’hui entre les griffes de la justice.

Photo : Sud-Ouest / Loïc Dequier

Concernant les faits nous vous renvoyons à notre article complet du mois de février. Lors de son procès il y a 2 mois le Procureur de la République avait requis de la prison avec sursis. Une sanction totalement aberrante que n’ont heureusement pas suivie les juges hier lors du verdict.

Estimant que LPO avait utilisé une méthode « commando » pour pénétrer sur le territoire privé de Monsieur Dutouya. Néanmoins le tribunal a condamné Monsieur Dutouya et son frère à chacun 800€ d’amende, et 200€ d’amende pour le fils, Éric. Ajoutez à cela les 3000€ d’amende, les hommes devront verser conjointement la somme de 3000€ à Alain Bougrin-Dubourg, 223€ à France télévision et 131€ à la LPO. En revanche aucune nouvelle de la plainte de Mme Dutouya, mère du condamné principal âgée de 86 et jetée violemment au sol par les militants LPO. Pas de nouvelles non plus quant à la violation de propriété privée par ces mêmes membres. Écœurant. 

Mercredi dernier des daims détenus par un particulier sur la commune d’Aurouër, près de Moulins, ont été capturés par l’ONCFS.

Ils vivaient là depuis des années et des années, la propriétaire en avait hérité en 2000 lorsqu’elle a acquis la maison : un mâle et deux femelles. Seulement voilà, comme la nature est bien faite, les daims ne sont pas restés très longtemps que 3, et rapidement des petits sont venus compléter le groupe ! En parallèle un trou dans la clôture de la propriété a permis à certains animaux de s’en échapper et ainsi divaguer aux alentours….

C’est à ce moment que l’ONCFS a eu vent de la présence des animaux et comme la loi est très stricte à ce sujet (il est interdit de détenir plus d’un animal sauvage, au-delà il faut un certificat de capacité que ne possède pas la propriétaire) l’organisme a décidé d’intervenir. C’est ainsi que mercredi dernier des agents de l’ONCFS, ainsi qu’un vétérinaire se sont rendus sur place afin de capturer, et non de tuer, les daims présents aux nombres de 9 ! Réalisant une sorte de mini battue dans l’enceinte de la propriété, les agents n’ont réussi à en capturer que 5. Ces derniers ont été endormis à l’aide de fusils hypodermiques puis pucés, vermifugés, testés à la tuberculose et la brucellose, puis transportés du côté de Saint-Étienne dans un parc pouvant les accueillir.