Après les attaques répétées depuis le début de l’année et les différentes actions menées par les éleveurs excédés, la préfecture des Alpes-Maritime a autorisé la chasse, sous contrôle, des loups.

La préfecture des Alpes-Maritime a décidé de prendre le dossier à bras-le-corps et d’autoriser la chasse des loups, sous un contrôle strict. Samedi dernier, une action ciblée a été menée par un lieutenant de louveterie accompagné de deux chasseurs et d’un éleveur, aux alentours de 6h15, un loup a été repéré, après une approche réussie, le chasseur parvint a abattre l’animal, un mâle de 25 kg. Le loup a été tué près d’un troupeau, déjà victime de ceux-ci précise la préfecture.

La préfecture envisage d’étendre les possibilités offertes aux chasseurs de jouer leur rôle de régulateur. Des tirs à l’approche seront possibles, l’organisation de battues sera simplifiée, jusqu’alors restreint aux communes sur lesquelles des attaques de loups ont eu lieu, des autorisations pourront désormais être accordées aux communes limitrophes. Le quota maximal de prélèvement, fixé à 24 loups pour la France, sera également augmenté.

Si l’ACCA de Saint Secondin dans la Vienne ne trouve pas un candidat à la présidence de l’association, les quarante-sept chasseurs seront privés de territoire où pratiquer leur passion.

Bien que l’Association de Chasse Communale Agréée (ACCA) compte moins de cinquante adhérents, les querelles gangrènent la petite association qui a vu son président démissionner durant l’assemblée générale. Il s’agit du sixième président consécutif qui abandonne son poste suite à la réception de lettres anonymes insultantes et de critiques virulentes. L’ACCA a pourtant un bilan plus que positif : 700 perdreaux et 210 faisans ont été au tableau durant la saison 2014/2015, elle propose également des battues aux renards ou aux sangliers. Faute de nouveau candidat, ou à minima d’une présidence partagée, l’association sans président ni bureau, sera mise en sommeil ou même dissoute si la préfecture en décide ainsi. Les chasseurs membres ne pourront alors plus exercer leur passion sur les terres, même privées, que gèrent l’ACCA. Une assemblée générale extraordinaire est organisée le 10 mai afin d’élire un nouveau président/bureau, si candidat il y a.

La page Condé-Rimez n’est pas encore tournée pour la FDC des Bouches du Rhône qui tenait son assemblée générale il y a quelques jours. Nous faisons le point sur la situation.

L’assemblée générale de la fédération départementale des chasseurs des Bouches-du-Rhône s’annonçait comme tendue à la suite des multiples plaintes à l’encontre de l’équipe dirigeante actuelle. Traditionnellement, le bureau est élu/réélu à la suite de cette AG par les chasseurs du département. Pour la FDC 13, le système de vote est assez original et dénué de démocratie : trois urnes laissent la possibilité aux votant de déposer leur bulletin, nominatif, dans la boite « Contre » – « Pour » ou « Abstention ». Ces trois urnes, disposées devant le bureau où siégeait l’actuelle équipe dirigeante (Mrs Rimez & Condé notamment) leur permettant ainsi de relever et noter les noms des votants.

La Préfecture du département avait, dans un communiqué, fait part de son inquiétude quant à l’actuelle gestion de la fédération et des tensions existantes entre les employés et les dirigeants. Le Directeur Départemental des Territoires de la Mer (DDTM), Mr Servanton, était dépêché sur place afin d’assurer la représentation de l’état. Celui-ci a constaté les tensions et est intervenu en menaçant de placer la fédération sous tutelle de l’état « si la FDC ne donne pas rapidement des gages qui permettent d’assurer un retour rapide à la normale ». En effet, au delà du contexte difficile pour les employés et chasseurs du département, les fédérations sont chargées de missions par l’état, missions qui ne sont plus suivies par la FDC 13 notamment concernant la régulation des sangliers, source croissante de dégâts sur les cultures. La triste histoire n’est donc pas encore terminée pour la FDC des Bouches-du-Rhône, nous vous tiendrons informé du prochain chapitre…

Crédits photos : Didier Pirosa

Un loup solitaire a été abattu par un berger alors qu’il s’apprêtait à attaquer son troupeau sur la commune de Peira Cava dans les Alpes-Maritimes.

Il y a quelques jours, le berger avait subit une attaque qui décima son troupeau, sur la commune de Roquebillière, dans la soirée de dimanche, à quelques kilomètres de là, c’est le berger qui a parvenu à prendre le dessus et a abattu le loup, un mâle solitaire de 35 kg alors qu’il s’apprêtait à attaquer son troupeau.

Entre ces attaques, et après l’action menée par le premier berger, qui dispersa les carcasses de ses moutons sur les ronds-points de la route 202, la préfecture des Alpes-Maritimes avait annoncé vouloir permettre « Des arrêtés de tirs de prélèvement concernant les zones les plus touchées par la prédation seront signés afin de permettre l’organisation d’affûts et/ou de battues dès le début du mois de mai. ».

Source : Nicematin