Après plusieurs cas de grippe aviaire décelés dans le nord du pays, c’est dans les Pyrénées qu’un nouveau cas à été découvert sur une oie cendrée.
La Fédération des Chasseurs et la préfecture ont pris les mesures qui s’imposent afin de limiter la propagation du virus.
Voici le mail envoyé à l’ensemble des chasseurs du département :
« Suite à la découverte d’un cas de grippe aviaire dans la faune sauvage (oie cendrée) sur la commune de PUYDARRIEUX, une Zone de Contrôle Temporaire a été mise en place.
Celle-ci concerne 20 communes du département, à savoir : BARTHE, BETPOUY, BONNEFONT, CAMPUZAN, CIZOS, GALAN, GUIZERIX, HACHAN, LIBAROS, LUSTAR, ORGAN, PUNTOUS, PUYDARRIEUX, SABARROS, SADOURNIN, SENTOUS, TOURNOUS-DARRE, TOURNOUS-DEVANT, TRIE SUR BAÏSE et VIEUZOS.
Sur ces communes :
– le transport et l’introduction dans le milieu naturel de gibier à plumes (lâchers) sont interdits,
– le transport et l’utilisation des appelants pour la chasse du gibier d’eau sont interdits.
Nous vous demandons de nous signaler toute mortalité anormale d’oiseaux sur cette zone.
Nous vous rappelons également les mesures de biosécurité à prendre à l’aller et au retour de la chasse :
– les oiseaux chassés doivent être conservés dans des contenants étanches (bacs, sacs…) qui seront rigoureusement nettoyés dès le retour à la maison ;
– aucune partie des oiseaux tués à la chasse ne doit être abandonnée en milieu naturel, il est indispensable de mettre les plumes, les pattes les ailes et les viscères dans des sacs étanches avant de les jeter ;
– les bottes sont rincées et essuyées sur le lieu de chasse, ou bien elles sont transportées dans un sac plastique fermé avant d’être nettoyées de retour du lieu de chasse ;
– les vêtements de chasse sont nettoyés à l’arrivée à la maison ;
– le matériel de chasse est nettoyé de retour du lieu de chasse et ne doit pas être en contact avec des volailles ou des élevages avicoles ;
– les échanges d’oiseaux et de matériel (sauf après un bon nettoyage et une désinfection) entre chasseurs ou avec des oiseaux domestiques sont proscrits.
En respectant bien ces mesures, on évite tout contact direct (d’oiseau à oiseau) ou indirect (par le biais de fientes, de matériel, de bottes ou par les mains de l’homme), ce qui réduit fortement le risque de contamination des élevages. »