La chasse à l’approche se rapproche sensiblement de la chasse à l’affût.
C’est sûrement l’une des chasses qui demande le plus de connaissances et de patience qu’il soit. Il faut avoir repéré préalablement l’endroit de son territoire où se tient un ou des animaux, puis tenter de l’approcher.
L’approche commence souvent à la nuit. Le chasseur va progresser à travers bois avec d’infinies précautions pour ne pas être vu, ni entendu et encore moins senti. Des indices de passages tels que des empreintes ou des laissés sont de bonnes indications pour le chasseur.
Une fois l’animal identifié, il faudra encore l’approcher à une distance convenable de tir, soit entre 30m et 200m ! En effet, si les gibiers tels que le chevreuil, le cerf et le sanglier pourront au final être approchés d’assez près, il n’en est pas de même pour le gibier de montagne.
Lorsque l’on chasse le chamois ou le mouflon, il faut aussi ajouter l’aspect physique de la chose. Les approches peuvent souvent durer la journée, et amener le chasseur à passer de mont en mont… En effet, il y a moins d’endroit pour se cacher dans ce genre de biotope, et les animaux montagneux ont de très bonnes facultés à détecter le chasseur même à plusieurs centaines de mètres !
Appelé pirsch en Alsace, ce mode de chasse est souvent couronné d’insuccès et de nombreuses sorties sont nécessaires pour prélever l’animal convoité. C’est d’ailleurs ce qui fait toute la magie de ce mode de chasse.