Caractéristique :
De la taille d’un pigeon, il a néanmoins une allure plus fine et élancée, caractérisant les limicoles. Un Bec long fin et droit, marqué par une mandibule inférieure rouge. Le plumage est complétement différent entre l’Hiver et la période nuptiale, ce qui lui à valu son nom d’arlequin…
En plumage, d’Hiver, le Chevalier arlequin est entièrement gris clair, avec un sourcil blanc descendant derrière l’œil. Les pattes sont rouges. En plumage nuptiale, il est entièrement noir pigmenté de points blanc. Les pattes deviennent noires.
Attention : Ce Chevalier peut être confondu avec le Chevalier Gambette, qui a néanmoins un bec plus cout avec le bout du bec entièrement rouge, un sourcil qui s’arrête au niveau de l’œil ; Le Chevalier gambette, est également très strié sur à peu près tout le corps
Comportement et reproduction :
On pourra le trouver dans nos régions, dans les marais et étangs côtiers, les lagunes, mais aussi sur les côtes. Alors qu’il préférera la taïga et la toundra pour la période de nidification.
On le trouve dans les toundras marécageuses, les lisières de la taïga et en migration dans les marais, les champs inondables, les mares et les vasières dans le nord de l’Eurasie, Scandinavie, Russie, Sibérie, péninsule de Chukotski.
Il hiverne de la Méditerranée à l’Asie du sud-est et à l’Afrique centrale. Il va passer l’hiver en petit nombre dans la région méditerranéenne et surtout en Afrique au nord de l’équateur, par exemple sur les côtes du Ghana. En Asie, il séjourne dans le sud, sur les îles de la Sonde et en Indochine.
Le chevalier arlequin niche dans les marais boisés à la limite de la toundra et de la taïga. Il n’atteint le bord des mers polaires qu’au niveau de certains estuaires. Le nid se trouve en un lieu sec – dans la toundra, sur un petit monticule. C’est un simple creux garni de quelques herbes sèches, feuilles et parfois d’une ou deux petites plumes.
Les œufs sont verdâtres avec des marques brun-noir à brun clair qui ont tendance à former une couronne autour du gros bout. La ponte a lieu à la fin de mai ou au début de juin. Jusqu’à présent, seul le mâle a été observé en train de couver.
Alimentation :
Il prend sa nourriture dans les eaux douces aux rives plates, dans les vasières et assez souvent, se jette dans l’eau jusqu’à la poitrine, enfonçant la tête sous la surface pour saisir une proie. Son régime alimentaire est à base d’insectes aquatiques de leurs larves (hémiptères notamment), de têtards, de tout petits alevins et de mollusques comme les limnées ou les planorbes.