La perdrix bartavelle appartient à la famille des phasianidés qui comprend les perdrix, les cailles et les faisans.
Elle ressemble beaucoup à la perdrix rouge avec sa gorge blanche, ses flancs barrés de noir, de roux et de blanc, son bec et ses pattes rouges.
Caractéristique :
La bartavelle est la plus grande des perdrix (33 à 43 cm ; 460 à 770 g).
Coq et poule, aux plumages identiques, ont le dos d’un gris cendré brunâtre, le haut de la poitrine gris bleuté, le ventre roux pâle et les flancs rayés de roux, de noir et de crème. Le bec et les pattes sont rouges.
La bartavelle se distingue de la perdrix rouge, entre autres caractères, par une gorge blanche plus grande et bordée d’un collier noir sans mouchetures et par des plumes des flancs marquées de deux bandes noires au lieu d’une.
En raison de l’absence de dimorphisme sexuel marqué, il est impossible de déterminer le sexe d’une bartavelle en nature, sauf au printemps lorsque les oiseaux sont observés en couple.
Le mâle se distingue de la poule par une stature un peu plus forte et par des différences d’attitude : il a tendance à guetter plus souvent et lance fréquemment, tête dressée, quelques strophes depuis un promontoire rocheux tandis que la femelle s’alimente dans les environs.
Comportement et reproduction :
La bartavelle affectionne les reliefs accidentés aux sols secs ou rocailleux couverts d’une végétation herbacée basse. Elle peut vivre aussi bien dans les garrigues que dans les alpages de haute montagne.
Pendant la nidification, la perdrix bartavelle occupe essentiellement l’étage subalpin ainsi que l’étage montagnard s’il n’est pas forestier. Ses milieux préférés sont les pelouses parsemées de rochers et d’arbrisseaux nains situées sur des versants bien exposés, à pente moyenne ou forte.
Elle fréquente aussi les formations boisées claires, telle que celles à mélèze Larix decidua, pin cembro Pinus cembra ou pin à crochets Pinus montana. Un micro-relief accusé, lui offrant une bonne protection au sol, est une composante essentielle de son habitat de reproduction.
Le nid est construit à même le sol et bien caché sous le couvert de buissons, de plantes herbacées ou de rochers.
De fin août à novembre, les bartavelles ont tendance à monter vers le haut des versants pour tirer profit de la repousse végétale et du développement des orthoptères (principale source de nourriture à l’automne). Elles fréquentent alors des pelouses entrecoupées de zones rocheuses, à l’adret comme à l’ubac, et les crêtes sommitales jusqu’à 2800 m.
En hiver, elles recherchent les sites où la neige fond rapidement. Le suivi de quelques oiseaux par radiopistage dans les Alpes françaises et autrichiennes a montré une grande variété de stratégies. Certains hivernent à haute altitude (jusqu’à 3000 m), se nourrissant au voisinage des sommets déneigés par le vent et s’abritant dans des excavations de parois rocheuses.
D’autres se déplacent jusqu’à 9-10 km de leur lieu de reproduction vers des altitudes plus basses (700-1400 m) : ils fréquentent les talus de terrasses, les pentes escarpées couvertes de landes et pelouses, les lisières de prairies de fauche et de pâturages. Lors de tempêtes de neige, ils se réfugient parfois sous le couvert d’épicéa ou dans des granges à foin et s’aventurent même au voisinage des habitations. Ils peuvent ne stationner que quelques jours sur ces stations refuges, regagnant leurs quartiers d’estive au premier redoux, mais quelques oiseaux y demeurent durant tout l’hiver. L
’importance et la durée de l’enneigement ainsi que les caractéristiques locales du relief conditionnent largement la qualité des conditions d’hivernage des bartavelles.
C’est à son chant que l’on repère le plus facilement la bartavelle : émis surtout à l’aube et à la tombée de la nuit, il est assez sonore, bien rythmé et un peu grinçant.
On l’entend fréquemment d’avril à fin juin, occasionnellement en été et en automne, rarement en hiver. Chant de parade au printemps, il sert aussi au mâle à avertir les coqs voisins de sa présence et à chasser l’intrus. A toutes saisons, il est un appel de ralliement lancé par les oiseaux des deux sexes.
Les fientes, de forme cylindrique, ont une extrémité renflée blanche constituée d’urates et l’autre extrémité amincie.
Elles mesurent 15-40 mm de long sur 5-7 mm de large, sauf chez la poule couveuse qui produit des crottes au diamètre beaucoup plus gros que celui des crottes habituelles (environ 25 mm).
Leur couleur varie suivant la nature des aliments consommés : le plus souvent verdâtre lorsque l’ingestion de nourriture verte prédomine, elle peut être beige clair (inflorescences de carex), rosée (criquets), violacée (myrtilles), brun marron (graines).
La bartavelle manifeste aussi sa présence par des cuvettes ovales de terre grattée, les places de pouillage, qu’elle creuse pour prendre un bain de poussière. On y trouve parfois des plumes des flancs, marquées de deux bandes noires, qui signalent à coup sûr la présence de perdrix bartavelles ou éventuellement de rochassières dans la zone d’hybridation naturelle.
Les empreintes de la bartavelle sur la neige sont très caractéristiques : leurs contours sont nets et la trace du doigt médian de 45 à 57 mm de longueur dépasse largement celle des doigts latéraux. La voie suit un tracé rectiligne ou des courbes.
Au printemps, elle vit en couple et la femelle pond 8 à 14 œufs qui éclosent de fin juin à début août.
Aux autres saisons elle peut vivre seule ou au sein de compagnies qui regroupent de 2 à 12 individus.
Alimentation :
Son régime est constitué essentiellement de végétaux (feuilles, pousses, bourgeons, graines, baies) ou d’invertébrés consommés principalement par les poussins et les poules pendant la période de reproduction (insectes, araignées, mille-pattes, cloportes et mollusques).
De fin août à novembre, les bartavelles ont tendance à monter vers le haut des versants pour tirer profit de la repousse végétale et du développement des orthoptères (principale source de nourriture à l’automne).
7 réflexions sur « Un ours pourchasse un berger après avoir attaqué ses bêtes dans les Pyrénées »
il faut envoyer Hugo Clément, Nagui et les autres garder les moutons et je pense qu’ils vont vite comprendre ce qu’est un berger face à un ours et quelques loups.
Non non !!! ce n’est pas l’ambiance d’un plateau de télé.
un homme doit pourvoir se defendre vis a vis d un ours ou d un loup . si il faut jeter des etre humains en pature pour faire plaisir a ses bobos ecolos a deux balles mais ou on va
Le jour où un homme/femme/enfant sera tué, nous saurons qui poursuivre en justice, pas de quartier, il faudra assumer les responsabilités
Si un pro ours devait choisir entre la vie d’un ours et d’un berger…nous connaissons tous la réponses ! Des gens très dangereux pour la démocratie des fanatiques !
Malheureusement aujourd hui on défend plus les animaux que les hommes avec leurs satané escrologie de bobos qui n y connaissent rien à la nature
Si le peloton de gendarmerie s’était rendu sur place quel scénario était envisageable ? Probablement un tir d’effarouchement et voilà la raison pour laquelle ont autorise pas les bergers au tir de défense.
Conclusion ont préfère la vie d’un ours à celle d’un berger
En Roumanie , il y a , bon an mal an 3 morts par an du fait de l’ours , patience , nous allons les rattraper .