Le lagopède alpin est un petit galliforme, au dimorphisme sexuel peu marqué. Sa famille, celle des tétraonidés, regroupe les tétras, les gélinottes et les lagopèdes.
Caractéristique :
A peine plus gros qu’une perdrix (340 à 540 g), il est doué d’un mimétisme remarquable grâce aux mues successives de son plumage.
La livrée hivernale, entièrement blanche à l’exception des rectrices noires, et la livrée nuptiale, panachée de fauve, de brun et de noir, lui assurent une parfaite discrétion aux différentes saisons.
Tout le corps de l’oiseau, y compris tarses et narines, est recouvert de plumes, ce qui permet une protection efficace contre le froid.
Comportement et reproduction:
Espèce parfaitement adaptée à la vie en haute montagne, le lagopède alpin est un oiseau qui vit toute l’année dans les régions pierreuses au-delà de la forêt. II fréquente les éboulis, les combes où la neige s’attarde, les pelouses et les landes d’altitude. En France, le lagopède alpin se rencontre dans les Alpes et les Pyrénées au-dessus de la limite supérieure de la forêt, généralement entre 2 000 et 2 900 m d’altitude. Chacun des deux grands massifs héberge une sous-espèce qui lui est propre :
– le lagopède alpin des Alpes, présent de la Haute-Savoie aux Alpes-Maritimes.
– le lagopède alpin des Pyrénées, présent des Pyrénées-Orientales aux Pyrénées-Atlantiques.
Dans les massifs les mieux connus, les densités varient de 0,5 à 4,5 couples pour 100 ha. II est totalement absent des Vosges, du Jura et du Massif central.
La plupart des adultes sont sédentaires, occupant un espace vital annuel de quelques centaines d’hectares. Toutefois, certaines poules effectuent en automne ou en hiver, des déplacements erratiques pouvant atteindre 26 km. En hiver, il se protège du froid en se laissant recouvrir par la neige.
Le lagopède alpin pond 5 à 9 œufs qui éclosent de fin juin à début août.
Alimentation :
Il se nourrit de bourgeons, de feuilles, de jeunes pousses, de baies d’éricacées et d’insectes.