Fin et léger, avec une tête sèche et allongée, des oreilles fines, papillotées et attachées bas, l’ariégeois est un chien distingué. Ses yeux foncés, bien ouverts, ont une expression caressante, sa truffe est bien ouverte, et son cou est long et légèrement arqué. Son dos est généralement assez soutenu, sa poitrine profonde, ses membres antérieurs, bien d’aplomb, sont larges à l’avant-bras. Le fouet, en forme de sabre, est porté gaiement. La robe, au poil fin et serré, peut être noir et blanc, parfois mouchetée avec du feu pâle aux joues et au-dessus des yeux.
Aptitudes à la chasse :
Ce spécialiste du lièvre pratique également la chasse à tir de tous les gibiers. Du briquet, dont il est issu, il a gardé l’intelligence, la vivacité et la ténacité. Du gascon-saintongeois il a repris les qualités de chien d’ordre, le nez très fin et la gorge. En résumé, l’ariégeois représente un bon compromis, les qualités de l’un palliant les défauts de l’autre. II est bon pour le lièvre, le chevreuil et le sanglier, et adroit sur le rapprocher.
Alimentation :
En période de travail, doublez sa ration, qui s’élève en temps normal à 430 g de viande par jour environ, ou l’équivalent en aliment humide ou complet sec. Rustique, il n’est pas difficile en la matière, mais a besoin, comme tous les chiens, surtout quand ils sont sollicités pour le travail, d’une alimentation équilibrée.
Conseils :
Éducation
Plus docile que son ancêtre le briquet, il n’est pas difficile à prendre en main, pourvu que l’on s’y consacre quand il est jeune. Une éducation progressive, fondée sur les exercices traditionnels, se montre vite payante.
En ville
Parmi les rares courants capables de chasser en solo, l’ariégeois peut vivre en appartement, car il vivait autrefois dans les fermes de sa région natale.