L’estimation du nombre de loups en France est toujours sujet à débat depuis le retour du prédateur en métropole et les méthodes de comptage ne sont pas toujours considérée comme efficaces par tous les acteurs de la ruralité qui dépendent de ces chiffres. A compter du 1er janvier 2025, une nouvelle méthode de comptage va entrer en vigueur.
L’estimation basée sur un seul indicateur.
Jusqu’ici, le nombre de loups en France dépendait de deux indicateurs.
La première méthode appelée « capture-marquage-recapture » (CMR) consiste à collecter des indices de présence biologiques comme les fèces, l’urine, les dépouilles ou le sang des animaux, pour suivre des traces ADN afin de déterminer la présence d’individus sur un territoire.
La seconde méthode nommée « effectif minimal retenu » (EMR) était un chiffre se basant sur l’estimation des populations effectuée à la fin de l’hiver selon la taille des meutes observées par le Réseau Loup-Lynx.
Ces deux indicateurs étaient alors croisés pour obtenir un chiffre estimant au plus proche le nombre de loups présents en France après études.
Cette fois, un arrêté ministériel a annoncé que la méthode de comptage allait changer pour se baser uniquement sur le CMR.
Un nouveau mode de comptage qui fait déjà débat.
Certains acteurs du GNR (Groupe National Loup) ont déjà décidé depuis longtemps de boycotter les réunions sachant que ce nouveau mode de comptage allait être mis en place prochainement.
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Si le ministère de l’environnement a décidé de se baser sur cet seul et unique indicateur, c’est parce qu’il considère qu’il s’agit d’une procédure fiable scientifiquement.
La LPO a elle aussi salué ce procédé reconnu et fiable mais pourtant, des oppositions se font entendre.
En effet, cette méthode d’estimation n’est pas exemptes de défauts soulignés par le ministère de l’environnement lui-même comme le fait que le chiffre définitif de la CMR n’est disponible que plusieurs années après l’étude des données génétiques.
Le ministère de la Transition écologique vise malgré l’obtention d’un chiffre total, fiable et unique en fin d’année avec un intervalle de confiance obtenu dans les 6 mois après la fin de la récupération des indices de présence.
Ce délai trop important n’est pas du tout du goût des ruraux et surtout des éleveurs qui demandent plus de réactivité pour obtenir des autorisations de tirs en cas d’attaques. L’obtention d’un chiffre une fois par an pourrait ne pas correspondre à la réalité du terrain compte tenu du délai relativement long pour l’obtenir.
9 réflexions sur « Une nouvelle méthode de comptage pour les loups va entrer en vigueur au 1er janvier 2025 »
Après toutes ces années il serait intéressant d’établir une synthèse :
– Combien a coûté le loup toutes dépenses confondues ces 10 dernières années
– combien a t’il rapporté ( tourisme , observations , tournages )
– quel en a été le gain pour la biodiversité
– quel impact le recul du pastoralisme français sur le bilan carbone global
– quel risque envisageable dans un pays à forte fréquentation touristique
– quel impact futur sur l’élevage et par induction quel impact sur la modification des paysages
– quel risque pour l’enrésinement de nos pâturages et l’impact sur les incendies
Indépendamment d’être pro ou contre le loup avons nous les moyens financier et la liberté de bouleverser des équilibres ????
Nous l’avons tous compris l’enjeu est uniquement politique : diviser , prendre de la main droite ce que l’on rend de la main gauche en échange de quelques accords sur le dos de notre patrimoine
Les comptages ainsi que leurs interprétations sont un outil au service du mensonge et une porte de sortie politique
Pour les écologistes radicaux un moyen de prédation contre les efforts fait par les chasseurs et déstabiliser les structures cynégétiques en anéantissant le résultat des plans de chasse
Bonjour Alain. Tout est dit, je pense qu’il n’y a pas grand chose à ajouter. Sauf que les chasseurs seront certainement sollicités à un moment où a un autre pour limiter les dégâts. Depuis que l’âne de la Présidente de l’Europe a été boulotté par le prédateur qui n’a pas eu la courtoisie de faire la différence entre le protégé de la Présidente et un banal mouton d’un de nos éleveur, le ton a changé. Alors un jour viendra où l’on nous demandera ou même on nous contraindra de sortir la carabine pour limiter l’expension. Là, ce sera d’accord, mais il conviendra de demander un défraiement. Prime à chaque chasseur qui se déplacera et prime d’abattage au profit de la société de chasse qui aura prélevé un loup. Ainsi, il conviendra que l’on arrête d’être systématiquement les dindons de la farce escrologique.
Dans quelques années nous aurons le droit de chasser le loup , nous aurons une méthode de comptage infaillible.
Bon, oui, je suis « pro-loup », pour autant que l’on peut l’être évidemment… C’est complexe…
En tant que « pro-loup », j’ai toujours pensé qu’il devait y avoir une régulation de l’espèce par des agents assermentés et formés (mieux que ce suisse qui dit avoir abattu 3 lynx en les prenant pour des loups!). Pourquoi? D’une part pour garder une population viable génétiquement de loups et d’autres parts comme « soupape de sécurité vis à vis des éleveurs… Hé! J’admire les loups, mais j’aime aussi le fromage de chèvre!!
Cependant, le thermomètre employé jusqu’à présent ne satisfait personne : ni les éleveurs, qui considèrent toujours le chiffre comme minoré par rapport à la réalité locale, ni les défenseurs du loup qui considèrent que ces chiffres sont majorés par rapport au niveau national. Bref, s’il y a bien un point d’accord entre nous, c’est bien que les chiffres ne nous paraissent pas exacts. Espérons qu’un décompte scientifique permettra d’obtenir des estimations plus fiables que la simple observation! L’autre problème est le temps d’attente des données – qui ne satisfait personne- Est-il possible de l’accélérer? Cela serait souhaitable…
Il va arriver un moment prochainement ou dans plusieurs années où cela deviendra ingérable. Le nombre de loups aura tellement augmenté qu’il fera courir des risques et pa seulement aux éleveurs. Alors il faudra se tourner vers les associations qui l’auront défendu et où réintroduit à la fin des années 80 début 90 dans le Mercantour. Souvenez-vous de ce jour de comptage de chevreuils et de chamois suite à la carato conjonctivite . Le brouillard était tellement dense que l’on n’y voyait rien. Pourtant quel bonheur d’avoir vu des loups revenus « naturellement »!? Alors amis chasseurs, comme je le dis depuis un moment : « Un coup de main, OK » Mais d’abord rendez nous les chasses traditionnelles et tout ce que vous avez pris au nom de la biodiversité que nous sommes seuls à soutenir. Non! et bien bon vent et à la prochaine.
Comment faire confiance?.
L’OFB avait déjà sous estimé le nombre de loups sûrement sous les ordres du ministère de l’environnement.
Et oui c’est beaucoup plus fatiguant de faire des comptages de nuit que d’emmerder les chasseurs la journée.
Ne vous inquiétez pas l’Administration vient de simplifier ses méthodes le comptage.
On casse le thermomètre et tout ira mieux demain,
en fait attendre 10 ans que le bicot d’un haut politique (genre Von der Leyen) se fasse bouffer, pour qu’enfin de serieuses mesures soien mises en œuvre.
Pour l’instant on amuse la galerie et les victimes pleurent
Et c’est sous l’ordre du ministère que on a trouvé que le crâne du petit Émile,
Mais ce n’est pas le loup ,car c’est lui qui laisse que les crânes quand il dévore ses proies CQFD
Comment faire croire que l’Etat agit en ne faisant rien de rationnel pour régler le problème des victimes.
En fait on casse les thermomètres et on verra après , une nouvelle preuve de la tres grande inefficacité des décisionnaires.