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nikko stirling

Un projet d’effarouchement des vautours suscite la colère de la LPO

vautour fauve
vautour fauve

Les prédateurs sont à l’origine de nombreux débats car leur gestion est source de problèmes, surtout en ce qui concerne les éleveurs. Les autorités cherchent donc des solutions pour garantir la sécurité des animaux et des personnes, qu’il s’agisse du loup, de l’ours, ou encore des grands rapaces, ce qui n’est pas du goût des associations animalistes.


Un projet d’effarouchement des vautours dans l’Aveyron.

La préfecture de l’Aveyron a publié un projet d’arrêté le 17 octobre dernier visant à permettre l’effarouchement des vautours fauves qui causent quelques problèmes aux éleveurs dans l’Aubrac et le Lévezou.

Les rapaces ont tendance à beaucoup tourner autour des troupeaux et n’hésitent pas à s’en prendre à une bête qui se montrerait en difficulté ou aux jeunes animaux.


Pour permettre aux éleveurs d’éviter les attaques sans risquer de mettre en péril l’espèce, le projet d’arrêté vise à autoriser des tirs d’effarouchement. Les tirs ne sont pas réalisés avec des munitions létales et ne visent qu’à faire fuir les oiseaux.

Cette autorisation accordée sur les territoires de 102 communes serait mise en place à titre expérimental dans le département pour une durée limitée, le temps de vérifier l’efficacité de la mesure et son impact sur le comportement des oiseaux.

La LPO vole dans les plumes de la préfecture.

Si au premier abord, on se dit que la mesure est intelligente, les associations animalistes ne sont évidemment pas du même avis.

La LPO a lancé une campagne de mobilisation afin de permettre à ses adhérents et sympathisants de s’opposer à la mesure.


En effet, une consultation publique est en cours sur le site de la préfecture et la LPO demande à ce que les militants aillent sur ce dernier pour rendre un avis défavorable au projet d’arrêté, ce qui empêcherait les éleveurs de protéger leurs troupeaux des vautours fauves.

Le saviez-vous ?  Un éleveur condamné à verser plus de 100 000 euros à ses voisins à cause du bruit et de l'odeur de ses vaches

L’association justifie cette opposition par le fait que les attaques de vautours fauves sont quasiment toujours portées vers des animaux malades ou en détresse et qu’il ne s’agit donc pas réellement d’une stratégie de prédation.

La Ligue pour les Oiseaux affirme également que la perturbation d’une espèce protégée pourrait entrainer de lourdes conséquences sur le stress et la reproduction.

Il est possible de donner son avis sur ce projet d’arrêté sur l’effarouchement des vautours jusqu’au 03 novembre.

12 réflexions sur « Un projet d’effarouchement des vautours suscite la colère de la LPO »

  1. Réponse à Ours Polaire
    L’ADEME (Agence pour le Développement et la Maîtrise de l’Énergie) est un organisme d’État rattaché au Ministère de l’Écologie. Les chiffres donnés sur la mortalité des oiseaux sont très en deçà des réalités.
    Je vous invite à consulter un article de Mark Duchamp, Président du Conseil Mondial pour la Nature, relatif à une étude sur la mortalité des oiseaux et chauve-souris par les éoliennes industrielles.
    Comme je ne donne pas de lien (modération oblige) vous trouverez l’article en tapant «éoliennes, le grand carnage que l’on cache aux Français»
    Rien qu’en Allemagne, l’ornithologue Bernd Koop avait estimé en 2015 la mortalité annuelle entre 60.000 et 100.000 oiseaux par Gigawatt de capacité éolienne.
    Pour les 39 GW éoliens installés Outre-Rhin à cette époque, cela faisait, selon l’étude de Bernd Koop, entre 2.340.000 et 3.900.000 oiseaux morts par année, bien loin des estimations de l’ADEME.
    En prenant la moyenne de 80.000 oiseaux tués par GW on arrive à 3.120.000 oiseaux tués par an.
    Or, actuellement, l’Allemagne dispose de 69,5 GW de capacité installée (source : Deutsche Wind Guard, bilan 2023 de l’éolien terrestre et maritime).
    On peut donc estimer pour 2023 la mortalité moyenne à 80.000 x 69,5 = 5.560.000 oiseaux tués chaque année par les éoliennes industrielles en Allemagne.
    Si vous souhaitez affiner le calcul, on sait que l’Allemagne dispose aujourd’hui de 114.000 éoliennes en service. Ce qui représente une mortalité de 5.560.000 / 114.000 = 48,77 oiseaux tués par éolienne et par an.
    On est encore très loin des chiffres tronqués de l’ADEME qui estimait en 2015 la mortalité entre 0,4 et 1,2 oiseaux par éolienne et par an, soit 40 à 100 fois moins que la réalité.
    Je vous fais grâce de l’étude espagnole qui va dans le même sens et que vous retrouverez dans l’article précédemment cité.

    En France, on comptait fin Juin 2023, 2 354 parcs éoliens terrestres raccordés pour une capacité installée de 21,39 GW (source RTE France).
    Le nombre d’éoliennes terrestres installées en France au 31 mars 2024 est de 9719 éoliennes.
    Comparativement à l’Allemagne, cela équivaut à :
    9719 x 48,77 = 473.900 oiseaux tués chaque année en France par les éoliennes.
    Vos chiffres « bidon » tendent à minimiser l’impact réel de l’éolien sur l’avifaune.

    Vous dites que la LPO n’a aucun intérêt à minimiser cette mortalité et qu’elle n’a jamais fait « ami-ami » avec les promoteurs éoliens. Faute de pouvoir vous donner le lien, je vous renvoie à un article du Canard Enchaîné de décembre 2013. Vous le trouverez en tapant « epaw les oiseaux sont au courant» ou encore « vent de colère les oiseaux sont au courant ».
    Vous y apprendrez comment l’ancien directeur de la LPO Hérault a accepté en 2007 le poste de « responsable environnement » à EDF EN, et aussi comment « l’ornithologue chargé du suivi de mortalité sur les éoliennes, s’y est fait embaucher en août dernier ».
    On sait encore que la LPO a signé des accords avec les promoteurs éoliens, moyennant finances. Faites un petit effort de recherche !
    En Espagne, quand SEO-Birdlife a voulu publier la vérité sur la mortalité, le rapport a été enterré par les autorités ainsi que par les autres sociétés ornithologiques fortement subventionnées, dans un pays où l’éolien domine la politique énergétique.
    Voici ce qu’écrivait M. Duchamp à ce sujet :
    « Pour réussir cette mystification, il était essentiel d’obtenir la coopération des ONG ornithologiques. Cela s’est fait en général à coup de donations et de contrats multiples: études d’impact pour quantité de projets éoliens, suivis sur la mortalité avienne une fois le projet construit, études ornithologiques variées… L’industrie éolienne est rapidement devenue le principal employeur d’ornithologues de l’Union européenne, et autres pays à forte pénétration des énergies dites «vertes».

    Pour vous répondre sur le « carbone » l’éolien est une énergie « fatale », «non pilotable », dépendante de la volonté du dieu Eole, qui doit être couplée 365 j/an, 24h/24 aux centrales thermiques de soutien charbon-gaz afin de maintenir l’équilibre « consommation production » sans lequel le réseau électrique serait en risque de casse. L’économie carbone est un leurre écologique pour grands nigauds à qui on fait croire que le vent sauvera le climat.
    L’Allemagne a du ouvrir de nouvelles centrales au charbon (comme le Danemark) et l’Espagne recourir au gaz algérien dans des proportions identiques (20 GW d’éolien pour 20 GW de gaz) afin de sécuriser le réseau.
    L’éolien n’est qu’une question de gros sous et rien d’autre. L’argent achète tout, même le silence.
    Pour terminer, je ne commenterai pas vos considérations relatives à la chasse qui n’a rien à voir avec le « plaisir de tuer ». Le plaisir de la chasse est d’abord la quête et le contact avec la nature. Tuer n’est qu’une finalité.
    Carole, Chasseresse

  2. La LPO en colère à cause des vautours.
    Et les éoliennes industrielles qui tuent des milliers d’oiseaux chaque année y compris des espèces protégées et même les vautours ?
    Sur cette question, silence radio. La LPO a fait « ami-ami » avec les escrocs de l’éolien industriel et elle perçoit chaque année des subventions conséquentes de la part des producteurs d’énergie « verte ».
    L’argent achète tout, même le silence. Que la LPO cesse de nous faire de la morale.
    Carole, chasseresse

    1. Bonjour Carole,
      C’est fou comme vous détestez la LPO! Ils font pourtant leur boulot : LPO = Ligue de protection des oiseaux. Dire qu’ils sont 100% parfaits serait bien, mais ce sont des êtres humains amoureux des oiseaux. Et il arrive parfois (rarement, certes) qu’ils soient sur la même longueur d’onde que vous pour la protection des milieux. Qu’ils soient souvent vos adversaires se comprend. Mais ne mettez pas en doute leur sincérité. Eux et moi ne voient pas les choses de la même manière que vous. Cela ne veut pas dire pour autant qu’il faille s’invectiver.
      Pour en revenir aux éoliennes, quand on consulte de l’Ademe (fabrication, installation, usage , maintenance, fin de vie et recyclabilité), le bilan est de 14.1 gr. de CO2/Kwh. Ce chiffre vient à 65% de l’extraction et de fabrication des composants.
      Seules les centrales nucléaires et les installations hydrauliques font mieux.
      Pour la mortalité des oiseaux, je vous envoie le lien vers un site écolo… Non! ne sortez pas le fusil!! Allez d’abord lire l’article… (Edit modération : Pas de liens dans les commentaires). Citant des chiffres venant de la LPO (qui n’a aucun intérêt à le minimiser), chaque éolienne tuerait en moyenne 7 oiseaux par an. Et la LPO s’interroge beaucoup sur l’efficacité des « dispositifs de protection » installés par les industriels de l’éolien : ils sont donc conscient du problème. Dans le cas des vautours, ils veulent éviter que l’on « rajoute encore une couche ». Mais, lisez l’article, je vous prie. Vous verrez que la LPO ne fait pas « copain-copain » avec les industriels de l’éolien.
      Le monde n’est pas blanc ou noir. Si je prends la peine d’écrire à une chasseresse, ce n’est pas pour la convaincre d’abandonner la chasse, mais pour faire comprendre qu’il n’y a pas d’un côté les « gentils chasseurs » et de l’autre les « méchants écolos bobos ». Je suis un opposant radical à la chasse, qui, pour moi, ne doit être pratiquée que pour subvenir à ses besoins alimentaires. Je n’ai rien à reprocher à celui qui prend son fusil, tue un lapin et s’en nourrit. Rien à dire non plus sur celui qui tue un daim, le met au congélo et mange dessus durant des semaines ou des mois. Pour moi, tuer pour le plaisir n’est pas un loisir, c’est tout.
      Après, j’ai conscience de ne pas être écolo à 100%. J’ai deux voitures à essence, je mange de la viande et du poisson et je suis éloigné des positions des « animalistes » ou des « vegans ». Je suis, je dirais, plutôt pragmatique.
      Il y a en tout cas un sujet sur lequel vous et moi pouvons nous retrouver et même faire alliance : la défense des milieux naturels. S’ils disparaissent, plus de gibier pour vous et plus d’animaux pour nous.
      Bonne soirée… et n’oubliez pas, rien n’est totalement blanc, rien n’est totalement noir.

  3. Vous nous faites chier avec les vautours ! Nous avons des millions de pauvres en France , moi la priorité c’est pas les animaux c’est les humains !

  4. En tout premier lieu, merci de votre réponse courtoise, ce qui est très agréable, même si l’on peut ne pas être d’accord sur tout!
    Par définition, le vautour est un animal nécrophage qui se nourrit de proies déjà mortes ou en voie de l’être. C’est d’ailleurs une chose que je déplore quand je lis un article sur ce sujet : on ne nous expose presque jamais les circonstances qui ont déclenché la venue des vautours : un veau mort-né et une génisse pour laquelle la mise bas s’est mal passée, par exemple. Il est évident que pour un éleveur voir l’une de ces bêtes se faire dévorer par une curée de vautours n’est pas un spectacle agréable, pas plus que l’attaque d’un grand prédateur (loup, ours, voire lynx). Mais la principale menace pesant sur l’élevage, nous le savons très bien, viens d’ailleurs : des importations à bas coût de viande bovine ou ovine venant de l’étranger, par exemple. Avez-vous déjà pensé à la consommation de carbone que suscite l’importation d’agneau de Nouvelle-Zélande, alors que nous avons des agneaux français dont on ne voit jamais la couleur? J’ai parfois l’impression que l’on fait porter aux loups, lynx, vautours, et ours une responsabilité trop grande pour eux plutôt que de s’attaquer aux vrais problèmes : comment gagner sa vie en tant qu’éleveur ou agriculteur, sans que les clients soient asphyxiés par les prix, par exemple. Vous savez, les prédateurs (et les vautours) jouent la partition qui leur a été donnée par l’évolution : les uns (le loup, l’ours) ont comme rôle de forcer par leur prédation les troupeaux à se déplacer pour éviter le surpaturâge : problème, ils ne font pas de distinction entre des cerfs et le bétail domestique. Normalement, ils se régulent par eux-même : les loups ont besoin d’un énorme territoire et ne sont pas partageurs avec d’autres meutes ou des isolés : ceux-ci risquent leur vie quand ils pénètrent sur les terres d’une autre meute Ils adaptent leur nombre à la nourriture disponible et n’exterminent jamais leurs proies. Les ours mâles pratiquent l’infanticide sur les oursons pour rendre les femelles à nouveau fertile. Les vautours, eux, sont des nettoyeurs qui aident à contenir les épidémies à éliminer les animaux malades ou trop faibles. Ce sont aussi des « recycleurs ». Ils ne laissent tien, pas même les os que le plus grand d’entre eux, le très rare gypaète barbu, consomme. La nature, la vraie, ce n’est pas la « Bibliothèque Rose »!
    Pour en revenir à l’effarouchage, on a aussi toutes les raisons de craindre que par « erreur » il soit appliqueé à de purs rapaces (aigles, faucons, ect..) ou dérange la nidification d’espèces sensibles. Ce qui pose problème, c’est aussi les effets collatéraux….

    1. Ours polaire, bien sûr qu’il faut de tout, proies ,prédateurs, fossoyeurs,mais dire que les prédateurs s auto regulent en fonction des proies, possible a condition que nous n existions pas, avec nos élevages.un pisciculteur voyant son revenu amputé à cause des cormorans,a empoisonné des poissons,résultat mort de plusieures espèces,je pense qu il aurait mieux valu l autoriser a en tirer quelques uns.pour l importation de viande qui provient de l autre côté de la planète,je suis complètement d accord ,je trouve ça aberent.pour la confusion difficile de confondre un faucon et un vautour.

    2. Ours polaire- De l’avis sur le problème des vautours, sur les pâturages, vous passez sur un avis de « politique commerciale internationale » c’est très adroit(!) mais cela n’a rien à voir avec une attaque des vautours sur une femelle d’élevage mettant bas. Détruire l’élevage de montagne en laissant les vautours repousser les éleveurs, c’est accentuer les importations. Vous considérez plus loin que les loups sont des « conducteurs de troupeaux » en évitant ainsi le surpâturage. C’est idiot et méprisant pour l’éleveur auquel vous déniez la responsabilité et la connaissance. Vous craignez une erreur sur les petits rapaces, c’est encore une fois prendre les éleveurs de nos contrées pour des ignares. Je ne sais pas où vous prenez vos avis, mais allez passer une semaine avec un gardien de troupeau et ensuite vous donnerez votre avis.

    3. Bonjour à tous,
      Bien qu’écologiste et opposant à la chasse au gibier d’élevage, je lis et j’interviens sur ce site avec deux objectifs :
      a) Lire des points de vues différents sur les sujets qui me préoccupent (ici les vautours) pour remettre en question mes opinions et éviter de m’abreuver toujours aux mêmes sources. Je vous conseillerai donc aussi de faire de même sur les sites écolos)
      b) Émettre des avis différents pour contribuer à donner une pluralité d’opinion sur ce site.
      Qu’il soit bien entendu que je ne prends personne pour un imbécile… tant que l’on ne me qualifie de tel.
      Pour en revenir aux vautours, voici des faits chiffrés disponibles sur le net :
      Pour le sud-ouest on compte environ (les vautours, ça bouge!) : Vautours Fauves 2016 – + de 2400/Pernocptère : environ 150 (2018)/Vautours moine : 127 (2020), dont 85 dans le sud-ouest/Gypaéte barbu (2020) : 80 environ (Alpes, Massif Central, Pyrénées)
      Difficile d’imaginer qu’ils déciment les troupeaux au point de rendre l’élevage impossible!
      Un autre fait qui a été mentionné par l’un de mes correspondant a été le fait que je mentionne l’importation d’agneau néo-zélandais. C’est que pour nous, écologiste, la planète est un tout : importer de la viande d’aussi loin n’est pas neutre en énergie, loin de là… D’où le fait que nous souhaitons, aussi paradoxal que cela semble être, le maintien et le développement d’un élevage et d’une agriculture locale…
      Mais alors, pourquoi voulons nous à tel point défendre le vautour? Ce n’est pas seulement parce qu’on nous le trouvons beau (en vol!) ou utile, mais parce que c’est un symbole d’une grande importance pour nous.
      A l’heure où le réchauffement climatique s’emballe (voir ce qui se passe en montagne, en Espagne, etc…), ou un climato-sceptique (Trump) arrive au pouvoir aux Etats Unis, nous avons terriblement besoin de signes d’espoirs. Le retour des vautours est pour nous l’un de ces signes dont nous avons tant besoin. Celui de la possibilité de réparer dans une certaine mesure les dégâts que nous avons infligé à la nature. Y toucher, alors que les espèces demeurent très fragiles (merci aux lignes hautes tensions) est pour nous aussi intolérable que la perte de bêtes pour un éleveur.
      Voilà, c’est dit, vous pouvez me maudire ou m’interdire de site, mais au moins, vous comprendrez le pourquoi de nos réactions, tout comme j’essaie de comprendre les votres.
      Sur ce, je vous souhaite à tous une bonne soirée.

    4. Ours polaire, allez voir Bougrain Dubourg à la LPO pour lui expliquer que les éoliennes industrielles tuent des millions d’oiseaux y compris les vautours. Si vous voulez vous attaquer aux vrais problèmes de l’écologie mensongère faites votre examen de conscience. « Avez-vous déjà pensé au carbone » que génère ces engins couplés en proportion similaire aux centrales thermiques charbon-gaz ?
      « L’importation d’agneau de Nouvelle-Zélande » fait sourire par rapport aux dégâts irréversibles (écologiques, financiers, sanitaires, sociaux) de cette industrie mortifère devant laquelle les Ecologistes sont en béatitude.
      Carole, chasseresse

  5. Au début des années 1980, il n’y avait plus de vautours en France. Le poison, les amateurs d’un « beau coup de fusil », les collectionneurs d’oeuf et l »equarissage des carcasses d’animaux les avaient éradiqués.
    A force de ténacité et de courage une poignée d’huluberlu, dont la LPO, ont réussi avec l’accord des éleveurs a ramener dans le ciel vautours fauves, vautours moines et percnoptères dans notre ciel.
    Aujourd’hui, ils en dérangent certains, et on veut ressortir les fusils, pour l’effarouchement, nous dit-on, En attendant pire?
    Avec un gouvernement ouvertement favorable aux chasseurs et aux Agro-industriels, on peut, comme la LPO, craindre le pire!
    D’où notre forte opposition !

    1. Ours polaire, effarouchement ne veut pas dire tuer , mettez vous à la place de l éleveur,du propriétaire qui découvre sa jument,sa génisse,sa brebis dévorée par les vautours alors qu elle mettait bas.biensur qu il faut de tout mais la protection totale finit rarement bien,a moins que vous souhaitez la disparition des éleveurs (loup,vautours) même chose pour les pisciculteurs avec le cormoran( certains ont déjà jeté l éponge)voir une montagne recouverte de fougères et de ron es mais un ciel plein de vautours.

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