Le Mont-Ventoux est une vraie légende pour les passionnés de cyclisme et du tour de France mais dernièrement, c’est pour une toute autre raison que l’on parle de ce lieu mythique dernièrement. En effet, un jeune photographe a pu obtenir les images d’une espèce qu’il cherchait depuis longtemps : le loup. Le prédateur se trouve aujourd’hui sur une grand partie de l’hexagone et s’il fait souvent parler de lui lors des attaques sur les troupeaux, il reste extrêmement rare de l’observer quand on le cherche.
Un loup sur le Mont-Ventoux.
Pendant plusieurs années, un photographe animalier du Vaucluse a passé énormément de temps à se documenter sur le loup pour connaître ses habitudes, ses comportements et sa zone de répartition.
Le loup étant désormais présent dans plusieurs départements de France dont le Vaucluse, il a pu se rendre sur plusieurs spots pour tenter de capturer les images du prédateur jusqu’au 15 avril dernier ou il a pu toucher au but.
C’est en soirée qu’il a pu apercevoir le loup, à moins de 40 mètres de lui sur un chemin du Mont-Ventoux où il avait décidé de se poster.
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Caché et bien camouflé, et malgré l’émotion d’enfin tomber sur l’animal recherché, le photographe a pu prendre des photos et même une vidéo.
Un partage dénoncé par les écologistes sur les réseaux.
Le jeune homme a pu partager son enthousiasme dans les médias et notamment auprès de Ici Vaucluse. Plusieurs internautes visiblement écologistes et anti-chasse n’ont alors pas manqué de s’en prendre au jeune photographe pour avoir dévoilé publiquement qu’il avait photographié le loup sur le Mont-Ventoux, affirmant que les vilains chasseurs allaient s’y rendre pour traquer l’animal.
Les chasseurs sont pourtant bien au courant de la présence du loup dans le département sans que ce dernier ne soit inquiété…
Ce sont d’ailleurs bien souvent les éleveurs qui sont surtout ennuyés par la présence des grands prédateurs, bien plus que les chasseurs.
Alors félicitations à ce jeune photographe pour son abnégation et la patience dont il a fait preuve car, même si la finalité n’est pas la même et que les espèces sont différentes, les chasseurs traditionnels et les chasseurs d’images ont finalement la même passion pour la nature.