Un loup installé dans le Loiret depuis quelques jours responsable de plusieurs attaques

Depuis la mi-décembre, plusieurs attaques de loup sont à déplorer dans le Loiret. Récemment, c’est la carcasse d’un agneau qui a été découverte dans le secteur nord-ouest de Montargis et les agents d’ l’OFB ont pu confirmer que l’attaque avait bien été perpétrée par Canis Lupus.

Deux attaques en 10 jours.

Si la présence du loup dans le département n’était pas inconnue de tous, les deux attaques récentes prouvent bien que les éleveurs doivent se préparer à protéger leurs bêtes.

En seulement 10 jours deux attaques de loup se sont produites dans le Loiret. La première a visé un troupeau de brebis à Dammarie-en-Puisaye le 15 décembre dernier, durant laquelle 5 bêtes ont été tuées en tout.

En ce début de semaine, c’est un agneau qui a été retrouvé totalement éventré sur la commune de Corquilleroy, située au nord de Montargis.

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Les éleveurs de la région sont donc très inquiets et certains commencent déjà à s’équiper en caméras de surveillance, à placer les troupeaux sous clôtures électriques et même à recruter des chiens de défense.

Les chasseurs étaient au courant.

Si l’OFB a pu confirmer qu’il s’agissait bien d’un loup, la nouvelle ne surprend pas vraiment tout le monde.

Le président de la société de chasse de Corquilleroy avait déjà connaissance de la présence d’un loup qu’il a pu croiser déjà à deux reprises.

La première fois, il a pu croiser le grand prédateur qui traversait la route alors qu’il partait en courses tôt le matin. S’il a d’abord pris la bête pour un gros chien, l’attitude et la démarche du canidé a interpellé le chasseur qui a voulu en avoir le cœur net.

L’homme a alors décidé de se rendre dans la plaine, jumelles à la main, pour voir s’il pouvait retrouver la trace du loup dans le secteur ou il l’avait aperçu précédemment.

Après quelques recherches, il a pu de nouveau observer l’animal qui est retourné dans les bois après avoir pris soin de se retourner à plusieurs reprises pour s’assurer qu’il n’était pas suivi.

Persuadé qu’il s’agissait d’un loup, le chasseur a néanmoins préféré éviter d’ébruiter la chose de peur qu’on ne lui tombe dessus en l’accusant de vouloir faire peur aux éleveurs.

La présence du loup est effectivement un sujet qui peut rapidement dégénérer entre les éleveurs dont le gagne-pain est directement touché, les militants animalistes qui veulent mettre le prédateur sous cloche et les chasseurs qui sont au milieu de tout cela, un peu malgré eux. Il reste tout de même triste d’observer que l’animosité de certains pousse les autres à ne pas partager leurs observations de peur d’être traité de fou, au risque de voir des attaques se dérouler sur un territoire.