Un éleveur a retrouvé 26 bêtes massacrées en une seule attaque de loups dans la Drôme

La présence du loup dans la Drôme est un paramètre avec lequel les éleveurs et les bergers doivent désormais composer même si les dégâts sur les troupeaux peuvent aujourd’hui s’avérer extrêmement importants. Ce fut le cas le mois dernier à Chantemerle-lès-Grignan, ou un éleveur a retrouvé 26 de ses animaux massacrés lors d’une attaque de loups.

26 animaux tués en une nuit.

La présence du loup ravit les amoureux de la nature qui veulent voir revenir à l’état sauvage les grands prédateurs mais ce retour implique de lourdes conséquences sur ceux qui vivent constamment dans la nature à savoir les éleveurs et les berger.

Le loup apprécie bien souvent le peu de danger que représente les troupeaux domestiques qui sont une source de nourriture qu’il peut considérer comme facile d’accès, ou même simplement une occasion de s’amuser en laissant s’exprimer son instinct de prédateur.

A Chantemerle-lès-Grignan, dans la Drôme, un éleveur a payé au prix fort le passage de loups sur son territoire.

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Dans la nuit du 11 au 12 mars, la météo n’a pas été clémente et la pluie est tombée fort, si bien qu’il était difficile d’entendre autre chose comme en a témoigné François-Xavier, l’éleveur des animaux prédatés auprès de E-Tribune.

Le lendemain matin, quand il va voir ses bêtes à l’entrée du village pour vérifier que tout va bien, il découvre une scène des plus macabres.

Le loup est en effet passé par là et il retrouve 4 brebis, une chèvre et 21 agneaux morts sur place. Un véritable carnage sans compter sur le fait que des animaux ont certainement pris la fuite durant l’attaque et manquent à l’appel.

Le jeu des loups qui a tourné au massacre.

Comme le font de nombreux prédateurs, il arrive que, dépassés par leur instinct durant l’attaque, ils tuent bien plus que nécessaire dans une frénésie qui est pour eux plus proche du jeu que de la chasse mais qui reste synonyme de mort atroce pour les brebis et les agneaux.

L’éleveur a rapidement prévenu les autorités et des agents de l’OFB ont confirmé qu’il s’agissait là d’une attaque de loups.

Il faut espérer que l’éleveur sera indemnisé à hauteur des pertes constatées même s’il y a toujours des conséquences, même sur les animaux qui n’ont pas été tués. En pleine période d’agnelage, il arrive souvent que le stress causé par les attaques font que les femelles perdent leurs agneaux en cours de gestation.

L’éleveur a au moins pu compter sur les chasseurs de l’ACCA locale qui l’ont aidé à regrouper les carcasses des animaux tués par le loup afin qu’ils soient pris en charge par l’équarrissage.