Les faits remontent à Juillet 2021, date à laquelle l’association écologiste « Indre Nature » avait porté plainte contre un agriculteur en affirmant que ce dernier avait détruit 3 nids de busards cendrés.
L’association avait repéré des nids de busards cendré sur ses terres et avaient presque ordonné à l’agriculteur de les laisser venir sur les parcelles dans lesquelles ils avaient vu des nids.
L’homme avait alors refusé que l’association intervienne mais, en parallèle, il avait appelé les agents de l’OFB qui ont pu procéder aux constatations d’usage, même lorsqu’il avait débuté sa moisson.
L’association considère que l’homme est responsable de la destruction volontaire de 3 nids sur ses propriétés en passant volontairement avec ses machines sur les nids découverts et a donc porté plainte.
L’OFB a de son côté démenti cette hypothèse car le busard cendré niche au ras du sol dans les champs de céréales, ce qui rend sa progéniture particulièrement précaire. Les conditions météorologiques, la prédation ou diverses autres raisons pouvaient faire que les nids de busards cendrés soient vides au moment ou l’association accusait l’agriculteur.
La défense de l’agriculteur a souligné qu’il était conscient de la présence des nids avant de travailler ses terres et qu’il avait contacté l’OFB, son refus de laisser intervenir l’association Indre Nature était surtout dû au ton autoritaire employé par ses membres.
Le tribunal a considéré que les charges étaient insuffisantes pour établir une quelconque culpabilité et a relaxé ce lundi l’agriculteur après plus d’un an de procédure.