L’affaire a fait beaucoup de bruit dernièrement en Saône-et-Loire dans une affaire qui a opposé l’OFB et un agriculteur à cause d’un barrage de castor. L’un était inondé par le tout petit aménagement de l’animal dans un ruisseau et l’a détruit quand les autres ont affirmé que son geste était une nuisance pour la biodiversité.
L’agriculteur dénoncé à l’OFB.
Il y a quelques semaines, un agriculteur de Saône-et-Loire s’est rendu sur ses terres et a été surpris de voir qu’une partie de ses champs était inondée. Intrigué par l’origine de cette inondation alors qu’un ruisseau passe juste à côté, il va voir ce qu’il se passe de plus près et s’aperçoit qu’un petit barrage empêche le ruisseau de s’écouler normalement.
Le barrage ne fait que quelques centimètres d’épaisseur mais suffit pour inonder une partie de ses 10 hectares et à long termes, causer des problèmes pour la zone commerciale qui se trouve un peu plus loin.
De toute façon, le castor ne va pas avoir trop de problèmes à cause du ruisseau puisque à une centaine de mètres de là passe le Ternin dans lequel se jette le ruisseau.
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Comme toute personne ayant un peu de bon sens, l’agriculteur a défait les branchages qui constituaient le petit barrage et évité l’inondation.
Dénoncé à l’OFB, il risque 3 ans de prison et 150.000 euros d’amende.
L’homme ne s’attendait surement pas à ce que ce geste anodin et de bon sens ne lui cause autant de tracas.
En effet, l’agriculteur a été informé peu de temps après qu’une enquête avait été menée sur lui et sur ses agissements par l’OFB.
L’Office Français de la Biodiversité a par la suite déposé une plainte contre l’agriculteur pour « destruction d’habitat d’une espèce protégée ».
La sanction peut alors aller jusqu’à 3 ans de prison et 150.000 euros d’amende puisque le castor est classé parmi les espèces protégées et est considéré comme un véritable ingénieur naturel par la police de l’environnement ce qui lui vaut une attention toute particulière.
Fort heureusement pour l’agriculteur le procureur a estimé que l’enquête de l’OFB ne justifiait pas de telles sanctions et l’agriculteur a écopé d’un simple rappel à la législation avec un avertissement pénal.
Il regrette malgré tout que son geste de bon sens soit resté incompris et que l’OFB reste figée dans une posture idéologique.
De son côté l’OFB estime ne pas avoir perdu le procès et que le rappel était nécessaire. Elle estime également que le castor n’est pas la cause principale des inondations dans les terres arables mais que sur le fond, des études ont démontré qu’elles sont le fruit des changements de l’utilisation des sols ainsi que de l’arrachage des haies.
![[Vidéo] Un sanglier de belle taille coincé profondément dans la calandre d’une voiture](https://www.chassepassion.net/wp-content/uploads/2025/02/sanglier-dans-une-calandre.webp)
18 réflexions sur « Un agriculteur menacé de prison et de 150000 euros d’amende pour un barrage de castor »
Je suis chasseur sur mes vieux jours .J’ai été contrôlé par l’OFB.Ils étaient deux .
Je n’avais rien à me reprocher .J’étais au poste dans une battue et bien en règle.
Leur manière ,avec pistolet à la ceinture , de me toiser , me questionner (papiers, signalétiques ,etc…) de vaguement écouter ce que j’avais à dire sur l’ irrespect des forêts par certains non chasseurs tranchait clairement avec le contexte ambiant dans notre pays .Cela ne m’a pas plu et je pense que vu mon âge je méritais plus d’écoute et de considération .Je considère même que mon amour de la nature est palpable quand on parle avec moi mais être chasseur , c’est manifestement mal perçu .
Franchement les conditions ne sont pas réunis pour se soutenir .
Vos pratiques sont plus vertueuses que celles de votre père! bravo, mais ce ne serait pas lui qui vous aurait installé sur les terres que vous exploitez? Il est possible de faire mieux que lui, mais avoir un peu de reconnaissance pour celui qui vous a mis le pied à l’étrier, vous a apporté un financement,…ou pour ne pas dire la reconnaissance du ventre, serait un minimum qui vous honorerait.
Bien j’ai agrandi l image a ma convenance
1) je ne vois pas trop ou ce castor a pu se procurer son « matériel »
(il a du en faire des kms le pauvre avec ses bouts bois de 20cm)
2) aucune trace de coups de dents sur les bouts de bois
3) ceci ressemble plus a un amas de saloperies que le fossé a charrié et qui a finalement changer son court dés que la berge a été plus basse qu’ailleurs
4) pas con le castor(travaille pas pour rien) il n’avait aucun besoin de continuer « son édifice » face au monticule a gauche. Un arrêtoir naturel du fait.
Bref tout ça pour vous dire que finalement je n’y connais rien.
Mais ou est donc passée l’époque ou l’on curait les rigoles ,en hiver ,dans les prés avec un « taille-pré » et une houe.
En avril dernier, une blairelle avait fait un trou sous la clôture de mon jardin, elle y passait avec ses petits. Cette famille blaireau déterrait les plantations et retournait le sol des allées. Et bien j’ai bouché le trou avec des cailloux et du mortier en prenant garde de ne pas être vu par des écolos qui m’auraient foutu l’OFB sur le dos. Par les temps qui courent il faut être méfiant car on me reprocherait d’enlever la nourriture de la bouche des blaireautins. Je ne les ai plus vus par la suite dans le secteur. Je crois qu’un renard a bouffé les petits ou peut-être le grand-duc, celui qui avait mangé des poules chez Haricot ( c’est son surnom), le voisin d’en face.
Je suis agricultrice et je n’ai aucun problème avec les agents de l’OFB.
En revanche, je m’informe, je me forme sur les pratiques écologiques et agroécologiques plus vertueuses que les pratiques mises en place par mon père depuis les années 60…
La logique des choses aurait voulu que l’agriculteur concerné s’informe auprès de l’OFB avant toute intervention sur l’ouvrage identifié. Il est ainsi normal qu’en cas de destruction une plainte soit déposée.
La logique voudrait aussi qu’il réalise qu’un champs inondé alors que son emprise est faite sur un bord de ruisseau n’a rien d’étonnant. La gestion des cultures et leurs rotations doivent permettre de concilier l’activité avec les caractéristiques de la parcelle. Dans de pareils cas il faut tout simplement trouver des solutions basées sur la nature pour y remédier : reconstituer des talus, des haies, planter des arbres, recréer les baissières… ou décider d’abandonner une parcelle si les contraintes sont trop fortes pour gagner en biodiversité, ce qui ne sera pas perdu mais tout à fait profitable aux parcelles voisines. Autant de principes compris par les anciens qui sont depuis les années 50 complètement oubliées.
Renseignez -vous sur le castor : un animal qui a tout compris à la façon d’optimiser l’eau. En cette période de climat perturbé, il est un bienfaiteur et nous gagnerions à nous en inspirer bien plus largement sur la gestion de nos cours d’eau.
A faire les choses à l’envers depuis près de 80 ans, on oublie malheureusement que notre rôle en tant que paysan, c’est de s’adapter justement à notre pays avant d’essayer de le contraindre.
Il existe aujourd’hui de nombreux consultants qui permettent d’intégrer les paramètres agroécologiques dans les exploitations conventionnelles pour palier à notre amnésie contemporaine. Un bon rempart pour éviter les déconvenues de ce type si on ne va pas chercher les informations à la source.
ou etes vous agricultrice quelle est la superficie de vos parcelles et que produisez vous ?
Madame Audrey, si « le castor a tout compris » vous, ce que vous ne comprenez pas c’est que cet agriculteur n’a pas tué le castor mais l’a seulement obligé de déménager à peine plus loin, où il pourra à nouveau construire son barrage. Ce que vous ne voulez pas voir, c’est la DISPROPORTION entre le geste sans grande conséquence et la réponse judiciaire complètement inappropriée. On se demande si l’atteinte à la biodiversité n’est pas aujourd’hui un crime plus grave qu’un homicide.
L’OFB aurait du dialoguer et l’affaire se serait bien passée avec un serrement de main et pourquoi pas un petit café et un croissant chaud. Mais , non, dénonciation, plainte de l’OFB et comparution. Voilà où nous en sommes dans ce « délire écologiste » où l’animal (qui mérite bien sûr toute notre attention) est plus important que l’homme. Aujourd’hui, c’est le Castor et le Renard. Demain, ce sera l’Escargot sur lequel il faudra prendre garde de ne pas marcher sous peine d’emprisonnement. Vous devriez faire un courrier au gouvernement suisse qui veut réguler le castor !
Moi aussi je suis propriétaire terrienne et la nature est aussi importante pour moi que pour vous. Mais je refuse le totalitarisme écologique érigée en véritable dogme par des ayatollahs verts, un dogme qui conduit les décideurs et leurs subalternes nourris au biberon de l’écologie punitive à des comportements et des jugements excessifs.
Bonne journée,
Marie-Françoise R
L’atteinte à la Biodiversité est aujourd’hui un crime grave qui se paie cher et peut conduire en prison. Ce fut le cas pour ce braconnier qui avait capturé des chardonnerets et qui écopa de 1 an de prison ferme.
Les hors-la-loi par contre s’en sortent souvent mieux.
– À Mulhouse, un homme a agressé 2 femmes parce qu’il trouvait que leurs jupes étaient trop courtes. Verdict : 2 mois de prison avec sursis et un stage de citoyenneté.
– Dans les Bouches-du-Rhône, Mickaël défend sa femme et ses enfants contre 3 cambrioleurs entrés par effraction dans sa maison. Deux voyous prennent la fuite, Mickaël parvient à attraper le troisième et appelle immédiatement les gendarmes qui arrivent 20 minutes après.
Verdict : Le cambrioleur, un mineur de 17 ans, est condamné à 6 mois avec sursis pour « tentative de cambriolage », tandis que Mickaël écope de 2 ans de prison avec sursis ainsi qu’une mise à l’épreuve et obligation de soin pour « séquestration de mineur.» Non, vous ne rêvez pas !
– Le 29 mai, un homme a comparu devant le tribunal de Guéret pour violence aggravée, vol en récidive et cruauté envers un animal (pas un castor). Il est accusé d’avoir giflé violemment un monsieur de 80 ans et d’avoir volé des poules dans une propriété privée après les avoir tuées en leur tordant le cou. Bien que connu des services de police pour des faits de vol, le tribunal le condamne seulement à 70 heures de travaux d’intérêt général à effectuer dans les 18 mois à venir. Un verdict bienveillant pour ce pauvre garçon qui a ému le juge par son envie de trouver du travail et de s’insérer dans la société.
Alors ce malheureux agriculteur, bien inséré, lui, dans la société, « récidiviste pour faire manger les Français », mais qui a osé touché au barrage d’un castor risque fort de comprendre ce qu’est la Biodiversité.
Aïe, Aïe ! Pauvre France.
L’OFB est influencé par une tendance très contestable et cet agent a appliqué la législation !!!! C’est facile de satisfaire les chuchoteurs de couloirs et de voter des lois sans réfléchir aux conséquences de l’application . L’espèce protégée bénéficie d’un statut en béton et peut être demain un grand prédateur agressif va pénétrer dans un lieu public et personne ne prendra l’initiative de lui régler le compte de peur de finir en cabane etc !!!
Voilà !! L’animal a aujourd’hui une place supérieure à l’humain d’ailleurs s’il existe des déserts médicaux il faut savoir qu’un service d’urgence animaliers est opérationnel 24h sur 24 et 365 jours par an sur l’ensemble de l’hexagone ( en payant)
Hier encore la police rurale où un agent municipal aurait exécuté le même geste que cet agriculteur : mais seulement à ce jour être agriculteur , boucher, , chasseur , pêcheur est considéré comme étant un consommateur de biodiversité ( il vaut mieux prendre l’avion et traverser le monde en subventionnant la plantation d’arbres qui ne vont jamais pousser pour s’acheter une bonne conscience)
l ofb ne font pas dans la dentelle procès verbal direct et amandes
Donc, si je comprends bien, s’il y avait eu des haies de long du champ et/ou du ruisseau, le barrage du castor n’aurait pas causé d’inondation ?
De plus, qui l’a dénoncé à l’OFB ?
l ONCFS a été supprimé avec la bénédiction de schraen par macron « bon président pour les chasseurs »…
Je pense qu’il faudrait mettre une pétition en ligne pour soutenir cet agriculteur.
L’acharnement de l’OFB contre le monde rural doit cesser.
L’OFB, des cow-boys qui « se la pètent », au service de l’idéologie gauchiste écolo-facho. Ils sont pires que ces associations animalistes qui mettent l’animal au-dessus de l’homme. Pourtant, cet agriculteur n’a pas mal agi mais est traité comme un délinquant par ces Pistoléros. Les délinquants, il faut les chercher à Marseille, à Lyon et dans toutes les cités hors-la loi. Il faut que Bayrou prononce la dissolution de cette administration inutile, anti-ruralité, anti-chasse, anti-pêche qui ne crée que des ennuis aux citoyens honnêtes. Il y en marre de cette répression à la Staline.
💯 d’accord !..
Je suis les castors dans ma région et n’étant ni chasseur ni agriculteur il est certain que la destruction de ce petit barrage dont on n’est meme pas sur qu’il soit dû aux castors ne met aucunement l’espèce en danger, encombrer les tribunaux pour un geste si anodin est stupide et ne va pas améliorer l’image de OFB !
L’OFB à dissoudre ! Beaucoup des agents de L’OFB sont ni des chasseurs ni des pecheurs mais viennent des rangs de la bobo écologie et des associations anti ruralité. A DISSOUDRE immédiatement ou a mettre au boulot a curé les ruisseaux !
Et les agents de l’OFB s’étonnent que les agriculteurs ne les aiment pas!!!