Samedi dernier, un agriculteur a été violemment agressé dans le Nord de la France par le passager d’une voiture qui estimait que son tracteur gênait. L’homme lui a envoyé un violent coup de poing qui lui a fracturé le nez et lui a également fracturé l’os situé en dessous de l’œil.
Une réaction abominable.
Dans quel monde vit-on? C’est la question que l’on peut se poser à l’écoute de cette histoire dans laquelle un agriculteur Nordiste a été violemment agressé.
Les agressions sur les agriculteurs ne sont malheureusement pas rares entre les néo-ruraux que les machines dérangent et les conducteurs fous qui pensent que la route leur appartient.
Ce samedi en fin de journée, la météo devient plus clémente et c’est l’occasion pour l’agriculteur de continuer à récolter les betteraves avec l’aide d’autres agriculteurs venus l’aider. Une entreprise agricole arrachait les betteraves pendant que les agriculteurs évacuaient la récolte vers une zone de stockage située sur une route qui mène de Aulnoy-lez-Valenciennes vers Saultain.
L’exploitant vide une benne vers 22h et repart pour remplir de nouveau quand une voiture arrive et s’avance jusqu’à son tracteur. L’homme témoigne de la scène auprès des journalistes de La Voix du Nord :
« Le passager arrière a ouvert sa vitre pour me faire signe que j’aurai dû me garer avant. Mais ce n’était pas possible avec les branches et la terre sur les côtés. »
L’agriculteur qui ne pouvait pas croiser le véhicule sans risquer l’accrochage décide de descendre pour demander au conducteur de reculer de quelques mètres afin qu’ils puissent passer tous les deux.
Soudain, le passager descend de la voiture et s’en prend directement à l’agriculteur avant même de prononcer un mot et lui envoie un violent coup de poing en plein visage :
« Le conducteur n’a pas réagi. Puis le passager qui avait baissé sa vitre est descendu. Il avait un truc rouge à la main. Ça ne devait pas être une cannette de Coca mais plutôt un poing américain ! D’un coup, le poing est parti ! Il n’avait même pas encore parlé ! »
Un seul coup de poing mais de gros dégâts.
En un seul coup de poing l’exploitant se retrouve à terre totalement K.O. et la voiture a quitté les lieux tandis que ses occupants l’insultaient copieusement.
Après avoir repris ses esprits, l’agriculteur se rend compte qu’il saigne du nez. Il retrouve alors ses collègues et l’un d’eux observe qu’en plus de saigner du nez, il saigne également au niveau de l’œil.
Souhaitant avancer au maximum dans son travail, il reprend les tours de betteraves en affirmant qu’il n’y a rien de grave.
Peu de temps après, la météo oblige les hommes à interrompre l’arrachage des betteraves et l’agriculteur victime de l’agression observe que son visage a considérablement gonflé une fois arrivé chez lui.
Finalement, ce sont ses parents qui l’emmènent aux urgences au beau milieu de la nuit et heureusement car l’os situé en dessous de son œil a été fracturé, tout comme son nez. Les examens vont également révélé la présence d’un hématome au cerveau.
La victime de cette agression va donc être opérée dès la semaine prochaine et il devra subir des soins réguliers pour récupérer toute la motricité de ses yeux.
L’agriculteur a déposé plainte et une enquête a été ouverte pour retrouver l’auteur de cette abominable agression.
6 réflexions sur « Un agriculteur envoyé aux urgences car son tracteur gênait près de Valenciennes »
L’insécurité avec un grand « I » va bien avec impunité également avec un grand « I »
De plus en plus il vaut mieux agresser un humain que de tirer sur une espèce protégée (même par erreur) ou faire un petit excès de vitesse sur une route droite quand on y est seul !!!
Dans ces 2 cas il n’y a pas de risques de représailles dont on « charge la mule » !
Je ne voudrais pas être magistrat quand je vois les condamnations prises !! Je me regarde dans la glace quand je me rase !
35 hrs de TIG pour avoir trainé un policier sur 25m avec une voiture volé…..pour avoir frappé un agriculteur se sera quoi ?
C’est un sentiment d’agression ce fait divers…pas d’inquiétude, il n’y aura pas de suite pour l’agresseur c’est un jeune qui s’exprime…….comme à CREPOL
L’agression d’un agriculteur au travail est elle autant sanctionné que celle d’un fonctionnaire ou d’un instituteur dans l’exercice de ses fonctions ?
Au sujet des suites liées à cette triste mésaventure cet agriculteur sera-t-il en arrêt de travail , suivi psychologiquement : réponse NON car quoiqu’il arrive le travail n’attend pas
Alors pour comprendre ces multiples problèmes de la ruralitè il nous faut des élus mais de ceux qui ont posés le cul sur le tracteur pas ceux qui sortent de L’ENA ou science po !!!!
Le nombre d’agressions gratuites envers des agriculteurs est croissant et apparemment ça ne gêne personne !!! Surtout pas les médias , bien trop occupés à épiloguer sur les raisons qui poussent à la création de listes rurales aux élections européennes
D’accord avec vous, les agriculteurs doivent être défendus par des élus de la ruralité et non par des arrivistes qui ont une tête bien pleine mais pas bien faite. Pour votre première remarque, un enseignant agressé n’est pas davantage soutenu par la hiérarchie qui ne veut surtout « pas de vague ». C’est seulement quand on menace un prof d’égorgement au nom d’Allah que les politiques commencent à bouger parce que là, c’est tellement gros que le déni des réalités (spécialité des politiques gauchistes et des médias aux ordres) n’est plus possible.
Bien entendu, l’agression inadmissible d’un agriculteur par des voyous, ne fait pas la une des médias qui sont pour la plupart d’entre eux dans le déni total. Madame Borne a dit récemment, suite à l’attentat raciste de Crépol et au meurtre crapuleux du jeune Thomas, que la sauvagerie qui touche les campagnes est perçue par les français comme « un sentiment d’insécurité ».
Le foutage de gueule dans toute sa splendeur, comme nous l’avait déjà servi en ces termes monsieur Moretti.
Une bonne justice pour l’agression de cet agriculteur c’est 1 an ferme au trou, sans remise de peine. Avec des juges rouges et des décideurs incompétents, il n’y aura de l’espoir qu’avec un bouleversement radical par les urnes.
Eux ils n’avaient pas betterave, mais certainement autre chose pour se déplacer avec des armes.
une impression d insécurité comme dirait dupont moretti…