Les éleveurs de Saône-et-Loire subissent de nombreuses attaques de loups depuis le mois de mai dernier, à tel point que la brigade loup a été appelée sur place en renfort.
Les attaques de loups sont un fléau pour les éleveurs.
Bonne nouvelle pour les éleveurs de Saône-et-Loire qui n’en peuvent plus de subir les attaques du loup. Depuis le mois de mai, une trentaine d’attaques ont été déclarées sur le territoire.
Le secteur le plus touché est celui du Creusot et de Couches. Si toutes ces attaques ne sont pas formellement attribuées au loup, la préfecture n’a pas démenti son implication pour autant.
Les attaques de loups sur les troupeaux sont un fléau pour les éleveurs qui perdent des bêtes lorsque le loup tue des animaux mais aussi à cause du stress qu’engendre une attaque sans compter les gestations interrompues qui sont toujours une perte sèche.
La brigade loup va pouvoir surveiller le territoire et intervenir si nécessaire.
Les lieutenants de louveterie sont efficaces sur le terrain mais ces derniers ne sont malheureusement pas disponibles en permanence pour protéger les troupeaux jusque sur les terrains les plus difficiles d’accès.
L’objectif de la brigade loup est bel et bien d’assurer une présence capable de protéger les animaux en cas d’attaque, et cela jusque sur les territoires les plus inaccessibles.
Au niveau de l’administration, des autorisations de tir de défense seront donc mises en place et en cas de nécessité, la brigade loup pourra même procéder au prélèvement des loups les plus dangereux.
Cette nouvelle est un soulagement pour les éleveurs qui pourront compter sur la brigade le temps que les choses se calment. Cela ne sera malheureusement pas suffisant pour faire baisser l’impact négatif du loup sur la profession sur le long terme et les éleveurs comme les bergers attendent beaucoup du nouveau plan loup même si ce dernier a semblé ne satisfaire personne lors de sa présentation officielle qui a eu lieu le 18 septembre dernier.