La question des grands prédateurs est régulièrement source de nombreux débats sur la présence de l’homme dans les milieux naturels comme les agriculteurs ou les chasseurs mais cette fois, les protecteurs du lynx pointent du doigt les promeneurs et les touristes. Une association a récemment expliqué que la présence de ces personnes en forêt était une source de dérangement pour le lynx.
Le « tourisme du lynx » déploré par une association
Le retour d’animaux sauvages comme les grands prédateurs est toujours une occasion pour les animalistes de pousser au maximum les mesures de protection de la nature.
De façon légitime, c’est le braconnage qui est d’abord visé mais petit petit l’amalgame avec les chasseurs arrive très vite comme l’association Protect The Lynx le fait d’ailleurs dans un de ses derniers communiqués sur les réseaux sociaux.
Une fois que les chasseurs sont injustement mis en cause dans les problématiques liées aux lynx dans le Jura, c’est aujourd’hui au tour des promeneurs et des touristes d’être pointés du doigt :
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« Nous constatons et déplorons un phénomène sur le terrain : un « tourisme du lynx », avec des visiteurs venant du nord de la France, de Meurthe-et-Moselle, des Vosges et de Picardie, notamment pendant la période du rut. »
Après les chasseurs, les promeneurs et les touristes, qui seront les prochains responsables du dérangement des lynx? Les photographes animaliers? Les agents de l’OFB?
Il faut vivre avec les prédateurs mais les prédateurs devraient vivre sans nous.
Cette communication démontre à quel point les animalistes ne cesseront jamais de s’en prendre à l’homme sous prétexte que ce dernier « dérange » la faune.
Aujourd’hui, ce sont les promeneurs qui sont dans leur ligne de mire pour le lynx mais si on suit ce raisonnement, l’interdiction de se promener en forêt continuera pour les zones de présence de l’ours et du loup, à savoir toutes les forêts Françaises.
Cette attitude témoigne d’une volonté de fermer à moyen terme les accès à la nature pour l’homme au profit des animaux qui devront rester sous cloche sans aucune intervention humaine.
L’Homme fait pourtant partie des écosystèmes et joue d’ailleurs un rôle déterminant dans la réintroduction de certaines espèces mais ce genre de déclarations laissent à penser qu’il y aurait de bons et de mauvais dérangements.