Le Sénat s’oppose à l’interdiction d’assister aux corridas aux mineurs de moins de 16 ans

Une proposition de loi avait été mise en place dernièrement avec pour objectif d’interdire aux mineurs de moins de 16 ans d’assister au déroulement d’une corrida ou d’un combat de coq. Après avoir été rejetée en ce début de mois par la Commission des lois, le Sénat vient lui aussi de rejeter la proposition.

Un rejet unanime du Sénat.

Ce 14 novembre, les Sénateurs ont été amenés à s’exprimer sur la proposition de loi qui avait pour ambition d’interdire l’accès à la corrida ou aux combats de coqs aux mineurs de moins de 16 ans.

Dans un communiqué de presse diffusé par la Fédération Nationale des chasseurs, on apprend que sur 322 votants, 254 ont jugé que cette mesure devait disparaître.

Il s’agit là de traditions locales, qui sont des pratiques souvent ancestrales, qui sont remises en cause. Comme l’indique la FNC :

« Ce n’est pas à la loi, mais aux parents de juger en leur âme et conscience s’ils peuvent emmener leurs enfants découvrir ces traditions très encadrées. »

Pourquoi les chasseurs se félicitent de ce résultat?

Quel est le lien entre la corrida et la chasse? Si les animalistes vont répondre par des arguments négatifs qu’ils considèrent communs à ce qu’ils considèrent comme leurs ennemis, du côté des chasseurs tout est une question de traditions.

Les chasseurs sont des ruraux, qui perpétuent une pratique cynégétique qui nous vient de nos parents, grands parents, arrières grands parents et plus tôt encore.

Il s’agit de traditions que l’on perpétue nous aussi à travers nos modes de chasse et nous savons bien que si une première brique devait être démontée du mur par les animalistes radicaux, toutes les traditions finiront par y passer, de la corrida, à la pêche, à la chasse ou à l’équitation.

Willy Schraen, Président de la FNC a salué cette décision importante prise par les Sénateurs :

« Une fois de plus, certains groupes politiques ont remis en cause, sous un fallacieux prétexte, la transmission de nos traditions rurales en tentant de faire
croire que l’on force les enfants à découvrir et à partager nos traditions ! C’est totalement faux !

Croire en nos valeurs traditionnelles et vouloir les transmettre est le rôle des parents. Je remercie les sénateurs d’avoir massivement voté contre cette proposition de loi. En responsabilité, les sénateurs qui sont des élus représentatifs de nos territoires ont été les garants de nos traditions rurales. Ils savent d’expérience que ces traditions sont un des fondements de la vie économique et sociale des territoires ruraux. »