En fin d’année dernière, le statut du loup en Europe a évolué mais cette évolution n’est pas du goût de tous puisque l’affaire va être portée devant la Cour de Justice Européenne par les associations animalistes. Le loup n’étant plus considéré comme « strictement » protégé, la législation permet aux pays Européens de plus facilement prendre des mesures.
Une procédure ouverte par le Tribunal de l’Union Européenne.
Les animalistes se mobilisent actuellement au niveau Européen pour tenter de contrecarrer la décision prise par les membres de la Convention de Berne d’abaisser le niveau de protection du loup sur le territoire.
Le loup a perdu son statut de « strictement protégé » car les membres de ce groupe ont constaté que la prolifération actuelle du loup ne correspondait plus au niveau de protection qui était adopté.
Les pays d’Europe avaient besoin de plus de latitudes concernant la gestion de l’effarouchement ou des tirs de défense et ce changement a permis d’accélérer certaines procédures comme c’est le cas en France.
Ce changement n’a pourtant pas été du goût de tout le monde et des associations animalistes ont décidé de porter l’affaire devant le Tribunal de l’Union Européenne, espérant faire annuler cette décision.
L’ASPAS et One Voice dans le coup.
Plusieurs associations se sont donc regroupées pour tenter de faire annuler la décision prise par les membres de la Convention de Berne. Parmi elles, deux associations Françaises sont de la partie avec l’ASPAS et One Voice.
Les associations mettent en avant plusieurs raisons pour lesquelles selon elles, le statut du loup aurait du rester inchangé :
- Des rapports internationaux indiqueraient que la population de loups « n’est pas à l’abri de risques significatifs ».
- Les arguments avancés pour déclasser le loups de son statut sont les mêmes qui ont pourtant amené à un refus du déclassement en Suisse.
- Non respect du principe de « meilleure science possible » menant au non respect du principe de précaution.
- Violation de la directive Habitat Européenne.
Le Tribunal a accepté d’ouvrir une procédure à la fin du mois de février.
Si les associations animalistes avaient gain de cause, cela pourrait replacer le loup parmi les espèces strictement protégées et remettre en cause toutes les mesures prises pour la protection des troupeaux comme des populations.