L’affaire s’est déroulée en Charente, à la fin du mois de mars dernier durant laquelle un cambriolage a mal tourné l’agriculteur qui vivait dans la maison visée par les voleur avait alors tiré sur les intrus. L’un des cambrioleur a été touché par une balle en plein thorax et n’a pas survécu des suites de ses blessures.
L’agriculteur qui a tué le cambrioleur a été placé en examen pour meurtre avant d’être remis en liberté sous contrôle judiciaire et ce dernier a décidé de s’exprimer sur les circonstances du drame cette semaine dans les colonnes du Parisien.
Pour rappel, l’agriculteur était seul chez lui avec sa fille de 3 ans lorsque les cambrioleurs ont tenté d’entrer dans sa maison par effraction.
Depuis sa remise en liberté, l’homme vit chez ses parents car sa maison est toujours sous scellés.
Il a confié au journal quelques informations :
« Tout le monde me dit que j’ai bien fait, mais les gens ne sont pas à ma place ».
Il se souvient de cette soirée ou tout à basculé lorsqu’il entend frapper à sa porte avant que les cambrioleurs ne cassent une vitre :
« ils ont frappé depuis la cour, côté jardin, avant de casser le carreau de la porte vitrée. Là, j’ai flippé. J’ai vu depuis l’escalier qu’ils étaient eux, peut-être trois« .
Les évènements s’enchaînent très rapidement et l’homme ne pense alors qu’à protéger sa fille :
« J’ai regardé ma petiote dans sa chambre et puis j’ai attrapé ma carabine ».
Il dit ensuite avoir tiré une première fois, pour faire fuir les intrus et réveiller le voisinage. Le père de famille se trouve ensuite face aux cambrioleurs qui entrent par le rez-de-chaussée :
« Je n’ai pas cherché à comprendre, j’ai épaulé et tiré. Là, ils sont partis en courant. J’ai refermé la porte en vitesse derrière eux avant de prévenir mes proches ».
Une fois la porte fermée, l’agriculteur pense immédiatement à appeler ses proches pour qu’ils viennent chercher sa fille, au cas ou les 4 hommes reviendraient se venger.
L’un des cambrioleurs a été touché par ce deuxième coup au thorax et décèdera à l’hôpital de Ruffec à quelques kilomètres de là, ou ses complices l’ont déposé. Il s’agissait d’un homme d’origine Serbe, déjà connu de la justice pour cambriolage.
Au vu des circonstances du drame, l’avocate de l’agriculteur espère qu’un non lieu sera prononcé par la justice.
7 réflexions sur « L’agriculteur qui a tué un cambrioleur s’exprime sur les faits : « Je voulais protéger ma fille » »
Vous écrivez: « un cambriolage a mal tourné ». Au contraire, il a bien tourné puisqu’un des agresseurs a été neutralisé ! Bravo et merci au courageux propriétaire; justice a été faite. Bravo et merci. Ici, ils n’ont pas volé que du matériel, on s’en fout, mais surtout des souvenirs de famille sans valeur marchande. Une victime de cambriolage.
Bonjour, je voudrais témoigner d’un fait quasiment similaire qu’il m’est arrivé il y a moins de 10 ans, je vivais à l’époque dans une petite maison de village dans les Pyrénées, un soir j’ai entendu un grand bruit qui venait du bâtiment d’a côté qui était la Mairie, j’ai d’abord cru que le maire du village qui était très actif et avait plus de considération pour son rôle d’élu que pour sa personne avait buté dans le bureau, mais j’ai eu un doute car il y avait à l’époque une vague de cambriolage dans les villages voisins, j’ai donc aussi pris ma carabine avec deux balles dans la poche et je suis sorti, au début on se sent un peu ridicule de sortir en pleine nuit avec une arme, on se dit qu’à coup sûr quelqu’un va nous voir et que l’on va passer pour un fou pour rien du tout, mais arrivant devant la porte défoncé de la Mairie j’ai compris et commencé à avoir une monté d’adrénaline j’ai commencé à enfreindre une première règle de la chasse j’ai chargé mon arme dans un endroit urbain entouré de mur et d’habitation, ma compagne de l’époque qui avait également été réveillé par le bruit ma rejoint, je lui ai demandé d’appeler les gendarmes chose qu’elle a immédiatement fait puis de s’enfermer dans la maison j’étais donc seul dans le calme relatif de la nuit face à la porte fracassé de la Mairie à attendre que quelqu’un en sorte, mais au final c’est le bruit d’un moteur et d’un véhicule qui approché qui vont me faire bouger, je me suis dit au début que c’étaient les gendarmes moins de 5 minutes après l’appel qui arrivaient, je me suis donc caché par peur d’avoir à me justifier avec mon arme chargée à la main et c’est la que tout c’est accélérer, ce n’était malheureusement pas les gendarmes qui arrivaient mais deux hommes dans un suv noir casquettes vissé sur la têtes, ils regardés vers la porte de la Mairie pour vérifier que personne n’avait entendu le bruit et n’était sur place, j’ai presque prié pour ne pas qu’ils s’arrêtent et effectivement ils ne se sont pas arrêtés devant l’endroit de leur méfait mais une dizaine de mètres plus loin… J’ai compris en entendant les portières qu’ils étaient tous les deux descendu du véhicule et en entendant également les pas approcher je savais qu’elle était leur destination… Je les ai laissé approcher le plus près possible et j’ai enfreint une deuxième règle de la chasse certainement la plus importante de toutes, je suis sortie de ma cachette et je les ai mis en joue, cette règle qui raisonne dans la tête de tous les chasseurs « ne jamais pointer une arme vide ou charger vers une personne » c’est à ce moment là, quand vous êtes en infériorité numérique mais avec la surprise et une arme feu et que vous pensez à cette règle que l’adrénaline déjà très forte se transforme en peur car tout peut basculer en une seule seconde, la seule chose qui m’a fait retomber la pression déjà trop forte d’un coup c’est de voir la surprise et la peur peut être plus grande encore dans leurs yeux, ils étaient terrifié au point de me demander de me supplier même de ne pas tirer… J’ai du esquissé un sourire ou j’ai du peut-être relâcher légèrement ma posture et ils en ont tout les deux profités pour s’enfuir chaqu’un de leur côté, ne sachant vraiment que faire et pensant qu’un coup de feu les arrêteraient peut être dans leurs fuite et que des voisins sortiraient j’ai levé mon canon et j’ai tiré en l’air ce qui a eu pour effet de les faire courir comme jamais ils n’ont couru, après l’arrivée des gendarmes quelques minutes après mon stress était toujours au plus haut, j’avais du mal à lâcher mon arme je tremblé comme une feuille, je me suis posé des beaucoup questions comme, ais je bien fait ? Y aura t’il des représailles ? Et si c’était à refaire ? Et si cela c’était mal passé… Tout cela nous hante des années durant. Chaque cas est unique mais je suis de tout cœur avec l’agriculteur lui aussi doit avoir les mêmes doutes, les mêmes peurs… Je suis d’accord les lois sont mal faites, mais le problème est en amont l’immigration incontrôlé et la politique sont responsables dans cette histoire, au Canada par exemple pour immigrés il vous faut justifier d’un métier recherché, vous avez des tests à passer et surtout à la première effraction c’est le retour assuré sans possibilité de pouvoir à nouveau revenir.
Si il a dans un premier temps tiré en l air et qu ils n ont pas fui , c est de la légitime défense .
Pas besoin de chercher plus loin
Courage à ce monsieur, certes son geste est grave, mais ce n’est pas lui qui est rentré par effraction dans la maison pour voler le bien d’autrui… Là frayeur qu’il a eu quand il a du les voir rentrer et dans ce contexte étant seul avec sa fille de 3ans, qui ne serai pas près à tout pour protéger son enfant ?
Un récidiviste la victime ? Le crime paye mais un jour la roue tourne et là ce fut le cas… Si les autres sont retrouvés ils n’ auront que de petites peines, même si c’est du ferme ils ne le feront pas plus de place et si explusable 48h après ils seront de retour…
j’aurais réagi de la même façon.
bien que très confiant, je ne me serais pas méfié.
en belgique, il est interdit d’avoir des armes chargées et munitions à disposition immédiatement.
les truands peuvent vous tuer mais vous ne pouvez pas vous défendre.
il serait indispensable de revoir les lois concernant la légitime défense
-Des individus déjà connus de la justice- Voilà ce qui perturbe la population « honnête » et « victime » qui estime ne pas être comprise quand elle réagit. Défendre ses biens était autorisé, voir légal, puis la justice a estimé pouvoir faire ce travail, aujourd’hui elle est largement dépassée. De plus en plus de cas, dits d’auto-défense, sont signalés.
Les balles en caoutchouc sont préférables et efficaces en intérieur du fait de la courte distance. Se défendre et passer une bonne partie de sa vie en prison doit inciter à réfléchir en amont pour ne pas être entrainé dans la mort d’un homme.
Cette personne est aujourd’hui privé de domicile, elle ne peut toujours pas revenir dans sa maison, est-ce normal? Si elle est autorisée à y revenir après un procès qui n’aura lieu que dans 4 ou 5 ans, qui l’indemnisera du préjudice et entendra son incompréhension ?
L’agriculteur a décorer de la Légion d’honneur ! Un cambrioleur avec un casier judiciaire…et SERBE …que fait il a des milliers de kilomètres de son pays ? tu défend ta famille et ta maison et c’est toi qui va en prison ? il y beaucoup des lois socialistes à faire disparaîtres !