Les collisions des trains avec les animaux sauvages, notamment les sangliers, est une réelle problématique sur laquelle la SNCF a décidé de travailler plus que sérieusement. Depuis 2018, la SNCF a entamé un travail mené en partenariat avec la Fédération régionale des chasseurs de Bourgogne-Franche-Comté pour trouver des solutions face à ce danger.
Des agents de la SNCF sont missionnés depuis plusieurs années à la gestion de la faune sauvage aux abords des rails et surveillent les allées et venues du grand gibier à l’aide de capteurs et de pièges photographiques.
Même si ces derniers parviennent à éviter quelques collisions à l’aide de petits effaroucheurs ou de par leur présence, le taux d’accident reste considérablement élevé.
En moyenne, la SNCF estime qu’une collision entre un train et la faune sauvage a lieu tous les 3 jours, moyenne qui n’est pas prête de baisser à cause de la multiplication des sangliers partout en France.
Pour tenter d’enrayer le phénomène, la SNCF a décidé d’investir dans des dispositifs d’effarouchement de plus grande envergure pour un coût d’environ 170.000 euros à l’unité.
Ce dispositif détecte le passage du train dans les zones à risques et va déclencher un système sonore disposé tous les 300 mètres et qui ont pour objectif de faire fuir les animaux qui souhaiteraient traverser les rails sur une distance d’1,5km.
Le système d’effarouchement sera testé durant toute l’année 2023 et les résultats obtenus permettront de définir si la technique est la bonne pour faire baisser le nombre d’accidents.