La pression exercée par la présence du loup sur les troupeaux comme sur les éleveurs est de plus en plus grande dans le Doubs. Les tirs d’effarouchement ne sont jusqu’ici réalisés que par une vingtaine de lieutenants de louveterie et une vingtaine de chasseurs volontaires ce que les propriétaires de bétail jugent trop peu.
Pour pouvoir répondre aux besoins de protection de leurs troupeaux, les éleveurs ont été appelés à passer leurs permis de chasse, ce qui leur permettrait de pratiquer les tirs d’effarouchement en cas d’attaque de loups et dans le respect de la législation.
La FDSEA a elle même fait le nécessaire auprès de l’OFB pour organiser deux sessions supplémentaires de passage du permis de chasser et les 40 places permises par ces deux sessions qui se dérouleront d’ici le début de l’année 2023 ont rapidement été remplies.
Le but pour ces derniers n’est pas d’aller à la chasse, même si certains seront forcément séduits par la pratique, l’objectif premier est d’anticiper le retour des bêtes en pâtures et de pouvoir se défendre selon le cadre légal face aux loups.
Le dossier des grands prédateurs est un dossier sensible, qu’il s’agisse du loup ou de l’ours, les éleveurs sont à bout et s’investissent à 100% pour défendre leur activité déjà complexe avant la réintroduction de ces grands prédateurs.