Les problèmes d’attaques d’ours et la mort d’un jeune joggeur dans le Trentin en Italie pourrait être l’occasion de faire revenir le plantigrade dans les Alpes. Plutôt que de réguler la population d’ours présente en Italie par des prélèvements, les associations font pression pour que les animaux ne soient pas abattus mais déplacés.
Cette possibilité semble être celle qui est actuellement étudiée par les politiciens qui aimeraient, à coup sûr, ne pas s’attirer les foudres des écologistes et des animalistes les plus radicaux.
L’Italie prévoit donc le déplacement de plus de 60 ours dans les mois à venir et cherche actuellement une région qui accepterait de les accueillir.
L’option de relâcher cette soixantaine d’ours dans les Alpes n’est pas exclue et semble même tout à fait envisageable pour certains spécialistes.
Pour le moment, les responsables des services capables de mettre en place un tel déplacement d’ours dans les Alpes Françaises n’ont pas été contactées par les autorités italiennes.
C’est pourtant une option que le ministre de l’Environnement italien risque de devoir prendre en compte car dans toutes les régions voisines du Trentin, dans le Piémont ou en Lombardie, la réponse à un éventuel déplacement des ours dans ces régions a été un grand « non » clair et catégorique.