Dans le Finistère, la présence du loup a déjà été observée à de multiples reprises. A tel point qu’un comité départemental loup a été créé et s’est réuni il y a quelques jours pour déterminer quelles mesures devaient être prises pour pallier aux attaques commises sur les troupeaux.
Le loup présent dans le Finistère.
Si il y a encore quelques mois, la question du loup dans le Finistère se posait encore, il s’agit cette fois de savoir comment faire pour vivre avec.
Les attaques se multiplient depuis 2022 et un loup a même pu être photographié à Sizun.
Le grand canidé serait à l’origine de plus de 30 attaques depuis le début de l’année et les autorités doivent donc prendre des mesures pour prendre en compte la présence du prédateur dans le département.
En 2022, 8 attaques pouvaient être attribuées au loup. En 2023, 60 attaques ont été recensées dont 25 n’excluaient pas le loupet pour cette année seulement, plus de 30 attaques sont déjà répertoriées.
Devant la grogne montante des éleveurs, des mesures ont été prises par un Comité Départemental loup créé spécialement pour l’occasion.
Des mesures en réponse aux attaques.
La préfecture a confirmé que la présence du loup était aujourd’hui avérée dans le Finistère. Des mesures devaient donc être mises en place en réponse aux attentes des éleveurs qui subissent des attaques toujours plus nombreuses depuis ces 3 dernières années.
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Parmi ces mesures, des aides pour l’installation de clôtures, de système de sécurité et de chiens de protection devraient voir le jour dans les mois à venir.
L’objectif est de s’assurer que la cohabitation entre le prédateur et les éleveurs reste possible sans que ces derniers ne subissent trop de dégâts.
L’un des loups a d’ailleurs été suivi et les indices de présence démontrent qu’il s’agit d’un loup originaire d’une lignée allemande ou polonaise. Si pour le moment, un seul loup a pu être génétiquement identifié, la préfecture accorde que cela ne signifie pas qu’il soit le seul à s’être installé dans la région.
8 réflexions sur « Dans le Finistère la question n’est plus de savoir si le loup est là mais comment vivre avec? »
Peut-être faudrait-il commencé à réfléchir au fait que la terre n’appartient à personne pas même aux hommes. De fait, il faut faire avec la terre et l’ensemble de ses habitants.
C est vite réfléchi , nous n avons pas besoin de ces bestiaux dans nos campagnes.
Du grand n’importe quoi faire cohabiter les loups et les moutons…….autant de chance d’y arriver que pour l’eau et le feu. Combien va encore coûter cette connerie?
Il semblerait que le loup préfère le mouton aux sangliers qui posent eux aussi beaucoup de problèmes. Par ailleurs il y a aussi des prédateurs à 2 pattes qui se servent généreusement sur les troupeaux. Dure métier
Ils veulent se faire chier avec des clôtures qui coûtent cher et marchent pas? Moi j’ai une solution qui coûte moins cher et qui marche… CQFD!!!
Deux prélèvements génétiques salivaires (non reconnus par l’Etat car non effectués par l’OFB) ont révélé, via le laboratoire allemand Forgen, la présence d’une louve de souche italienne, sur un chevreuil prédaté sur la commune de Quéménéven, et un mâle d’une souche nord-européenne, sur un mouton prédaté à Dineault. Il y a donc trois résultats génétiques positifs différents en Finistère, deux salivaires et un sur poil (OFB). Le groupe loup (associations Bretagne Vivante et Groupe Mammalogique Breton) a de son côté recoupé des images des différents pièges photographiques et abouti à 3-4 loups. C’est donc le minimum actuel en Finistère, recoupé par la génétique et l’analyse photographique. Le Finistère sera un département test pour l’analyse salivaire sur animal prédaté, comme l’a confirmé le préfet lors du dernier comité départemental, mardi dernier. C’est un point positif, demandé depuis la première réunion du comité départemental, notamment par moi-même, qui suis référent département pour l’AMF.
Vous écrivez: _ »L’objectif est de s’assurer que la cohabitation entre le prédateur et les éleveurs reste possible sans que ces derniers ne subissent trop de dégâts. »-
Vous savez bien que ce n’est pas possible et que le loup n’a pas sa place sur l’ensemble du territoire. Nous allons donc vers une période très troublées d’une dizaine d’années, avant de revenir à des choses plus sérieuses et une réduction drastique des loups sur 80 % des départements.
Les soucis sont toujours pour les mêmes .