Depuis déjà plusieurs mois, une véritable joute politique s’est installée entre l’Office Français de la Biodiversité et le monde paysan. Si jusqu’ici, il n’était question que de normes et des méthodes adoptée lors des contrôles, la crise vient de prendre un nouveau tournant suite aux propos désobligeants d’un agent de l’OFB envers les agriculteurs à la radio Française.
Le comportement d’un des agents de l’OFB jugé inacceptable par les agriculteurs.
Les relations entre les agriculteurs et les agents de l’Office Français de la Biodiversité n’ont probablement jamais été aussi tendues. Déjà que par le passé, les opérations de contrôles qui étaient menées arme à la hanche par les agents de l’État n’étaient pas très bien reçues dans les exploitations, le comportement de la police de l’environnement de ces derniers jours a mis le feu au poudres.
Un évènement a particulièrement déclenché la colère des agriculteurs envers l’OFB ces derniers jours.
Un agent a comparé les agriculteurs à des dealers lors d’une interview diffusée sur une radio Française nationale.
Qu’il s’agisse d’une maladresse ou d’une réelle antipathie envers les agriculteurs, cette déclaration a immédiatement relancé une vague de mobilisation chez les syndicats agricoles qui réclament des excuses publiques de l’OFB et des ministères responsables de l’organisme.
Une mobilisation particulièrement suivie à Toulouse.
Dans toute la France, les agriculteurs ont entamé des manifestations et des mobilisations devant les locaux de l’Office Français de la Biodiversité.
Bien souvent la stratégie adoptée est de se rendre aux locaux de l’OFB pour manifester sans faire de vagues dans la soirée mais force est de constater que les agriculteurs ne font pas les choses à moitié.
Lors de cette mobilisation devant les locaux de l’OFB de Toulouse ce lundi 20 janvier, les bâtiments sont vides mais les agriculteurs viennent exprimer leur colère et demander le licenciement de l’agent ayant tenu des propos inacceptables pour la corporation paysanne.
Cette manifestation a comme souvent été largement suivie et les agriculteurs ont souhaité laisser des traces de leur passage comme a pu en témoigner le concierge du bâtiment présent ce soir là.
Les agriculteurs ont laissé sur place des sacs de chaux, du fumier et des branches, avant de souder le portail d’accès principal.
Des ragondins morts ont également été jetés par dessus le portail et sont restés sur place jusque tard dans la nuit.
Sans une reprise en main rapide des responsables de l’OFB et de ses ministres de tutelle, la situation pourrait encore de dégrader dans les jours à venir à en croire la détermination des agriculteurs sur ce dossier.