Les 500 chèvres du domaine de la Taura, dans l’Aude, ont chaud aux fesses, c’est le moins que l’on puisse dire. Depuis 2016, l’installation d’une éleveuse de caprins suscite la polémique dans plusieurs communes.
En effet, l’éleveuse, adepte de l’éco-pâturage, s’est laissée déborder par son cheptel qui atteint aujourd’hui plus de 500 têtes. Depuis plusieurs années, les chèvres divaguent de terrain en terrain, créant de nombreux déboires pour les habitants et les professionnels.
Premièrement, le danger vient de la RD611A, où les chèvres ont tendance à circuler parfois, créant ainsi un danger considérable pour les automobilistes. Ensuite, il y a les dégâts causés aux vignes, qui se chiffrent en dizaines de milliers d’euros. Les chèvres, libres de circuler où elles veulent, ont tendance à déguster copieusement les bourgeons des vignes, allant jusqu’à faire mourir les pieds.
Trop, c’est trop. Malgré de nombreuses mises en demeure dans un feuilleton qui dure depuis des années, l’éleveuse n’a pas pris la mesure des choses, et la préfecture de l’Aude a décidé, le 2 septembre dernier, de publier un arrêté autorisant le tir létal des animaux sur les communes de Villesèque-des-Corbières, Saint-André-de-Roquelongue, Peyriac-de-Mer, Portel-des-Corbières et Fontjoncouse.
Ce sont les lieutenants de louveterie qui étaient chargés de réguler le troupeau devenu envahissant, sauf que, devant la polémique qui s’est installée, forcément grâce à la mauvaise foi habituelle des animalistes, aucune chèvre n’a été abattue…
En outre, il semblerait que ce « coup de pression » ait forcé l’éleveuse à rapatrier ses animaux dans un parc de 160 hectares, trop petit pourtant selon elle pour contenir autant d’animaux.
Le maire de Portel-des-Corbières, Bruno Texier, est assez dubitatif de son côté : « Ce qui est sûr, c’est qu’il n’y a pas eu d’abattage. Pour que ce soit efficace, il aurait fallu un lieutenant de louveterie à demeure. Je n’ai pas eu d’informations de la sous-préfecture. Les chèvres et les boucs sont en groupes très clairsemés, je serais très étonné que l’éleveuse ait réuni tout le troupeau : l’arrêté aura au moins eu le mérite de lui mettre un coup de pression. C’est très bien, mais à mon avis, ce n’est pas fini cette histoire. »
L’histoire n’est pas finie !
13 réflexions sur « Aude : des chèvres qui ont chaud aux fesses »
Madame , bonjour..
Vous ne présentez aucune solution , sinon le constat d’une dérive dans la gestion d’un élevage qui devient un grand n’importe quoi au détriment d’une agriculture et des éventuels accidents autoroutiers a venir…
Pour mettre un terme définitif à tous ces désordres, une seule solution : un régiment de légionnaires ! Eux au moins ils s y connaissent en chèvres !!
Comme dit dans des commentaires supprimez les primes (payés avec nos impôts) à ces fumeurs de joints et vous verrez que les problèmes disparaîtront par magie.
On a des solutions simples et efficaces mais on les applique pas. C’est à se taper le cul par terre !
Si tu veux chasser, tu chasses dans ta cuisine
Tout ça fait bien marrer. Il y a des maires écolos déconnectés qui mettent gratos des hectares de communal à disposition de ces éleveurs intéressés uniquement par les primes d’élevage. Les élus écolos appellent ça « l’éco pâturage » qui servirait à entretenir la commune. Du pipeau car ces gens pensent pognon et pas élevage. Les bêtes partout on voit le fléau que ça devient. La faute c’est en partie celle des maires qui n’ont rien dans la tronche et qui se positionnent contre les habitants et contre les chasseurs qui devront chasser dans leur arrière cuisine.
C est pas un coup de pression qu’ il fallait lui mettre , mais un coup de pied aux fesses …
Déclarations, suivi sanitaire , marquage , évacuation des cadavres etc …..tout ce qui incombe à un éleveur ????
Préfecture, service vétérinaire, OFB, municipalité etc…depuis 2016 c était l AUTRUCHE !!!!
Drago, ce ne sont pas des éleveurs mais des profiteurs.
Selon le journal l indépendant (édition de narbonne) en date d hier.
Tous les animaux auraient été récupérés par l eleveuse…
Par contre dans ce même secteur il y a une quantité de sangliers non négligeable…
Si vous écoutez le torche c** Catalan comme ont l’appel ici dans le 66 vous avez pas fini , ils sont devenu comme one voice .. menteur comme des arracheurs de dent pour palier a leurs manque de travail sur les renseignements du sujet. Ils ont aucune compétence a part être devenu des p*** a click.
C’est un cas fréquent d’éleveurs (est-ce qu’on peut appeler ces gens « éleveurs ») qui laissent divaguer les animaux, hors de tout contrôle. Ces gens sont des « hippies » qui vivent de primes au nombre de têtes et d’hectares (des chasseurs de primes!). Pour enrayer ce fléau, « suppression des primes » pour les donner aux vrais éleveurs, ceux qui travaillent dur, proprement, et nous font manger.
Quand certains de ces « hippies » quittent leur « métier » (métier à ne rien foutre, sauf à fumer de l’herbe), ils laissent des kilomètres de fils barbelés envahis de ronces qui pourrissent l’environnement. Ce sont ces « chasseurs de primes » qui interdisent l’accès à la nature, pas les chasseurs. Aucune loi, hélas, ne les oblige à remettre en état la M**** qu’ils laissent derrière eux.
C’est un scandale. Les autorités doivent revoir le copie sur ces « élevages ».
Ce que vous dites est vrai. Un éleveur d’ânes ou de chèvres arrive à toucher plus de 100.000 euros (oui, cent mille) de primes par an selon le nombre de bêtes. Les animaux se promènent partout sur le communal et le privé et bouffent même chez les autres dans leurs parcelles ou leur jardin potager. Ce n’est pas une question de sangliers comme dit Chilliard, c’est une question de respect des autres et de pognon donné par les chambres d’agriculture à des petits malins qui ont compris ce qui rapporte gros sans choper une grosse couille. Les bêtes elles se démerdent (surtout les chèvres qui bouffent tout) et eux ils font la fumette comme vous dites. Ce pognon jeté par les fenêtres, il serait utile aux travailleurs et pas à ces « écologistes-nature », qui profitent des aides publiques sans rien faire de leur vie et causent des ennuis aux autres. Payés à rien foutre, c’est la France.
Bjr à tous et notamment à l’éleveuse de chèvres..
En premier lieu , l’abbatage des chèvres est elle la solution au problème ? Ensuite en quoi la Chasse donc la FDC11 peuvent elles bien être concernéespar le sujet ?
En rien et surtout éviter toute dérive mal à propos sur un animal domestique..
Concernant madame la Chevrière seule votre responsabilité est engagée, par incompétence , laxisme et non respect de la propriété des autres …
Monsieur le maire est bien gentil et a été bien patient , maintenant il serait souhaitable de faire appel à des professionnels conducteurs de drones , pour les repérer et les amener dans un secteur clos …si vous le considérez trop petit !! A vous de réduire le cheptel…
Cynégétiquement votre
Quand les chèvres sont partout elles viennent chez toi dans tes cultures ou ton jardin potager, alors tu fais quoi ? Tu as déjà essayé d’attraper une chèvre revenue à l’état sauvage en plein maquis ? Les chèvres revenues sauvages ça ne s’attrape pas avec un lasso comme les cowboys et ça ne se dirige pas avec un drone. On voit que tu ne connais pas le problème. Ça c’est à cause de gens qui s’installent à la campagne sans rien connaître pour vivre dans la nature douce et sans soucis, surtout sans soucis des autres.
Combien elle touche de primes madame la chevrière ? C’est une honte !