Les mesures permettant l’effarouchement des ours en France sont un véritable casse-tête et à cause des associations telles que One Voice, le sujet fait un pas en avant et trois pas en arrière…
Le gouvernement a décidé d’autoriser au besoin l’organisation de tirs d’effarouchement pour éviter que les ours ne s’approchent trop des troupeaux et des exploitations mais les associations pro-ours ne l’entendent pas de cette oreille.
En Ariège par exemple, la préfecture avait décidé d’autoriser ces tirs d’effarouchement renforcés du 2 au 4 août mais One Voice a décidé d’attaquer cet arrêté devant le tribunal administratif de Toulouse qui lui a donné raison.
Le tribunal a considéré que la mesure était abusive et que manifestement, le nombre d’attaques n’était pas suffisant pour justifier de la mise en place de ce dispositif. De plus, les animalistes soutiennent que les tirs d’effarouchement peuvent traumatiser les ours, les éloigner de leurs territoires et séparer les petits de leurs mères.
Du côté des éleveurs, c’est l’incompréhension totale. Alors que les attaques se multiplient sur les estives et que les bergers sont à bout, ces tirs d’effarouchement permettraient pourtant d’éloigner les ours des secteurs ou ils représentent un danger. Il ne s’agit que de leur faire peur et d’éviter qu’ils ne s’approchent des troupeaux.
La décision de justice qui se fait au mépris total des éleveurs et des bergers est d’autant plus incompréhensible que One Voice a été récemment déboutée par le Conseil d’État sur ce même dossier.
Sur sa page Facebook, l’ASPAP (l’Association pour la sauvegarde du patrimoine Pyrénées-Ariège) a publié un texte qui exprime tout le désarroi des éleveurs face à l’indifférence dont ils sont victimes alors que One Voice et son avocate, qui est également la fondatrice de l’association, sont fiers de l’action qu’ils ont mené :
« L’une est arrivée de Paris, en escarpins rouges. Sa profession d’avocate, elle l’exerce pour les associations animalistes dont One Voice, qui n’a jamais mis un pied dans les Pyrénées. Elle a dormi dans son appartement à digicode. A 8 h elle est arrivée à Blagnac. A 9h au tribunal. A midi elle est repartie victorieuse. Le Tribunal administratif de Toulouse refuse toute mesure d’effarouchement des ours sur les estives d’Ariège.
L’autre est à sa cabane, en Ariège. Sa profession de bergère, elle l’exerce pour les éleveurs d’une estive où les ours font la loi. Elle a passé une nuit blanche, réveillée à minuit par des mouvements d’affolement du troupeau. Puis à 2h, 3h et 4h. Elle a dormi avec ses chaussures de montagne aux pieds. Malgré la peur elle est sortie à chaque fois, la dernière fois les chiens ont détalé vers la forêt. Au lever du jour, de larges empreintes d’ours marquent la boue.
A plusieurs endroits, le filet du parc mobile est au sol. Avançant dans le brouillard, elle trouve une brebis éventée, la panse dehors. Puis une autre, agonisante. Puis une autre. Elle appelle les éleveurs, ils vont monter l’aider à retrouver les cadavres. Les tremblements la reprennent, inarrêtables. Un haut-le-coeur, une révolte sourde qui n’arrive même plus à sortir mais qui endolorit tout son corps …
Il est 8h, l’avocate de One Voice chausse ses escarpins rouges.
Rouge, comme le sang qui coule chaque jour sur la montagne.
Ses talons aiguilles sont plantés fièrement dans le coeur d’une bergère et celui d’un éleveur, comme un sabot de Bethmale de la terreur. »
5 réflexions sur « Ariège : One Voice fait suspendre une nouvelle fois les tirs d’effarouchement des ours »
aux armes citoyens
Tout à fait d’accord. Les antis tout gagnent tout leur recours. Pourtant ils ne représentent rien. Alors réagissons boycottons toutes les entreprises qui les soutiennent.
On devrait mettre les ours chez eux on verrais si ils seraient contents
C’est la République des JUGES et des associations anti chasses qui commandent en FRANCE …des gens qui sont élu par personne ! Sa va être très long encore 4 ans MACRON !
Comme de nombreux français je suis dégoûté par cette justice qui a tendance a protéger les voyous au détriment des victimes et maintenant les grands prédateurs aux dépens des éleveurs qui ne demandent qu une chose,vivre de leur travail.meme les préfets sont impuissants.