Ce lundi 12 septembre, une nouvelle découverte effroyable continue de faire enrager les éleveurs et les bergers alors que l’association One Voice fait systématiquement annuler les arrêtés préfectoraux permettant les tirs d’effarouchement des ours.
Environ 170 brebis ont été trouvées, tuées dans un dérochement, sur le territoire de la commune d’Aulus-les-Bains, dans l’estive de Coumebière.
Une brebis qui devait agneler dans les jours à venir a été retrouvée non loin de l’estive, tuée dans la nuit. Après expertise, la prédation par l’ours a été confirmée.
Depuis la fin du mois d’août, la situation est très tendue entre les animalistes et les ruraux qui souhaitent pouvoir se défendre et défendre les troupeaux lors d’attaques de loups et/ou d’ours.
Le dossier de l’ours en Ariège a même nécessité l’intervention de la Présidente du département qui avait expressément demandé une entrevue avec les ministres de l’agriculture et de la transition écologique afin de trouver une solution.
De son côté, l’Association de sauvegarde du patrimoine d’Ariège-Pyrénées (Aspap) ne peut que communiquer sur les faits et pose une vraie question : « Combien de drames encore avant que de vraies solutions nous soient proposées ?«
Visiblement, pour les associations telles que One Voice, les dizaines de brebis tuées par l’ours ou lors de dérochement n’ont aucune valeur. Faudra-t-il que la vie d’un éleveur ou d’un berger soit sérieusement menacée pour que les choses évoluent?