A Blanzac les écoliers ont pu participer à l’opération « Haiecolier, source de vie et de gaîté » aux côtés des chasseurs

Dans plusieurs départements Français, les chasseurs se mobilisent pour mener à bien des projets en faveur de la nature et de la biodiversité. Au lieu d’assurer leurs missions seuls dans leurs coins comme ce pouvait être le cas il y a quelques décennies, les chasseurs partagent désormais ces actions de manière pédagogique avec les écoliers locaux, comme ce fut le cas le 22 mars dernier à Blanzac.

La haie pour faire la jonction entre deux mondes.

Sur les terres de la commune de Blanzac en Haute-Vienne, les chasseurs ont souhaité faire participer les scolaires à l’une de leurs missions qui est de replanter des haies dans les espaces naturels d’où elles ont disparu.

Ce fut donc l’occasion pour la société de chasse de Blanzac de créer un projet intitulé « Haiecolier, source de vie et de gaîté », en partenariat avec la Fédération départementale de Haute-Vienne, du Conseil Départemental et de l’Office Français de la Biodiversité qui finance en partie l’opération.

Ce rapprochement entre les écoles et les chasseurs sur le terrain a déjà montré ses effets bénéfiques à de nombreux niveaux, aussi bien pour les élèves que pour les chasseurs.

Ces rencontres permettent aux écoliers de se rendre en pleine nature pour suivre un cours pragmatique et en contact direct avec les éléments de terrain. Ils peuvent directement observer les essences utilisées, les insectes, les oiseaux, et en apprendre plus sur le but d’une telle démarche.

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Du côté des chasseurs, c’est aussi l’occasion de démystifier l’image que certains médias et associations essaient d’entretenir d’eux avec le portrait d’un chasseur alcoolique, assoiffé de sang et vulgaire.

Les chasseurs sont bien évidemment très loin de ces clichés et sont aussi bien pompiers, chirurgiens, ouvriers ou même professeurs des écoles!

Une opération avant tout pédagogique.

Pendant quelques heures, les petites têtes blondes ont donc pu replanter sous l’œil avisé de leurs professeurs et des chasseurs un certain nombre d’essence comme des poiriers, des noisetiers et bien d’autres.

Ce fut l’occasion de leur expliquer l’importance de replanter les haies d’antan, sources de nourriture pour une partie de la petite faune mais qui offrent également un couvert pour un grand nombre d’espèces tout en limitant l’érosion des sols.

Tous ces points permettent d’aborder de manière ludique une grande partie des notions qui touchent à la science de la vie et de la terre et offrent un terreau riche aux professeurs qui peuvent ensuite appuyer leurs cours sur des exemples concrets.

En ce qui concerne les plantations, les élèves ne constituent bien évidemment pas une main d’œuvre gratuite car même s’ils offrent un sacré coup de main aux chasseurs lors de la mise en terre des plants, ce sont les adultes qui se chargent de replanter les essences à épines comme les aubépines ou les églantiers.