Un poisson qui colonise la Méditerranée inquiète par sa toxicité et ses morsures qui vont parfois jusqu’à l’amputation

Les espèces envahissantes ne sont pas que des espèces qui proviennent de nos propres milieux mais peuvent aussi provenir d’autres contrées. C’est le cas d’un poisson qui partage quelques points communs avec le Fugu et qui colonise actuellement la mer Méditerranée.

Un poisson dangereux.

Le poisson-crapaud à joues argentées est un poisson qui est de plus en plus observé en mer Méditerranée.

Plus habitué aux eaux tropicales du Pacifique, ce poisson semble s’acclimater parfaitement aux eaux de cette mer qui jouxte plusieurs pays d’Europe.

Ce poisson possède une mâchoire puissante capable de déchiqueter aisément les chairs d’un doigt humain et un comportement relativement agressif.

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Prédateur de petits poissons ou de mollusques, il n’est pas la proie favorite des autres prédateurs car son corps contient une toxine puissante qui reste active après sa mort. Ce poisson pourrait être encore plus dangereux que le célèbre Fugu, car sa chair reste chargée de la tétrodotoxine qui le rend impropre à la consommation.

Un risque considérable pour le tourisme et la pêche.

La mer Méditerranée est connue pour attirer des touristes de toute l’Europe sur son littoral mais la présence d’une telle espèce dans ses eaux pourrait bien faire changer les vacanciers d’avis.

Les risques de se faire couper un doigt ou d’entrer en contact malencontreusement avec la toxine de ce poisson sont des perspectives qui ne plaisent évidemment pas aux amateurs de plages et de farniente.

Pour les pêcheurs aussi, la présence de ce poisson comporte des risques. Leurs mâchoires causent d’une part des dégâts sur le matériel mais ils sont aussi en première ligne en ce qui concerne les accidents avec le poisson-crapaud à joues argentées. Le risque est grand de se faire croquer un bout de doigt en manipulant des filets ou en triant le fruit d’une pêche.

La toxine présente dans le corps de ce poisson ne trouve pas de réelle utilisation pour les scientifiques actuellement et le fait qu’il ne soit pas comestible en font pour le moment une espèce à éliminer rapidement des eaux Méditerranéenne avant qu’elle n’envahisse littéralement les fonds marins des pays concernés par son arrivée.