Les espèces invasives ne se trouvent pas uniquement sur terre et même dans les eaux de France, certaines d’entre elles prolifèrent de manière impressionnante. C’est le cas de l’écrevisse de Louisiane qui inquiète de plus en plus les autorités et se retrouvent aussi bien dans les étangs que dans les égouts.
Une espèce venue d’Amérique.
L’écrevisse de Louisiane, également connue sous le nom scientifique Procambarus clarkii, est une espèce d’écrevisse originaire du sud des États-Unis, en particulier de l’État de Louisiane, et du nord du Mexique. Cette écrevisse est généralement rouge foncé ou brun rougeâtre, bien que la coloration puisse varier en fonction de l’environnement et de l’âge de l’animal. Les adultes peuvent atteindre une longueur de 8 à 12 cm. Elles sont dotées de grandes pinces robustes qui leur servent à se défendre et à manipuler leur nourriture ainsi que de longues antennes qui leur permettent de détecter les vibrations et les mouvements dans l’eau.
En tant qu’espèce invasive, l’écrevisse de Louisiane peut causer des dommages significatifs aux écosystèmes locaux. Elle perturbe la biodiversité aquatique en consommant une grande variété de plantes et d’animaux, en entrant en compétition avec les espèces indigènes pour les ressources et en modifiant les habitats lorsqu’elle creuse des terriers.
Fort heureusement, cette espèce d’écrevisse n’est pas uniquement un danger pour notre biodiversité locale car elle possède une chair très appréciée qui ravira les papilles de tous les fins gourmets. C’est en grande partie la dessus que comptent les autorités et les responsables de zones envahies par l’écrevisse de Louisiane pour pousser la population à se mettre à la pêche.
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Un appel à pêcher les écrevisses de Louisiane en faveur de la biodiversité.
Dans l’Ouest de la France, l’écrevisse de Louisiane fait beaucoup parler d’elle. Elle s’est tellement développée qu’il est désormais possible d’en croiser dans des endroits assez insolites. L’espèce n’hésite pas à traverser les plaines ou les routes pour coloniser peu à peu les mares, les cours d’eau et même les fossés, à tel point que certains en ont vu dans leurs bassins privés, sur des pistes cyclables ou même à la sortie d’une bouche d’égout.
Silencieusement mais efficacement, l’écrevisse de Louisiane a colonisé une grande partie des cours d’eau de France, de la Gironde jusque dans le Nord ou le crustacé a été aperçu dans un parc Roubaisien.
Les responsables de zones humides et de Parcs Naturels Régionaux s’inquiètent de cette invasion qui met en péril les écosystèmes.
Comme l’indique un technicien du Parc Naturel Régional des Landes de Gascogne, la douceur de l’hiver et une période humide plutôt longue ont permis à l’écrevisse de Louisiane de se développer comme jamais depuis 20 ans.
Il appelle donc les gens qui veulent aider à lutter contre cette espèce à partir à la pêche et explique quelle est la réglementation à respecter pour pouvoir le faire.
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3 réflexions sur « L’écrevisse de Louisiane pullule dans l’Ouest de la France »
Espèces invasive qui détruit nos écrevisses française qui ont pratiquement disparues.
Au lieu de laisser la pêche de cette espèce sans permis et bien non il vous faudra payer 62€ l’année (prix adulte) pour pêcher ces saloperies et en plus il n’y a presque rien à manger sur cette espèce qui détruit les berges.
La pêche c’est comme la chasse c’est une histoire de fric, le sanglier qui détruit les champs de céréales et j’en passe (en 2021/ 70millions d’€) payé par les chasseurs qui doivent encore payer les bracelets par dessus le marché.
On nous prend vraiment pour des pigeons, ne vous étonnez pas si le nombre de chasseurs et pêcheurs diminuent.
Tout à fait d’accord avec ton commentaire !
Appeler les gens qui veulent aider à lutter contre cette espèce ?
Il faudrait commencer par verbaliser les débiles qui lâchent dans la nature des espèces exotiques : tortues, perroquets, cochons vietnamiens, kangourous etc.. Quant à pêcher ces écrevisses, il faudrait que les mairies écologistes, comme celle de Rennes qui a interdit la pêche sur son territoire à cause des « cyanobactéries » apportées par les appâts des pêcheurs, reviennent sur leurs interdictions et ordonnent aux oiseaux sauvages, aux rats et autres animaux de déféquer dans l’eau. Avec ces écologistes anti pêche et anti chasse, déconnectés du monde réel et qui ont pour mot d’ordre « INTERDICTIONS », on est mal barré !