Attirer l’attention, susciter de l’intérêt, faire parler de sa commune sont des objectifs que de nombreux conseils municipaux essaient d’atteindre pour faire passer leur ville ou village dans la postérité. Si certains se lancent dans de véritables marathons de communication, certaines communes parviennent à marquer les esprits en un éclair comme c’est le cas dernièrement de Coulanges-lès-Nevers.
Un buzz en 13 secondes.
Il arrive parfois que de toutes petites choses soient capables d’avoir d’énormes répercussions. C’est un peu ce qui est arrivé à la commune de Coulanges-lès-Nevers qui a eu une idée qui semble bien avoir fait mouche auprès des internautes.
Sur son compte TikTok, la commune a posté une vidéo courte à vocation humoristique visant à se faire connaître. Depuis déjà quelques temps, le compte de la ville est régulièrement alimenté avec des vidéos décalées reprenant des actualités locales comme la venue du Père Noël ou les courses de caisses à savon.
Mais Coulanges-lès-Nevers a aussi récemment fait l’objet de nombreux articles dans la presse locale pour avoir été envahie par les sangliers. Plusieurs d’entre eux ont déjà été aperçus dans la ville et les dégâts causés par les suidés dans les cultures alentours sont réguliers.
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Alors pour revenir sur cette histoire tout en y ajoutant une dose d’humour, la ville a posté une vidéo de seulement 13 secondes mais qui a fait un véritable buzz et comptabiliser aujourd’hui plus de 2.5 millions de vues.
Une danse avec un sanglier.
Le concept de la vidéo est très simple, il suffit de poser ses pouces sur les deux pattes d’un sanglier qui se tient debout et fixement au centre de l’écran de votre smartphone tandis que des images de la campagne Coulangeoise défilent en arrière plan.
Cela donne alors à l’utilisateur l’impression de littéralement danser avec le suidé, ce qui a été une expérience partagée par des milliers de personnes en France et probablement dans le monde.
En ce qui concerne la présence importante de compagnies de sangliers dans la commune, le maire a indiqué qu’il travaillait déjà en étroite collaboration avec les chasseurs locaux et que le dossier avançait bien, si quelques animaux visitent encore des jardins de la commune, ce ne devrait plus être le cas d’ici le début de l’année.