C’est une affaire qui secoue la Nièvre depuis le début du mois de novembre lorsque l’éleveuse en charge d’Altesse de la Serre, une jument de compétition, a vu venir à elle des chasseurs lui indiquant qu’un accident était survenu. En colère a la découverte du cheval mort dans un endroit de sa propriété ou il était impossible de confondre le destrier et un sanglier.
Une jument d’une valeur de 30 000 euros.
Dans les faits rapportés par l’éleveuse d’Isenay, dans la Nièvre, elle raconte dans les médias locaux que l’un des chasseurs s’est présenté pour expliquer que la jument avait été tuée dans un accident. Il a présenté son assurance, dit qu’il n’était pas nécessaire d’en faire toute une histoire et qu’il avait tiré un sanglier au moment ou la jument s’est écroulée.
L’histoire ne tient pas pour l’éleveuse qui retrouve sa jument de compétition, dont la valeur est estimée à 30.000 euros, morte au beau milieu d’un près. Impossible selon elle qu’un chasseur ait pu la tuer par accident.
Le terrain est dégagé et manifestement, ce n’est pas un simple ricochet qui a tué le cheval.
Elle décide alors de contacter la gendarmerie et l’OFB pour porter l’affaire en justice .
L’éleveuse explique également que devant les forces de l’ordre, la version donnée par le responsable du tir change et qu’il n’est plus question de sanglier qui n’a d’ailleurs jamais été retrouvé.
La Fédération des chasseurs de la Nièvre se constitue partie civile.
L’affaire est relativement complexe compte tenu du contexte actuel et la Fédération a pris du temps pour évaluer la situation.
Si les Fédérations sont promptes à défendre leurs adhérents, elles savent aussi se montrer véhémentes lorsque certains font preuve d’irresponsabilité.
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C’est dans cette optique que la Fédération des chasseurs de la Nièvre a décidé de se constituer partie civile aux côtés de l’éleveuse et du propriétaire du cheval abattu.
L’éleveuse a dit vouloir que la justice fasse un véritable exemple et qu’au delà d’une suspension du permis de chasser, elle souhaite que le ou les responsables soient condamnés à de lourdes amendes. L’enquête ouverte par le parquet de Nevers est actuellement en cours et devrait permettre de faire la lumière dans les prochains mois sur ce qui s’est réellement passé ce jour là.
2 réflexions sur « Une jument de compétition meurt pendant la chasse, la Fédération de la Nièvre porte plainte »
Encore un bolide celui là , la propriétaire à bien raison .
Brebis galeuse..