La semaine dernière, le peuple italien apprenait qu’un randonneur adepte de course à pied était parti pour un jogging en forêt mercredi en début d’après midi sans jamais en revenir. Ses proches, inquiets de ne pas voir revenir le jeune homme, ont alors prévenu les secours.
Après avoir mobilisé des moyens importants pour retrouver le joggeur, les autorités italiennes l’ont retrouvé sans vie, manifestement attaqué par un ours sur son chemin.
Jusqu’ici, les écologistes soutenaient qu’un ours n’était pas le seul animal à être capable de blesser un être humain ou même que le joggeur était peut-être décédé avant que l’ours n’arrive et ne trouve sa dépouille.
Aujourd’hui l’autopsie est formelle et c’est bien l’attaque d’un ours qui est à l’origine du décès du jeune homme qui n’avait que 26 ans.
Cet évènement dramatique relance forcément le débat sur la présence des grands prédateurs dans les différents massifs d’Europe. Les animalistes argumentent sur le fait que ce type d’accident n’arrive que parce que les gens ne se préparent pas correctement avant de partir en forêt et que finalement, c’est presque leur faute s’ils sont victimes d’une attaque liée à un animal sauvage.
Du côté des autorités, les choses vont assurément évoluer dans les prochains mois en ce qui concerne le nombre d’ours présents dans la région de Trente. La région envisagerait déjà de diviser la population d’ours par deux, passant ainsi à une cinquantaine d’individus contre une centaine actuellement.
Il a déjà été décidé que l’ours impliqué dans l’attaque allait être abattu afin d’éviter qu’un autre accident de ce genre ne se reproduise.