A la fin du mois d’avril dernier, la police et l’armée de Belgique ont été contraintes d’intervenir pour évacuer les fêtards qui avaient investi le domaine militaire de Brustem ou une rave party avait été organisée en toute illégalité.
Si les nuisances pour les riverains sont connues d’un point de vue sonore ou par le nombre impressionnant de fêtards que ces évènements rassemblent, les nuisances sur la faune et la flore locale sont à ne pas mettre de côté.
Lors de cette fête sauvage, près de 5.000 personnes se sont rassemblées sur un même domaine, piétinant tout sur leur passage.
Ce qui a choqué dans les médias locaux, c’est surtout la découverte d’animaux morts suite à la fête comme l’a indiqué un des responsables de l’association Animal Rescue Service lors d’une interview : « Ce samedi, j’ai reçu un appel de passants me signalant la présence d’un faon mort. L’animal s’est probablement empalé contre la barrière du domaine… »
Même si les fêtards ont pris l’habitude de ramasser les déchets laissés sur place avant de quitter les lieux de leurs fêtes clandestines, ces évènements rassemblent tellement de monde, souvent dans des champs ou des parcs naturels à l’écart, que les terrains sont au mieux piétinés, au pire totalement labourés lorsqu’il se met à pleuvoir.
La flore est donc totalement annihilée sur place et la faune souffre également d’un stress lié à la présence massive d’êtres humains ainsi que du volume sonore de la musique. Des animaux se tuent en essayant de prendre la fuite, d’autres se retrouvent avec les terriers rebouchés par le piétinement des fêtards et il faudra plusieurs mois voire des années avant que les choses ne rentrent dans l’ordre pour la biodiversité locale.
Si cette fois, la question de l’impact d’une rave party se pose en Belgique, elle s’est posée à peu près à la même date en France, suite à une rave dans la Marne qui avait littéralement dévasté plusieurs hectares.
Source. Photo d’illustration.