C’est un remake du film Babe le cochon que les juges du tribunal de Vannes ont vécu la semaine dernière.
En effet, ces derniers ont eu à juger une affaire peu banale il y a quelques jours, celle d’une femme qui a tué un cochon pour en faire des conserves. Jusque-là rien de « grave », sauf que ce cochon avait été donné à cette dame pour en prendre soin….
Alors âgé de 2 mois, ce cochon a été « sauvé » d’un abattoir par un membre de l’association « Le Paradis de la dernière chance »… Une des membres de l’association a alors pris soin de l’animal pendant 2 ans, mais du fait d’un déménagement elle a dû s’en séparer. L’ancienne propriétaire a trouvé une bonne âme pour s’en occuper, et le cochon a donc pris la direction de Saint-Jacut-les-Pins, en Bretagne.
Peu de temps après, elle a souhaité avoir des nouvelles de son ancien petit protégé mais plus de son ni d’image de la part de la nouvelle propriétaire. La militante de l’association a alors fait des pieds et des mains à l’époque (ndlr en 2016) afin d’avoir des nouvelles du cochon. Finalement quelques semaines plus tard, c’est une bien triste nouvelle qui lui revient : le cochon est mort, mis en conserve.
La femme a expliqué aux gendarmes que le cochon était « fugueur et trop grand pour être nourri », elle a donc fait appel à son ex-mari pour occire la bête au fusil…. Sauf que l’adoption du cochon a été faite avec un contrat, et que ce dernier stipulait clairement que la nouvelle propriétaire devait en prendre soin, et nullement le manger…
L’affaire s’est donc terminée au tribunal où la femme, apparemment déjà condamnée pour avoir transformé et mis sur le marché des aliments de manière illicite, a écopé de 500€ d’amende et de 3 mois de prison avec sursis.
RIP Babe.