Le braconnage est un fléau contre le monde cynégétique se bat sans interruption même si parfois la justice se montre souvent trop clémente vis à vis de certains dossiers. Cette fois, c’est une peine exemplaire qui a été prononcée par le tribunal correctionnel de Clermont-Ferrand à l’encontre d’un braconnier qui faisait du trafic d’oiseaux protégés.
Le braconnier capturait des chardonnerets dans le but de les revendre.
L’affaire débute en septembre 2022 lorsque les agents de l’OFB identifient un trafiquant potentiel d’espèces protégées à Clermond-Ferrand. Pendant des mois, l’enquête suit son cours pour tenter de trouver des preuves contre l’homme suspecté de fournir un trafic d’espèces protégées et notamment de chardonnerets élégants.
A force de surveillance, les agents de l’OFB découvrent qu’il positionne un système de capture directement sur son balcon avec un chardonneret dans une cage pour attirer d’autres oiseaux.
Deux ans après, une perquisition s’opère directement à l’appartement du suspect et les agents de l’État vont alors trouver tout l’équipement nécessaire à la capture des oiseaux.
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Des filets, de la glu, des cages et des enregistrements de chants du chardonneret qui sont autant de preuves de son implication dans le braconnage de l’espèce.
8 mois de prison ferme.
La perquisition ne laissant que peu de place aux doutes, le procureur de la République a requis 18 mois de prison dont un an ferme pour les faits dont le suspect était manifestement l’auteur.
L’homme, qui se retrouvait pour la première fois devant un tribunal, a nié les faits durant toute l’audience malgré les preuves que les magistrats ont jugé trop accablantes.
La justice va alors se montrer ferme et si la peine requise par le bureau du procureur n’a pas été suivie, l’homme a tout de même été condamné à 8 mois de prison ferme.