Cette année, une quinzaine de cas de leptospirose sous forme sévère ont été rapportés aux professionnels de santé à New-York aux États-Unis. Treize personnes ont du être hospitalisées à cause de complications rénales et hépatiques, deux des personnes infectées ont, en plus des premiers symptômes, développé des problèmes respiratoires sévères car la maladie s’était attaquée également aux poumons. Un des patient n’a pas pu être sauvé et est décédé suite à l’infection.
Le responsable de cette augmentation des cas de leptospirose est le rat, en surnombre dans la ville depuis plusieurs mois, qui transmet la maladie à travers son urine.
Certains habitants de New-York se sont même organisés en petit groupes qui possèdent des chiens et qui chassent les rats en pleine ville.
Ce qui inquiète les professionnels de santé ce n’est pas tant la présence de la leptospirose qui est plutôt normale compte tenu du nombre de rats présents dans la mégalopole, mais plutôt du nombre de cas déclarés. Entre 2006 et 2020 c’est à peine une soixantaine de cas qui ont été enregistrés ce qui donne une moyenne de 4 cas par an comptabilisés sur les 14 années. En 2021, c’est un triste record qui est atteint par la Grosse Pomme avec déjà 15 cas déclarés.
Il a été démontré que la maladie a été contractée par des personnes confrontées régulièrement par leur situation ou leur profession à des environnements propices à la présence des rats et 3 d’entre eux étaient des sans-abri, donc particulièrement exposés à l’urine de rat dans la rue.
L’inquiétude n’est pas ciblée que dans cette ville des États-Unis puisque la présence des rats dans Paris inquiète également les autorités Françaises. Le fait que les Jeux Olympiques de 2024 se tiennent dans la capitale Française inquiète en effet au sujet des athlètes qui doivent disputer leurs épreuves de natation, de courses sur l’eau, etc. sur la Seine. Le fleuve de la capitale n’inspire visiblement pas confiance et des études sont menées par la mairie de Paris qui s’inquiète de ce risque sanitaire.
Les Franciliens apprécieront que de telles mesures soient prises à l’horizon de 2024 et pas nécessairement pour le bien-être des habitants, en contact constant avec des zones infestées par les rongeurs porteurs de la bactérie.