C’est un vol complètement saisissant qui s’est déroulé dans le Musée de Trignac en Loire-Atlantique. A la mi-février, le musée a été cambriolé mais pas pour des œuvres d’art onéreuses ni pour voler la caisse mais pour prendre possession de plus de 500 oiseaux empaillés. Le vol interpelle d’autant plus que la collection concernée n’a pas de valeur marchande.
517 oiseaux empaillés volés par des professionnels.
La stupéfaction est totale dans le village de Trignac en Loire-Atlantique après un vol totalement étonnant.
Dans le musée de la commune, une collection de 517 oiseaux empaillés étaient exposée mais du jour au lendemain, cette dernière a disparu.
Le musée a visiblement été la cible d’une équipe de cambrioleurs de haut vol car hormis l’absence des oiseaux empaillés, rien ne laissait présager du larcin. Rien n’a été dégradé, pas de vitrines cassées, même les cartons présents dans le musée n’ont pas été déplacés.
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Du vrai travail de professionnels, ce qui surprend d’autant plus quand on sait que les oiseaux empaillés n’ont pas de réelle valeur.
Une valeur patrimoniale mais pas monétaire.
Cette collection n’a pas de réelle valeur financière mais une valeur historique pour la commune. Les oiseaux empaillés avaient été rassemblés depuis les années 1960 par un prêtre et ornithologue de la commune, Jo Patron, qui a légué sa collection à la municipalité à sa mort en 2021.
A son époque, les méthodes de taxidermie n’étaient pas les mêmes qu’aujourd’hui et plusieurs pièces étaient rongées par la vermine et les poux.
Il n’y a donc pas des milliers de raisons pour lesquelles un tel vol peut avoir été préparé par des pros. Soit il s’agit d’une commande d’un collectionneur invétéré passionné de taxidermie, soit d’une opération visant à revendre les oiseaux sur le marché très fermé des collectionneurs. Certains oiseaux étaient des espèces aujourd’hui protégées ce qui aurait été l’occasion pour la commune de parler de protection de la nature mais c’est peut-être aussi l’une des raisons pour lesquelles la collection a fait l’objet d’un vol de cette ampleur.
Une réflexion sur « Plus de 500 oiseaux naturalisés volés dans un musée de Loire-Atlantique »
Peut-être l’acte d’animalistes extrémistes qui placent l’animal au-dessus de l’homme et qui préfèreraient empailler les chasseurs plutôt que les oiseaux. C’est une piste à ne pas négliger. Un chasseur empaillé ce serait bien dans un « musée animaliste ».