Le 31 décembre dernier était signalé le cadavre d’un lynx auprès des autorités dans le canton de Quingey dans le Doubs. L’OFB qui s’était rendu sur place avait alors pris connaissance des circonstances et l’autopsie de l’animal a révélé qu’il avait été la cible d’un braconnier puisqu’il était visiblement mort abattu par un tir d’arme à feu.
Hier, la Fédération des chasseur du Doubs a fait savoir dans l’Est Républicain qu’elle se porterait partie civile auprès des tribunaux dans ce dossier et qu’elle souhaite « qu’une enquête soit menée de façon à comprendre les circonstances de la mort de ce lynx et donnera la suite qui convient à ce dossier. »
Le lynx est une espèce qui est suivie de près par la fédération départementale qui est très impliquée dans la collecte des données sur cette espèce dont la chasse est bien évidemment strictement interdite. Les chasseurs contribuent au financement de ces suivis dans différents départements et pas que pour ce qui concerne le Lynx mais aussi pour le suivi du loup et de bien d’autres espèces.
La Fédération Nationale des chasseurs a d’ailleurs enfoncé le clou via une publication sur son compte Facebook :
Rappelons que cet acte de braconnage est un délit passible d’une peine maximum de 3 ans de prison et de 150 000€ d’amende.