Depuis maintenant des mois, les associations animalistes au commandes de refuges pour les animaux blessés font totalement abstraction des catégories d’espèces. La prise en charge des animaux se fait sans distinctions et les refuges offrent donc des soins à toutes les espèces ESOD avant de les relâcher en pleine nature, tandis que l’on demande aux chasseurs et aux piégeurs d’en faire baisser les populations. Les préfectures ont décidé de réagir et ont donné des directives qui plaisent assez peu aux organisations animalistes.
Des soins aux ESOD qui agacent les autorités.
Après des mois à laisser couler, les autorités ont décidé de réagir malgré tout. Les histoires larmoyantes sur les sauvetages de sangliers, de ragondins ou de renards ne cessent de faire couler de l’encre dans les journaux et pourtant, ces animaux sont soumis à une réglementation claire.
Après leur capture, ces animaux ne sont pas censés être transportés et doivent être mis à mort sur place. Cette réglementation est respectée par les piégeurs comme par les chasseur et en cas de manquements, ces derniers seraient durement verbalisés.
Ce n’est pourtant pas le cas des « défenseurs des animaux » convaincus de sauver le monde en amenant un ragondin blessé dans un refuge.
Ces animaux sont pourtant des ESOD : des Espèces Susceptibles d’Occasionner des Dégâts.
Cela signifie qu’ils représentent des risques, pour la biodiversité ou même pour les humains en étant des vecteurs de maladies. Pour ces raisons, les préfectures et les autorités sanitaires demandent aux centres de soins d’arrêter de prendre en charge ces animaux.
Un manque à gagner dans les médias qui fait réagir les animalistes.
Si un refuge prend en charge un chien ou une buse, l’affaire intéresse bien moins les médias qu’un sanglier ou un renard.
C’est tout le sel de cette affaire car il y a déjà fort à faire avec les animaux en difficultés qui ne sont pas classés ESOD sans en plus y ajouter ces derniers.
Pourtant, des associations comme 30 millions d’amis s’insurgent de l’attitude des autorités et prend ce prétexte pour remettre en cause le classement ESOD une nouvelle fois.
Il est facile de voir à quel point ces histoires font recettes avec le sauvetage récent d’une laie baptisée Rillette dans l’Aube, qui a offert une tribune à bien des associations animalistes en mal de visibilité.
Malgré ces réactions, on ne peut que saluer le fait que les autorités sifflent enfin la fin de la récréation en ce qui concerne les ESOD qui sont gérées sérieusement par les chasseurs tandis que les animalistes favorisent leur prolifération.