Le collectif des cirques vient de faire paraître un plaidoyer pour la défense de son art suite à l’accord trouvé le 21 octobre par une commission mixte paritaire.
Cette accord devrait permettre l’adoption d’une loi visant entre autre à « mettre fin à l’exploitation commerciale d’espèces sauvages, en interdisant leur acquisition et reproduction dans un délai de deux ans et leur présence dans les cirques itinérants d’ici à sept ans. » Autrement dit, d’ici à 7 sept, il ne sera plus possible de voir aucun animal dans un cirque.
Ce plaidoiyer se concentre principalement sur le courant de pensée antispéciste qui a conduit à cette loi, et bien d’autres dérives dans tout un tas de domaines, dont la chasse bien entendu.
Vous pouvez lire ce plaidoyer en cliquant ici. Nous avons voulu vous en livrer un extrait qui résume avec des mots justes toute la perversion des idées « animalistes » qui sont distillées puis imprégnées au fil du temps dans l’esprit du grand publique.
Aujourd’hui, certains font le constat que ce qui protège les animaux, les prive de liberté et de leur nature. Un courant de pensée né chez les citoyens devenus citadins idéalise la nature montée en principe supérieur et sacré qu’il faut respecter mais craindre également. On nous annonce la fin du monde par la montée des océans et les catastrophes climatiques. La nature doit reprendre ses droits et les animaux aussi.
Ces naturalistes, rewildistes, ou animalistes ne connaissent généralement les animaux que via leurs loisirs : télé, voyages organisés climatisés, sorties culturelles. ils méprisent les établissements d’animaux captifs accusés d’exploiter les animaux, de servir le commerce illégal et de maltraiter les animaux. Ils considèrent que les spectacles d’animaux sont condamnables car les animaux ne peuvent pas choisir de ne pas y participer. Si c’est le cas et qu’à l’évidence l’animal participe volontiers, ils invoquent de syndrome de Stockholm.
Ce courant cherche à organiser les société autour de nouvelles religions dévolue à la nature:. Ces mouvements lorsqu’ils sont adoptés par des extrêmistes anarchiques deviennent antispecistes et refusent toute dominance, y compris naturelle. Ces courants de pensée infiltrent les partis politiques et radicalisent le débat autour de l’exploitation animale comparée à celle des enfants, la protection animale assimilée au paternalisme
colonisateur, le respect de la nature et des animaux considéré comme le nouveau nazisme raciste. Une exploitation est une entreprise qui met en valeur, une terre, un art pour générer un revenu. Une exploitation agricole peut exploiter la terre de façon durable, responsable ou bien la surexploiter. Il n’en demeure pas moins que la population humaine et la terre qui la porte ne permet pas de revenir au système de Cro-Magnon de cueilleur chasseur et qu’exploiter la terre est nécessaire pour nourrir tout le monde. De
même l’exploitation animale ne signifie pas nécessairement d’en abuser mais d’utiliser et mettre en valeur ses atouts pour générer un revenu ou un intérêt pour les humains : Il s’agit de la vente d’animaux, de leur laine, des spectacles, de la médiation animale, des chiens d’utilité, des parcs animaliers, des activités de soins et alimentaires associées….
Ce n’est pas le fait de tirer des revenus des animaux le problème mais d’en abuser au point de leur nuire. Les associations de protection animale exploitent bien l’image des animaux pour en tirer des dons. Elles ont tout le temps de convaincre les politiques car elles ne s’occupent personnellement quasiment jamais des animaux en vérité. Quand c’est le cas, on découvre derrière les vidéos bien filmées et mises en scènes en musiques déchirantes de tristesse pour susciter l’empathie, des éléphants nourris aux tomates parce qu’elles sont
offertes, des fauves insuffisants rénaux , des animaux hors d’âge ou des jeunes élevés au biberon que l’on promet à une terre qui ne les attend pourtant pas et qu’à ce titre on estime ne pas devoir soigner. On découvre que les dons récoltés issus de la générosité publique servent des intérêts individuels, des idéologues qui placent chez leurs adeptes à 800 km des bébés animaux saisis alors que de meilleures solutions existent à 20 minutes de route. On trouve des sanctuaires qui sont des lodges de luxe ou des zoos classiques et s’en défendent. Se dévoilent des établissements qui faute de moyens ne stérilisent pas et laissent la nature faire pour réguler les naissances dans des enclos surchargés. Les associations rewildistes abusent de l’idée que les animaux doivent en priorité pouvoir être protégées in situ, ce qui bien entendu est en effet la priorité, au point de vouloir envoyer dans les sanctuaires d’Afrique, des tigres parce qu’il y fait plus chaud, ignorant le tigre de
sibérie et les températures de l’Atlas.
Ainsi les associations de protection animales radicales abusent de l’idée de maltraitance et de trafic, articles anglo-saxons à l’appui, sans ignorer pourtant que ce terme désigne en anglais le commerce légal. L’exploitation de ces termes révélés au public crédule génère des dons considérables et finalement met en difficulté des entreprises au point qu’elles ne peuvent plus améliorer la condition des animaux qu’elles ont en charge.
Une réflexion sur « Le collectif des cirques explique le courant de pensée antispéciste »
Et ces imbéciles, qui sont contre l’exploitation animale créèrent des chaînes YouTube pour y mettre des photos de leur chien,( qui a sûrement signer un accord pour l’utilisation de son image) , qui fait du surf, qui chante, etc et qui font gagner de l’argent à leur humain via YouTube, leur bêtise est sans limites